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Le mot "frère" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 29/07/2010

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descartes

 

LA DIOPTRIQUE, DISCOURS PREMIER, DE LA LUMIERE.

 Il y a environ trente ans, qu’un nommé Jacques Métius, de la ville d’Alcmar en Hollande, homme qui n’avait jamais étudié, bien qu’il eût un père et un frère qui ont fait profession des mathématiques, mais qui prenait particulièrement plaisir à faire des miroirs et verres brûlants, en composant même l’hiver avec de la glace, ainsi que l’expérience a montré qu’on en peut faire, ayant à cette occasion plusieurs verres de diverses formes, s’avisa par bonheur de regarder au travers de deux, dont l’un était un peu plus épais au milieu qu’aux extrémités, et l’autre au contraire beaucoup plus épais aux extrémités qu’au milieu, et il les appliqua si heureusement aux deux bouts d’un tuyau, que la première des lunettes dont nous parlons, en fut composée.

  Correspondance, année 1629, A Monsieur FERRIER, D’Amsterdam 18 juin 1629 ( ?).

 bref vous ne seriez en rien plus mal que moi, et nous vivrions comme frères ;

  Correspondance, année 1630, AU R. P. MERSENNE, 25 février 1630.

 car il me mandait l’année passée que Monsieur, frère du roi, lui avait commandé de l’achever, et qu’on lui avait fait venir exprès des étoffes d’Allemagne.

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 15 février 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 25 janvier 1638).

 Pour la lettre de mon frère, et celle que vous me mandez m’avoir ci-devant écrite, dans laquelle vous l’aviez mise je ne les ai point reçues, de quoi je suis un peu en peine, et je vous prie de me mander si vous les aviez envoyées par le même messager que celle que vous écriviez au Maire, dans laquelle était enfermé l’écrit De maximis et minimis, ou par quelque autre, afin que je tâche à les recouvrer, ou à découvrir par quelle faute elles ont été perdues.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 11 novembre 1640.

 et pour son frère, il n’a jamais été connu que pour un homme de petit esprit.

 et au même livre, de faire imprimer un cours de la philosophie ordinaire, tel que peut être celui du frère Eustache, avec mes notes à la fin de chaque question, où j’ajouterai les diverses opinions des autres, et ce qu’on doit croire de toutes, et peut-être à la fin je ferai une comparaison de ces deux philosophies.

  Correspondance, année 1641, A MONSIEUR ***, 10 JANVIER 1641 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mi-janvier 1641.).

 Il y a, ce me semble, beaucoup de rapport entre la perte d’une main et d’un frère ;

 Si c’est pour votre propre intérêt, il est certain que vous la pouvez mieux réparer que l’autre, en ce que l’acquisition d’un fidèle ami peut autant valoir que l’amitié d’un bon frère.

  Correspondance, année 1645, A Monsieur REGIUS, 15 juillet 1645.

 Pardonnez-moi, je vous prie, si je vous ouvre mon coeur aussi franchement que si vous étiez mon frère.

  Correspondance, année 1645, A UN SEIGNEUR (NEWCASTLE), octobre 1645.

 Je prie Dieu de tout mon coeur pour la conservation de la vôtre, et de celle de monsieur votre frère, et suis, etc.

  Correspondance, année 1646, A MONSIEUR *** (A HUYGENS), Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646).

 et j’ai su qu’au temps que ce malheur lui est arrivé, il avait une extrême affliction, à cause de la maladie d’un sien enfant dont il attendait la mort à chaque moment, et que, pendant qu’il était auprès de lui, on le vint appeler pour secourir son beau-frère, qui était attaqué par leur commun ennemi.

 Et ce sont ordinairement les meilleurs hommes, qui, voyant d’un côté la mort d’un fiIs et de I’autre le péril d’un frère, en sont le plus violemment émus.

  Correspondance, année 1649, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 20 février 1649. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1649.).

 J’ai toujours été en peine, depuis la conclusion de cette paix, de n’apprendre point que monsieur l’Électeur votre frère l’eût acceptée, et j’aurais pris la liberté d’en écrire plus tôt mon sentiment à votre Altesse, si j’avais pu m’imaginer qu’il mît cela en délibération.

 

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