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Le mot "malins" dans l'oeuvre de Descartes

Publié le 08/07/2010

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descartes

 

LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 188.

Mais il n’y a que les esprits malins et envieux qui haïssent naturellement tous les hommes, ou bien ceux qui sont si brutaux, et tellement aveuglés par la bonne fortune, ou désespérés par la mauvaise, qu’ils ne pensent point qu’aucun mal leur puisse arriver, qui soient insensibles à la pitié.

  Correspondance, année 1643, A Monsieur DE BUITENDIJCH, 1643.

 Mais d’attribuer aux faux dieux, c’est-à-dire ou aux malins esprits, ou aux idoles ou aux autres sortes de divinités faussement imaginées par l’erreur de notre entendement (car toutes ces choses dans la sainte Écriture sont souvent appelées du nom de dieux), et même aussi au vrai Dieu, lorsqu’il n’est que confusément connu, de lui attribuer, dis-je, par hypothèse, quelque chose de faux, ce peut être bien ou mal fait, selon que la fin pour laquelle on fait cette supposition est bonne ou mauvaise.

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 20 novembre 1647.

Il est vrai que j’ai coutume de refuser d’écrire mes pensées touchant la morale, et cela pour deux raisons l’une, qu’il n’y a point de matière d’où les malins puissent plus aisément tirer des prétextes pour calomnier.

 

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