Les divinités du monde égyptien
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
La religion égyptienne vénérait une importante quantité de
grandes et de petites divinités, dont la plupart revêtaient
un aspect zoomorphe ou se contentaient de reproduire certains
traits d'animaux. Cette surabondance peut s'expliquer
de deux façons: d'une part, lorsque les villages, villes
et petits Etats se sont associés pour ne former qu'un
royaume, chaque entité a gardé ses divinités, mais a également
annexé celles de ses partenaires. D'autre part, on sait
que les Egyptiens, ayant connu très tôt l'écriture, pouvaient
consigner leurs convictions religieuses par écrit. Les
prêtres, qui faisaient partie d'une sorte de société secrète
régissant les cultes et les sciences, étaient extrêmement
conservateurs et maintenaient de vieux usages dont le sens
et la fmalité remontaient à la nuit des temps. De très
anciens rites restaient en vigueur, tandis que se développaient
de nouvelles croyances. Les Egyptiens percevaient
des manifestations divines dans tout ce qui les entourait.
lls étaient convaincus que les animaux étaient doués de
forces surnaturelles et que les dieux se servaient de leur ...
«
Ci-dessus: L'art égyptien était régi par quelques règles strictes.
Les per sonnages représentés sur les peintures et les reliefs devaient toujours
présenter leur meilleur profil, qui était traditionnellement le droit.
Les
pharaons et autres dignitaires ne pouvaient être dépeints qu'empreints
de dignité et de sévérité.
Les scènes plus
joyeuses , comme ces jeunes
femmes qui se divertissaient , bénéficiaient d'une facture moins rigide.
par des mains bénissantes, qui acceptent les souffrances
des hommes et leur donnent la lumière et la
vie.
Le culte
qu'Aménophis
IV vouait à l'unique dieu soleil, qu'il
rebaptisa Aton, représente en fait une très ancienne forme
de monothéisme, peut-être influencé par
les Hébreux.
Le peuple égyptien ne suivait pas son souverain dans ses
nouvelles convictions, mais Aménophis IV ne s'en préoc
cupait pas.
ll avait changé son nom en Akhénaton,
ce qui
veut dire
«Celui qui plaît à Aton», et ne se souciait plus
qu'occasionnellement de la gestion de son pays.
Ses extra
vagances lui attirèrent même l'animosité des prêtres, et
c'est amer et désabusé qu'il décida de
se retirer dans une
nouvelle capitale, El Amarna, qu'il souhaita voir ériger au
nord d'Assiout.
La
ville fut bâtie en quatre ans, mais abandonnée aussitôt
après sa mort.
On oublia même son existence , et les sables
du désert la recouvrirent.
C'est en
1891 seulement qu'une
mission dirigée par
Sir F1inders Petrie découvrit sur le Tell
el-Amarna cette inestimable source de documents
jusqu'alors inviolée ..
Le peu d'enthousiasme que les réformes religieuses
d'Aménophis
IV suscitèrent parmi ses sujets est très com
préhensible, lorsqu'on sait qu'elles négligeaient l'idée tra
ditionnelle de la survie après la mort.
Or cette notion de
survie leur était particulièrement chère.
Les Egyptiens
étaient persuadés que
le corps et l'âme se composaient de
matières différentes.
lls croyaient que chaque homme
dis
posait d'un Ka, ou ange gardien, et d'un Ba, ou âme, inti
mement
liés au corps.
L'âme pouvait quitter le corps la
nuit, ou après la mort, et
se rendre où bon lui semblait.
Mais le lien qui la reliait au corps restait cependant très
étroit.
C'est pour cette raison que
le corps devait être con
servé, même
si la vie l'avait quitté, et que les Egyptiens
embaumaient leurs défunts et
les enterraient à l'abri des rochers.
Les momies
des riches étaient entourées de divers
objets familiers ,
les parois des chambres funéraires déco
rées de reliefs et de peintures.
C'était à peu près les seules
croyances religieuses auxquelles l'Egyptien était vraiment
attaché.
D'autre part,
il admettait que l'homme se composât d'un
corps et d'une âme, et le syncrétisme lui semblait tout
aussi acceptable lorsqu'il était question de création, de
vie
et de mort.
Ci-dessous: L'art de l'écriture jouissait d'une haute considération en
Egypte .
Un bon scribe devait maîtriser l'écriture hiératique, qui était
extrêmement compliquée.
Il s'agissait d'une sorte d'écriture rapide
dérivée des hiéroglyphes,
les signes qui servaient d'écriture aux anciens
Egyptiens .
Ce bas-relief montr e un scribe travaillant debout, une plum e
en roseau de ré serve derrière l'oreille..
»
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