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Le mot "manquer" dans l'oeuvre de Descartes

Publié le 08/07/2010

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descartes

 

  Règles pour la direction de l’esprit, Règle troisième.

 ou, ce qui revient au même, la conception évidente d’un esprit sain et attentif, conception qui naît de la seule lumière de la raison, et est plus sûre parce qu’elle est plus simple que la déduction elle-même, qui cependant, comme je l’ai dit plus haut, ne peut manquer d’être bien faite par l’homme.

  DISCOURS DE LA METHODE, Seconde Partie.

 ainsi, au lieu de ce grand nombre de préceptes dont la logique est composée, je crus que j’aurais assez des quatre suivants, pourvu que je prisse une ferme et constante résolution de ne manquer pas une seule fois à les observer.

  DISCOURS DE LA METHODE, Troisième partie.

 Car notre volonté ne se portant naturellement à désirer que les choses que notre entendement lui représente en quelque façon comme possibles, il est certain que, si nous considérons tous les biens qui son hors de nous comme également éloignés de notre pouvoir, nous n’aurons pas plus de regrets de manquer de ceux qui semblent être dus à notre naissance, lorsque nous en serons privés sans notre faute, que nous avons de ne posséder pas les royaumes de la Chine ou du Mexique ;

 et lorsqu’on est certain que cela est, on ne saurait manquer d’être content.

 et il y a justement huit ans que ce désir me fit résoudre à m’éloigner de tous les lieux où je pouvais avoir des connaissances, et à me retirer ici, en un pays où la longue durée de la guerre a fait établir de tels ordres, que les armées qu’on y entretient ne semblent servir qu’à faire qu’on y jouisse des fruits de la paix avec d’autant plus de sûreté, et où, parmi la foule d’un grand peuple fort actif, et plus soigneux de ses propres affaires que curieux de celles d’autrui, sans manquer d’aucune des commodités qui sont dans les villes les plus fréquentées, j’ai pu vivre aussi solitaire et retiré que dans les déserts les plus écartés.

  DISCOURS DE LA METHODE, Quatrième partie.

 Car si j’eusse été seul et indépendant de tout autre, en sorte que j’eusse eu, de moi-même, tout ce peu que je participais de l’être parfait, j’eusse pu avoir de moi, par même raison, tout le surplus que je connaissais me manquer, et ainsi être moi-même infini, éternel, immuable, tout connaissant, tout-puissant, et enfin avoir toutes les perfections que je pouvais remarquer être en Dieu.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS NEUVIEME, LA DESCRIPTION DES LUNETTES.

 Enfin pour ne manquer point de lumière il faudra en regardant cet objet le tourner tout droit vers le soleil.

  LES METEORES, DISCOURS CINQUIEME, Des nues.

 Car elles ne peuvent manquer d’obéir à ses mouvements, d’autant que l’eau est un corps liquide.

  L’HOMME.

 outre que ces liqueurs, étant apportées du coeur fort promptement par les artères, ainsi que je vous dirai ci-après, ne peuvent manquer d’être fort chaudes.

 si bien qu’il ne peut manquer de tomber aussitôt deux gouttes de sang par ces deux veines, une dans chaque concavité du coeur.

Car vous savez bien que ces esprits, étant comme un vent ou une flamme très subtile, ne peuvent manquer de couler très promptement d’un muscle dans l’autre sitôt qu’ils y trouvent quelque passage ;

 et par conséquent, que les autres, qui seront d’autant moindres en nombre que la prunelle sera plus petite, allant toucher le nerf en d’autres points, ne pourront manquer d’y apporter de la confusion ;

 Car si la figure de quelque objet particulier est imprimée beaucoup plus distinctement qu’aucune autre, à l’endroit du cerveau vers lequel est justement penchée cette glande, les esprits qui tendent vers là ne peuvent manquer d’en recevoir aussi l’impression.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE IX, De l’origine et du cours des planètes et des comètes en général, et en particulier des comètes.

 Car si d’abord elles se sont mues plus vite que cette Matière, n’ayant pu manquer de la pousser en la rencontrant en leur chemin, elles ont dû en peu de temps lui transférer une partie de leur agitation, et si au contraire elles n’ont eu en elles-mêmes aucune inclination à se mouvoir, néanmoins, étant environnées de toutes parts de cette matière du ciel, elles ont dû nécessairement suivre son cours :

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE XII, Du flux et du reflux de la mer.

 et considérez que cette matière du ciel ayant moins d’espace entre o et 6 pour y passer, qu’elle n’en aurait entre B et 6 (si la lune n’occupait point l’espace qui est entre o et B), et par conséquent s’y devant mouvoir un peu plus vite, elle ne peut manquer d’avoir la force de pousser quelque peu toute la terre vers D, en sorte que son centre T s’éloigne, comme vous voyez, quelque peu du point M, qui est le centre du petit ciel ABCD :

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Cinquième.

 parce qu’en même temps j’ai reconnu aussi que toutes choses dépendent de lui, et qu’il n’est point trompeur, et qu’en suite de cela j’ai jugé que tout ce que je conçois clairement et distinctement ne peut manquer d’être vrai :

