Discutez ce jugement de Brunetière : « Ce n'est proprement ni le devoir, ni la passion que Corneille s'est plus à nous représenter : c'est la volonté, quel qu'en fût d'ailleurs l'objet.»
Publié le 22/02/2012
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Même sorte de début. Après La Bruyère, après Fénelon, combien de fois n'a-t-on pas répété que Corneille peint les hommes « tels qu'ils devraient être », capables de tout sacrifier à leur devoir. Brunetière corrige cette opinion depuis si longtemps tenue pour vraie. A-t-il raison contre tant d'autres ?
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- Les textes de Balzac pourraient se résumer ainsi : L'histoire de trois forces qui agissent sur Le héros : Force de la passion, force de la volonté, force du pouvoir. Discutez à l'aide du Père Goriot.
- Commentez ce jugement de Brunetière sur Corneille : Nous n'avons point affaire de lui pour nous apprendre à vivre, mais pour nous habituer au contraire, à placer bien des choses au-dessus de la vie, et pour nous mettre, en quelque manière, dans cet état d'exaltation morale qui devient, avec l'occasion, le principe des grandes actions.
- Charles Péguy a écrit : « On n'entend rien à la poétique de Corneille si l'on n'y voit qu'un Conflit pour ainsi dire intellectuel et livresque entre le devoir pris au sens des moralistes et la passion prise au sens des moralistes... Il ne fait aucun doute que, dans Corneille, l'honneur est aimé d'amour et que l'amour est honoré d'honneur ». Expliquez ce point de vue. Le partagez-vous ?
- Comparer la passion et la volonté.
- Dans quelle mesure le jugement est- il soumis à l’action de la volonté ?