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Le mot "fruit" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 29/07/2010

Extrait du document

descartes

 

Règles pour la direction de l’esprit, Règle quatrième.

 En effet l’âme humaine possède je ne sais quoi de divin où sont déposés les premiers germes des connaissances utiles, qui, malgré la négligence et la gêne des études mal faites, y portent des fruits spontanés.

 Or ces deux analyses ne sont autre chose que les fruits spontanés des principes de cette méthode naturelle, et je ne m’étonne pas qu’appliquées à des objets si simples, elles aient plus heureusement réussi que dans d’autres sciences où de plus grands obstacles arrêtaient leur développement ;

  DISCOURS DE LA METHODE, Première partie.

 Car j’en ai déjà recueilli de tels fruits, qu’encore qu’au jugement que je fais de moi-même je tâche toujours de pencher vers le côté de la défiance plutôt que vers celui de la présomption, et que, regardant d’un oeil de philosophe les diverses actions et entreprises de tous les hommes, il n’y en ait quasi aucune qui ne me semble vaine et inutile, je ne laisse pas de recevoir une extrême satisfaction du progrès que je pense avoir déjà fait en la recherche de la vérité, et de concevoir de telles espérances pour l’avenir, que si, entre les occupations des hommes, purement hommes, il y en a quelqu’une qui soit solidement bonne et importante, j’ose croire que c’est celle que j’ai choisie.

 mais je pensais que l’une et l’autre étaient des dons de l’esprit plutôt que des fruits de l’étude.

  DISCOURS DE LA METHODE, Troisième partie.

 et il y a justement huit ans que ce désir me fit résoudre à m’éloigner de tous les lieux où je pouvais avoir des connaissances, et à me retirer ici, en un pays où la longue durée de la guerre a fait établir de tels ordres, que les armées qu’on y entretient ne semblent servir qu’à faire qu’on y jouisse des fruits de la paix avec d’autant plus de sûreté, et où, parmi la foule d’un grand peuple fort actif, et plus soigneux de ses propres affaires que curieux de celles d’autrui, sans manquer d’aucune des commodités qui sont dans les villes les plus fréquentées, j’ai pu vivre aussi solitaire et retiré que dans les déserts les plus écartés.

  DISCOURS DE LA METHODE, Sixième partie.

 et pendant que je n’ai recueilli d’autres fruits de la méthode dont je me sers, sinon que je me suis satisfait touchant quelques difficultés qui appartiennent aux sciences spéculatives, ou bien que j’ai tâché de régler mes moeurs par les raisons qu’elle m’enseignait, je n’ai point cru être obligé d’en rien écrire.

 Ce qui n’est pas seulement à désirer pour l’invention d’une infinité d’artifices, qui feraient qu’on jouirait sans aucune peine des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s’y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de la santé, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie ;

  L’HOMME.

 Comme, par exemple, si l’objet ABC est rouge, c’est-à-dire, s’il agit contre l’oeil 1, 3, 5, en la façon que j’ai dit ci-dessus être requise pour faire sentir la couleur rouge, et qu’avec cela il ait la figure d’une pomme, ou autre fruit :

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA QUATRIEME MÉDITATION.

Pour ce qui regarde le fruit de ces Méditations, j’ai, ce me semble, assez averti dans la préface, laquelle je pense que vous avez lue, qu’il ne sera pas grand pour ceux qui, ne se mettant pas en peine de comprendre l’ordre et la liaison de mes raisons, tâcheront seulement de chercher à toutes rencontres des occasions de dispute.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, LETTRE DE L’AUTEUR A CELUI QUI A TRADUIT LE LIVRE, LAQUELLE PEUT SERVIR ICI DE PREFACE.

Or, comme ce n’est pas des racines ni du tronc des arbres qu’on cueille les fruits, mais seulement des extrémités de leurs branches, ainsi la principale utilité de la philosophie dépend de celles de ses parties qu’on ne peut apprendre que les dernières.

Cependant, afin qu’on puisse voir en quoi je pense lui avoir déjà servi, je dirai ici quels sont les fruits que je me persuade qu’on peut tirer de mes principes.

 Le second fruit est qu’en étudiant ces principes on s’accoutumera peu à peu à mieux juger de toutes les choses qui se rencontrent, et ainsi à être plus sage :

 Le dernier et le principal fruit de ces principes est qu’on pourra, en les cultivant, découvrir plusieurs vérités que je n’ai point expliquées ;

Mais enfin, si la différence qu’ils verront entre ces principes et tous ceux des autres, et la grande suite des vérités qu’on en peut déduire, leur fait connaître combien il est important de continuer en la recherche de ces vérités, et jusques à quel degré de sagesse, à quelle perfection de vie et à quelle félicité elles peuvent conduire, j’ose croire qu’il n’y en aura pas un qui ne tâche de s’employer à une étude si profitable, ou du moins qui ne favorise et ne veuille aider de tout son pouvoir ceux qui s’y emploieront avec fruit.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 203.

