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Le mot "La Haye" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 25/07/2010

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descartes

 

Correspondance, année 1638, A Monsieur *** (ZUITLYCHEM), 20 mars 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 9 mars 1638).

En effet, bien que je ne sois pas éloigné de La Haye de cent lieues, il a néanmoins été plus de trois semaines à venir jusques ici, où m’ayant trouvé occupé à répondre à des objections qui m’étaient venues de diverses parts j’avoue que son langage, et celui de l’Allemand qui a fait sa longue préface, m’a empêché d’oser converser avec eux avant que j’eusse achevé les dépêches que j’avais à faire, crainte de prendre quelque chose de leur style.

  Correspondance, année 1639, AU R. P. MERSENNE, 15 novembre 1639. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 13 novembre 1639.).

Mais pour ceux des Calvinistes, je n’y ai jamais été de ma vie que depuis votre lettre écrite, que me trouvant à La Haye le neuvième de ce mois, qui est le jour qu’on remercie Dieu et qu’on fait des feux de joie pour la défaite de la flotte espagnole, je fus entendre un ministre français dont on fait état ;

  Correspondance, année 1643, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, 15 MAI 1643. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 21 mai 1643).

et elle soulage mieux mes défauts que celle que j’avais souhaitée avec passion, qui était de les recevoir de bouche, si j’eusse pu être admis à l’honneur de vous faire la révérence, et de vous offrir mes très humbles services, lorsque j’étais dernièrement à La Haye.

mais je tâcherai d’éviter l’un et l’autre, en n’ajoutant rien ici de plus, sinon que, si je suis capable d’écrire ou de dire quelque chose qui lui puisse agréer, je tiendrai toujours à très grande faveur de prendre la plume, ou d’aller à La Haye, pour ce sujet, et qu’il n’y a rien au monde qui me soit si cher que de pouvoir obéir à ses commandements.

  Correspondance, année 1644, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, 20 juillet 1644. (Les éditions contemporaines retiennent comme date Août 1644).

mais j’espère, dans deux ou trois mois, avoir l’honneur de lui faire la révérence à La Haye.

  Correspondance, année 1644, A MADAME ELISABETH, PRINCESSE PALATINE, 10 juillet 1644.

Elle m’aurait entièrement rendu heureux, si elle ne m’avait appris que la maladie qu’avait votre Altesse, auparavant que je partisse de La Haye, lui a encore laissé quelques restes d’indispositions en l’estomac.

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 mars 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mai ou juin 1645.).

Il m’a dit aussi que je pouvais adresser mes lettres pour votre altesse par les messagers ordinaires, ce que je n’eusse osé faire sans lui, et j’avais différé d’écrire celle-ci, parce que j’attendais qu’un de mes amis allât à La Haye pour la lui donner.

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er avril 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de juin 1645.).

et j’ai bien plus de désir d’aller apprendre à La Haye quelles sont les vertus des eaux de Spa, que de connaître ici celles des plantes de mon jardin, et bien plus aussi que je n’ai soin de ce qui se passe à Groningue ou à Utrecht, à mon avantage ou désavantage.

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er juin 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1er septembre 1645.).

Étant dernièrement incertain si votre altesse était à La Haye ou à Rhenest, j’adressai ma lettre par Leyde, et celle que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire ne me fut rendue qu’après que le messager, qui l’avait portée à Alcmar, en fût parti, ce qui m’a empêché de pouvoir témoigner plus tôt, combien je suis glorieux de ce que le jugement que j’ai fait du livre que vous avez pris la peine de lire n’est pas différent du vôtre, et que ma façon de raisonner vous paraît assez naturelle.

  Correspondance, année 1646, A Monsieur CHANUT, 6 mars 1646.

et cette occasion n’étant pas venue, comme j’avais espéré, je me propose d’aller demain à La Haye, et de lui porter celle-ci pour vous être adressée.

  Correspondance, année 1647, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 12 mai 1647 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 mai 1647.).

