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Le mot "favorable" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 29/07/2010

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LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 162.

La vénération ou le respect est une inclination de l’âme non seulement à estimer l’objet qu’elle révère, mais aussi à se soumettre à lui avec quelque crainte, pour tâcher de se le rendre favorable ;

 et si nous ne jugeons point que la cause de ce bien ou de ce mal soit libre, nous ne nous soumettons point à elle pour tâcher de l’avoir favorable.

  Correspondance, année 1638, A UN R. P. JESUITE, 24 janvier 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1638).

 mais puisque ce dessein n’a pu réussir, je dois croire que c’est plutôt l’affection que vous avez eue pour le père, que le mérite de l’enfant, qui est cause du favorable accueil qu’il a reçu chez vous, et je suis très particulièrement obligé de vous en remercier.

 Je ne sais si c’est que je me flatte de plusieurs choses extrêmement à mon avantage, qui sont dans les deux lettres que j’ai reçues de votre part, mais je vous dirai franchement, que de tous ceux qui m’ont obligé de m’apprendre le jugement qu’ils faisaient de mes écrits, il n’y en a aucun, ce me semble, qui m’ait rendu si bonne justice que vous, je veux dire si favorable, sans corruption, et avec plus de connaissance de cause.

  Correspondance, année 1638, A Monsieur *** (ZUITLYCHEM), 20 mars 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 9 mars 1638).

 Mais c’est sans doute le favorable jugement qu’il vous en aura vu faire qui lui aura donné cette envie.

  Correspondance, année 1640, A UN R. P. DOCTEUR DE SORBONNE, 11 novembre 1640.

 et surtout à cause que c’est la cause de Dieu que j’ai entrepris de défendre, j’espère beaucoup d’assistance de vous en ceci, tant par votre conseil, en avertissant le Père Mersenne de la façon qu’il doit ménager cette affaire, que par votre faveur, en me procurant des juges favorables, et en vous mettant de leur nombre.

  Correspondance, année 1642, Au R. P. MERSENNE, 10 mars 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars 1642.).

 Au reste, j’ai lu le favorable jugement que Monsieur Chanut a fait de moi, m’estimant capable de répondre aux objections du Père B.

  Correspondance, année 1644, A UN R. P. JESUITE (P. CHARLET), 1er Octobre 1644.

 et moi, au contraire, je me promets que tous les meilleurs esprits la jugeront si raisonnable, que ceux qui entreprendront de l’impugner, n’en recevront que de la honte, et que les plus prudents feront gloire d’être des premiers à en porter un favorable jugement, qui sera suivi, par après, de la postérité, s’il se trouve véritable.

  Correspondance, année 1644, A MADAME ELISABETH, PRINCESSE PALATINE, 10 juillet 1644.

 la très favorable lettre, qui m’en donne des marques est la chose la plus précieuse que je pusse recevoir en ce pays.

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er avril 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de juin 1645.).

 Car il n’y a point d’événements si funestes, ni si absolument mauvais au jugement du peuple, qu’une personne d’esprit ne les puisse regarder de quelque biais qui fera qu’ils lui paraîtront favorables.

  Correspondance, année 1646, A MONSIEUR *** (A HUYGENS), Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646).

 Ses parents ont dessein d’avoir recours à la clémence de Son Altesse, afin de tâcher d’obtenir sa grâce, et ils ont désiré aussi que je vous en écrivisse, pour vous supplier de vouloir seconder leur requête d’un mot favorable, en cas que l’occasion s’en présente.

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Juin 1646 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mai 1646.).

 car je ne puis m’empêcher d’en être touché, en voyant le favorable jugement que fait votre altesse du petit Traité que j’en ai écrit ;

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de octobre ou novembre 1646.).

 Et même aussi j’ose croire que la joie intérieure a quelque secrète force pour se rendre la fortune plus favorable.

 jusque-là même que, dans les jeux de hasard, où il n’y a que la fortune seule qui règne, je l’ai toujours éprouvée plus favorable, ayant d’ailleurs des sujets de joie, que lorsque j’en avais de tristesse.

  Correspondance, année 1649, REPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORUS, 5 février 1649.

 Ainsi mon opinion n’est pas si cruelle aux animaux qu’elle est favorable aux hommes, je dis à ceux qui ne sont point attachés aux rêveries de Pythagore, puisqu’elle les garantit du soupçon même de crime quand ils mangent ou tuent les animaux.

 

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« puisse regarder de quelque biais qui fera qu'ils lui paraîtront favorables. Correspondance, année 1646, A MONSIEUR *** (A HUYGENS), Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646). Ses parents ont dessein d'avoir recours à la clémence de Son Altesse, afin de tâcher d'obtenir sa grâce, et ils ont désiré aussi queje vous en écrivisse, pour vous supplier de vouloir seconder leur requête d'un mot favorable, en cas que l'occasion s'en présente. Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Juin 1646 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mai 1646.). car je ne puis m'empêcher d'en être touché, en voyant le favorable jugement que fait votre altesse du petit Traité que j'en aiécrit ; Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Sans date.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre de octobre ou novembre 1646.). Et même aussi j'ose croire que la joie intérieure a quelque secrète force pour se rendre la fortune plus favorable. jusque-là même que, dans les jeux de hasard, où il n'y a que la fortune seule qui règne, je l'ai toujours éprouvée plus favorable,ayant d'ailleurs des sujets de joie, que lorsque j'en avais de tristesse. Correspondance, année 1649, REPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORUS, 5 février 1649. Ainsi mon opinion n'est pas si cruelle aux animaux qu'elle est favorable aux hommes, je dis à ceux qui ne sont point attachés auxrêveries de Pythagore, puisqu'elle les garantit du soupçon même de crime quand ils mangent ou tuent les animaux.. »

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