 Car, par exemple, lorsqu’une montre marque les heures par le moyen des roues dont elle est faite, cela ne lui est pas moins naturel qu’il est à un arbre de produire ses fruits.

  LES PASSIONS DE L’AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES.

 outre que faisant réflexion sur les paroles que j’ai lues en une préface qui fut jointe il y a deux ans à la version française de vos Principes, où après avoir parlé succinctement des parties de la philosophie qui doivent être trouvées, avant qu’on puisse recueillir ses principaux fruits, et avoir dit que vous ne vous défiez pas tant de vos forces que vous n’osassiez entreprendre les expliquer toutes, si vous aviez la commodité de faire les expériences qui sont requises pour appuyer et justifier vos raisonnements, Vous ajoutez qu’il faudrait à cela de grandes dépenses, auxquelles un particulier comme vous ne saurait suffire, s’il n’était aidé par le public ;

 et pour ce qu’ils n’ont jamais aperçu que le public ait recueilli aucun autre fruit de la philosophie de l’École, sinon qu’elle a rendu quantité d’hommes pédants, ils ne sauraient pas s’imaginer qu’on en doive attendre de meilleurs de la vôtre, si ce n’est qu’on leur fasse considérer que celle-ci étant toute vraie, et l’autre étant toute fausse, leurs fruits doivent être entièrement différents.

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 90.

 Car, par exemple, la beauté des fleurs nous incite seulement à les regarder, et celle des fruits à les manger.

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 91.

 car en effet l’âme ne reçoit aucun autre fruit de tous les biens qu’elle possède ;

  Correspondance, année 1630, AU R. P. MERSENNE , 20 mai 1630. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 6 mai 1630.).

 au lieu que les réponses séparées que l’on fait à semblables livres sont d’ordinaire de peu de fruit, parce que chacun ne lisant que les livres qui plaisent à son humeur, ce ne sont pas les mêmes qui ont lu les mauvais livres, qui s’amusent à examiner les réponses.

  Correspondance, année 1630, A Monsieur *** (ISAAC BEECKMAN), 17 octobre 163O.

 Je ne les ai point écrites sur des registres, et n’ai point marqué le temps auquel je les ai pu inventer, et toutefois je suis très assuré que, quand je voudrai que les hommes sachent quel est le fonds de mon esprit, pour petit qu’il soit, il leur sera très aisé de connaître que ces fruits viennent de mon fonds, et qu’ils n’ont point été cueillis dans celui d’un autre.

  Correspondance, année 1631, A Monsieur DE BALZAC, 15 mai 1631. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 5 mai 1631.).

 Que s’il y a du plaisir à voir croître les fruits en vos vergers, et à y être dans l’abondance jusqu’aux yeux, pensez-vous qu’il n’y en ait pas bien autant, à voir venir ici des vaisseaux, qui nous apportent abondamment tout ce que produisent les Indes, et tout ce qu’il y a de rare en Europe ?

  Correspondance, année 1637, A UN GENTILHOMME DE Monsieur LE PRINCE D’ORANGE (Huyghens de Zuytlichem), Juin 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 12 juin 1637.).

 et depuis, ayant joui parfaitement du loisir et du repos que j’avais espéré de trouver ici à l’ombre de ses armes, je lui en ai très grande obligation, et pense que ce livre, qui ne contient que des fruits de ce repos, lui doit plus particulièrement être offert qu’à personne.

  Correspondance, année 1637, A UN REVEREND PERE JESUITE, 15 juin 1637 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 14 juin 1637.).

 Mais je n’ai pas cru pour cela devoir effacer de la mienne les obligations que je vous ai, ni n’ai pas perdu le désir de les reconnaître, bien que je n’aie aucune autre occasion de vous en rendre témoignage, sinon qu’ayant fait imprimer ces jours passés le volume que vous recevrez en cette lettre, je suis bien aise de vous l’offrir, comme un fruit qui vous appartient, et duquel vous avez jeté les premières semences en mon esprit, comme je dois aussi à ceux de votre ordre tout le peu de connaissance que j’ai des bonnes lettres.

