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Le mot "malheur" dans l'oeuvre de Descartes

Publié le 08/07/2010

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descartes

 

Correspondance, année 1644, A MADAME ELISABETH, PRINCESSE PALATINE, 10 juillet 1644.

Mon voyage ne pouvait être accompagné d’aucun malheur, puisque j’ai été si heureux, en le faisant, que d’être en la souvenance de votre Altesse :

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er avril 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de juin 1645.).

 Je sais bien qu’il est presque impossible de résister aux premiers troubles que les nouveaux malheurs excitent en nous, et même que ce sont ordinairement les meilleurs esprits dont les passions sont plus violentes et agissent plus fort sur leurs corps ;

 ce qui se fait en s’étudiant à considérer tous les avantages qu’on peut tirer de la chose qu’on avait prise le jour précédent pour un grand malheur, et à détourner son attention des maux qu’on y avait imaginés.

  Correspondance, année 1646, A MONSIEUR *** (A HUYGENS), Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646).

 Celle qui se présente maintenant est pour vous donner sujet d’exercer votre charité en la personne d’un pauvre paysan de mon voisinage, qui a eu le malheur d’en tuer un autre.

 Le paysan pour qui je vous prie est ici en réputation de n’être nullement querelleux, et de n’avoir jamais fait de déplaisir à personne avant ce malheur.

 et j’ai su qu’au temps que ce malheur lui est arrivé, il avait une extrême affliction, à cause de la maladie d’un sien enfant dont il attendait la mort à chaque moment, et que, pendant qu’il était auprès de lui, on le vint appeler pour secourir son beau-frère, qui était attaqué par leur commun ennemi.

 

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