Encore que je pourrai trouver des occasions qui me convieront à demeurer en France, lorsque j’y serai, il n’y en aura toutefois aucune qui ait la force de m’empêcher que je ne revienne avant l’hiver, pourvu que la vie et la santé me demeurent, puisque la lettre que j’ai eu l’honneur de recevoir de votre altesse me fait espérer que vous retournerez à La Haye vers la fin de l’été.

Pendant que j’écris ceci, je reçois des lettres de La Haye et de Leyde, qui m’apprennent que l’assemblée des curateurs a été différée, en sorte qu’on ne leur a point encore donné mes lettres ;

  Correspondance, année 1647, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 6 juin 1647.

Passant par La Haye pour aller en France, puisque je ne puis y avoir l’honneur de recevoir vos commandements, et vous faire la révérence, il me semble que je suis obligé de tracer ces lignes, afin d’assurer votre altesse que mon zèle et ma dévotion ne changeront point, encore que je change de terre.

  Correspondance, année 1648, A Monsieur CHANUT, mai 1648.

Vous mesurez merveilleusement bien les temps, car justement j’ai trouvé à La Haye, lorsque j’étais en chemin pour venir ici, la lettre que vous vouliez que je pusse recevoir avant mon partement de Hollande.

  Correspondance, année 1649, A Monsieur CHANUT, 25 mai 1649. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 31 mars 1649 et la considèrent comme étant adressée à Brasset.).

Pour la promenade à laquelle on m’a fait l’honneur de m’inviter, si elle était aussi courte que celle de votre logis jusques au bois de La Haye, j’y serais bientôt résolu ;

 

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« Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1 er juin 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1 er septembre 1645.). Étant dernièrement incertain si votre altesse était à La Haye ou à Rhenest, j'adressai ma lettre par Leyde, et celle que vous m'avezfait l'honneur de m'écrire ne me fut rendue qu'après que le messager, qui l'avait portée à Alcmar, en fût parti, ce qui m'a empêchéde pouvoir témoigner plus tôt, combien je suis glorieux de ce que le jugement que j'ai fait du livre que vous avez pris la peine delire n'est pas différent du vôtre, et que ma façon de raisonner vous paraît assez naturelle. Correspondance, année 1646, A Monsieur CHANUT, 6 mars 1646. et cette occasion n'étant pas venue, comme j'avais espéré, je me propose d'aller demain à La Haye, et de lui porter celle-ci pourvous être adressée. Correspondance, année 1647, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 12 mai 1647 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 mai 1647.). Encore que je pourrai trouver des occasions qui me convieront à demeurer en France, lorsque j'y serai, il n'y en aura toutefoisaucune qui ait la force de m'empêcher que je ne revienne avant l'hiver, pourvu que la vie et la santé me demeurent, puisque lalettre que j'ai eu l'honneur de recevoir de votre altesse me fait espérer que vous retournerez à La Haye vers la fin de l'été. Pendant que j'écris ceci, je reçois des lettres de La Haye et de Leyde, qui m'apprennent que l'assemblée des curateurs a étédifférée, en sorte qu'on ne leur a point encore donné mes lettres ; Correspondance, année 1647, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 6 juin 1647. Passant par La Haye pour aller en France, puisque je ne puis y avoir l'honneur de recevoir vos commandements, et vous faire larévérence, il me semble que je suis obligé de tracer ces lignes, afin d'assurer votre altesse que mon zèle et ma dévotion nechangeront point, encore que je change de terre. Correspondance, année 1648, A Monsieur CHANUT, mai 1648. Vous mesurez merveilleusement bien les temps, car justement j'ai trouvé à La Haye, lorsque j'étais en chemin pour venir ici, lalettre que vous vouliez que je pusse recevoir avant mon partement de Hollande. Correspondance, année 1649, A Monsieur CHANUT, 25 mai 1649.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 31 mars 1649 et la considèrent comme étant adressée à Brasset.). Pour la promenade à laquelle on m'a fait l'honneur de m'inviter, si elle était aussi courte que celle de votre logis jusques au bois deLa Haye, j'y serais bientôt résolu ;. »

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