  Correspondance, année 1638, REPONSE DE Monsieur DESCARTES, 12 janvier 1638 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars, avril ou mai 1638).

 et en ce qu’elle les remplit d’une infinité de petits conduits imperceptibles à la vue, par lesquels elle fait monter peu à peu certaines liqueurs, qui, étant parvenues au haut de leurs branches, s’y mêlent, s’y agencent, et s’y dessèchent en telle façon, qu’elles y forment des feuilles, des fleurs et des fruits ;

  Correspondance, année 1638, RÉPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORIN, 13 juillet 1638.

 mais comme, lorsqu’on voit des fruits en un pays, où ils n’ont point été envoyés d’ailleurs, on juge plutôt qu’il y a des plantes qui les y produisent, que non pas qu’ils y croissent d’eux-mêmes, je crois que les vérités particulières, que j’ai traitées en mes essais (au moins si ce sont des vérités), donnent plus d’occasion de juger que je dois avoir quelque connaissance des causes générales dont elles dépendent, que non pas que j’aie pu sans cela les découvrir.

 et les comparant aux mouches ou aux oiseaux qui ne choisissent que les meilleurs fruits pour les picoter, je suis d’autant plus satisfait de mes essais, que je les vois être plus attaqués par eux.

  Correspondance, année 1638, A UN R. P. JESUITE, 24 janvier 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1638).

 Au reste je vous assure que le plus doux fruit que j’aie recueilli jusqu’à présent de ce que j’ai fait imprimer, est l’approbation que vous m’obligez de me donner par votre lettre, car elle m’est particulièrement chère et agréable, parce qu’elle vient d’une personne de votre mérite et de votre robe, et du lieu même où j’ai eu le bonheur de recevoir toutes les instructions de ma jeunesse, et qui est le séjour de mes maîtres, envers lesquels je ne manquerai jamais de reconnaissance.

  Correspondance, année 1639, A Monsieur DE BEAUNE (A HUYGENS) Les éditions contemporaines retiennent Huygens, 10 juin 1639. Les éditions contemporaines datent cette lettre du 6 juin 1639.

 Et comme on laisse les fruits dans les arbres aussi longtemps qu’ils y peuvent devenir meilleurs, nonobstant qu’on sache bien que les vents et la grêle, et plusieurs autres hasards, les peuvent perdre à chaque moment qu’ils y demeurent ainsi je crois que mon Monde est de ces fruits qu’on doit laisser mûrir sur l’arbre, et qui ne peuvent trop tard être cueillis.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 30 juillet 1640.

Pour les marques d’envie, puisqu’elles ne s’impriment point sur l’enfant, lorsque la mère mange du fruit, dont elle a envie, il est bien vraisemblable qu’elles peuvent aussi quelquefois être guéries, lorsque l’enfant mange de ce fruit, à cause que la même disposition qui était dans le cerveau de la mère et qui causait son envie, se trouve aussi dans le sien, et correspond à l’endroit qui est marqué, ainsi que la mère, en se frottant à pareil endroit, au temps de son envie, y a rapporté l’effet de son imagination.

  Correspondance, année 1641, A MONSIEUR ***, 10 JANVIER 1641 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mi-janvier 1641.).

 Je sais bien que je ne vous apprends ici rien de nouveau, mais on ne doit pas mépriser les bons remèdes pour être vulgaires, et m’étant servi de celui-ci avec fruit, j’ai cru être obligé de vous l’écrire :

  Correspondance, année 1644, A UN R. P. JESUITE (P. CHARLET), 1er Octobre 1644.

Ayant enfin publié les Principes de cette philosophie, qui a donné de l’ombrage à quelques-uns, vous êtes un de ceux à qui je désire le plus de l’offrir, tant à cause que je vous suis obligé de tous les fruits que je puis tirer de mes études, vu les soins que vous avez pris de mon institution en ma jeunesse, comme aussi à cause que je sais combien vous pouvez, pour empêcher que mes bonnes intentions ne soient mal interprétées par ceux de votre Compagnie qui ne me connaissent pas.

  Correspondance, année 1645, A UN SEIGNEUR (NEWCASTLE), octobre 1645.

 Et comme l’un des principaux fruits que j’ai reçus des écrits que j’ai publiés, est que j’ai eu l’honneur d’être connu de V.

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Juin 1646 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mai 1646.).

 et quoique j’aie voulu flatter mon défaut, en mettant une je ne sais quelle langueur entre les passions excusables, j’estime néanmoins beaucoup plus la diligence de ceux qui se portent toujours avec ardeur à faire les choses qu’ils croient être en quelque façon de leur devoir, encore qu’ils n’en espèrent pas beaucoup de fruit.

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de octobre ou novembre 1646.).

 Car votre altesse me permettra, s’il lui plaît, de finir cette lettre par où je l’ai commencée, et de lui souhaiter principalement de la satisfaction d’esprit et de la joie, comme étant non seulement le fruit qu’on attend de tous les autres biens, mais aussi souvent un moyen qui augmente les grâces qu’on a pour les acquérir ;

  Correspondance, année 1647, REMARQUES SUR LE TITRE, REMARQUES SUR CHAQUE ARTICLE.

 Ne vaut-il pas mieux boire et manger et faire goûter à son âme des fruits de son travail ?

  Correspondance, année 1649, A Monsieur CHANUT, 4 avril 1649. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 23 avril 1649 et la considèrent comme étant adressée à Brasset.).

 mais ma solitude ne produit pas à présent de meilleurs fruits, et l’aise que j’ai de savoir que la France a évité le naufrage en une très grande tempête, emporte tellement mon esprit, que je ne puis rien dire ici sérieusement, sinon que je suis, etc.

 

descartes

« branches, ainsi la principale utilité de la philosophie dépend de celles de ses parties qu'on ne peut apprendre que les dernières. Cependant, afin qu'on puisse voir en quoi je pense lui avoir déjà servi, je dirai ici quels sont les fruits que je me persuade qu'onpeut tirer de mes principes. Le second fruit est qu'en étudiant ces principes on s'accoutumera peu à peu à mieux juger de toutes les choses qui serencontrent, et ainsi à être plus sage : Le dernier et le principal fruit de ces principes est qu'on pourra, en les cultivant, découvrir plusieurs vérités que je n'ai pointexpliquées ; Mais enfin, si la différence qu'ils verront entre ces principes et tous ceux des autres, et la grande suite des vérités qu'on en peutdéduire, leur fait connaître combien il est important de continuer en la recherche de ces vérités, et jusques à quel degré desagesse, à quelle perfection de vie et à quelle félicité elles peuvent conduire, j'ose croire qu'il n'y en aura pas un qui ne tâche des'employer à une étude si profitable, ou du moins qui ne favorise et ne veuille aider de tout son pouvoir ceux qui s'y emploierontavec fruit. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

203. Car, par exemple, lorsqu'une montre marque les heures par le moyen des roues dont elle est faite, cela ne lui est pas moinsnaturel qu'il est à un arbre de produire ses fruits. LES PASSIONS DE L'AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES. outre que faisant réflexion sur les paroles que j'ai lues en une préface qui fut jointe il y a deux ans à la version française de vosPrincipes, où après avoir parlé succinctement des parties de la philosophie qui doivent être trouvées, avant qu'on puisse recueillirses principaux fruits, et avoir dit que vous ne vous défiez pas tant de vos forces que vous n'osassiez entreprendre les expliquertoutes, si vous aviez la commodité de faire les expériences qui sont requises pour appuyer et justifier vos raisonnements, Vousajoutez qu'il faudrait à cela de grandes dépenses, auxquelles un particulier comme vous ne saurait suffire, s'il n'était aidé par lepublic ; et pour ce qu'ils n'ont jamais aperçu que le public ait recueilli aucun autre fruit de la philosophie de l'École, sinon qu'elle a renduquantité d'hommes pédants, ils ne sauraient pas s'imaginer qu'on en doive attendre de meilleurs de la vôtre, si ce n'est qu'on leurfasse considérer que celle-ci étant toute vraie, et l'autre étant toute fausse, leurs fruits doivent être entièrement différents. LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 90. Car, par exemple, la beauté des fleurs nous incite seulement à les regarder, et celle des fruits à les manger. LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 91. car en effet l'âme ne reçoit aucun autre fruit de tous les biens qu'elle possède ; Correspondance, année 1630, AU R.

P.

MERSENNE , 20 mai 1630.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 6 mai 1630.). au lieu que les réponses séparées que l'on fait à semblables livres sont d'ordinaire de peu de fruit, parce que chacun ne lisant queles livres qui plaisent à son humeur, ce ne sont pas les mêmes qui ont lu les mauvais livres, qui s'amusent à examiner les réponses. Correspondance, année 1630, A Monsieur *** (ISAAC BEECKMAN), 17 octobre 163O. Je ne les ai point écrites sur des registres, et n'ai point marqué le temps auquel je les ai pu inventer, et toutefois je suis très assuréque, quand je voudrai que les hommes sachent quel est le fonds de mon esprit, pour petit qu'il soit, il leur sera très aisé deconnaître que ces fruits viennent de mon fonds, et qu'ils n'ont point été cueillis dans celui d'un autre. Correspondance, année 1631, A Monsieur DE BALZAC, 15 mai 1631.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 5 mai 1631.).. »

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