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, LETTRE DE L’AUTEUR A CELUI QUI A TRADUIT LE LIVRE, LAQUELLE PEUT SERVIR ICI DE PREFACE.

 ainsi, lorsqu’on a de vrais principes en philosophie, on ne peut manquer en les suivant de rencontrer parfois d’autres vérités ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 49.

 tout de même quand on dit qu’il est impossible qu’une même chose soit et ne soit pas en même temps, que ce qui a été fait ne peut n’être pas fait, que celui qui pense ne peut manquer d’être ou d’exister pendant qu’il pense et quantité d’autres semblables, ce sont seulement des vérités, et non pas des choses qui soient hors de notre pensée, et il y en a si grand nombre de telles qu’il serait malaisé de les dénombrer, mais aussi n’est-il pas nécessaire, parce que nous ne saurions manquer de les savoir lorsque l’occasion se présente de penser à elles, et que nous n’avons point de préjugés qui nous aveuglent.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 1.

 mais que nous pouvons bien manquer, au contraire, si nous supposons en eux quelques bornes ou quelques limites, dont nous n’ayons aucune connaissance certaine.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 73.

Et il faut ici remarquer que ce corps ne peut manquer d’être rond ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 87.

 Par exemple, si nous pensons que les petites boules ABC sont trois de ces parties du second élément, et que les deux premières A et B qui se touchent au point G ne se meuvent chacune qu’autour de son propre centre, pendant que la troisième C, qui touche la première au point E, roule sur la superficie de cette première d’E vers I jusqu’à ce que son point D aille rencontrer le point F de la seconde, il est évident que la matière du premier élément qui est dans l’espace triangulaire FIG y peut cependant demeurer sans avoir aucun mouvement, et ainsi n’être composée que d’une seule partie (bien qu’elle puisse aussi être composée de plusieurs), mais que celle qui remplit l’espace FIED ne peut manquer de se mouvoir, et même qu’on ne saurait déterminer aucune partie si petite entre les points F et D, qu’elle ne soit plus grande que celle qui doit sortir à chaque moment hors de la ligne FD à cause que, pendant tous les moments de temps que la boule C approche de B, elle accourcit cette ligne FD, et lui fait avoir successivement plus de différentes longueurs qu’on n’en saurait exprimer par aucun nombre.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 126.

 Car ayant été conduit jusqu’à C par la matière du second élément, plus éloignée d’S que celle qui est vers C et qui par conséquent se mouvait plus vite, et avec cela étant plus solide qu’elle, ainsi que nous supposons, il ne peut manquer d’avoir plus de force à continuer son mouvement suivant la ligne droite qui touche ce cercle ;

  LES PASSIONS DE L’AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES.

 je ne crois pas toutefois que ce soit cela qui vous arrête, pour ce que vous ne pourriez manquer d’obtenir de ceux qui disposent des biens du public tout ce que vous sauriez souhaiter pour ce sujet si vous daigniez leur faire entendre la chose comme elle est, et comme vous la pourriez facilement représenter si vous en avez la volonté.

  LES PASSIONS DE L’AME, LETTRE SECONDE A MONSIEUR DESCARTES.

 Car je sais que vous avez tant de coeur que vous ne voudriez pas manquer de rendre avec usure ce qui vous serait donné en cette façon, et que cela vous ferait entièrement quitter la négligence dont je ne puis à présent m’abstenir de vous accuser, bien que je sois, etc.

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 83.

 Pour ce qui est de la dévotion, son principal objet est sans doute la souveraine Divinité, à laquelle on ne saurait manquer d’être dévot lorsqu’on la connaît comme il faut ;

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 91.

 Il est vrai que pendant que l’âme est jointe au corps cette joie intellectuelle ne peut guère manquer d’être accompagnée de celle qui est une passion ;

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 141.

 Il est évident aussi que la joie ne peut manquer d’être bonne, ni la tristesse d’être mauvaise, au regard de l’âme, parce que c’est en la dernière que consiste toute l’incommodité que l’âme reçoit du mal, et en la première que consiste toute la jouissance du bien qui lui appartient.

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 144.

 Or, comme j’ai tantôt dit qu’il est toujours bon lorsqu’il suit une vraie connaissance, ainsi il ne peut manquer d’être mauvais lorsqu’il est fondé sur quelque erreur.

 Outre que ce que nous désirons en cette façon ne pouvant manquer de nous réussir, puisque c’est de nous seuls qu’il dépend, nous en recevons toujours toute la satisfaction que nous en avons attendue.

  LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 153.

Ainsi je crois que la vraie générosité, qui fait qu’un homme s’estime au plus haut point qu’il se peut légitimement estimer, consiste seulement partie en ce qu’il connaît qu’il n’y a rien qui véritablement lui appartienne que cette libre disposition de ses volontés, ni pourquoi il doive être loué ou blâmé sinon pour ce qu’il en use bien ou mal, et partie en ce qu’il sent en soi-même une ferme et constante résolution d’en bien user, c’est-à-dire de ne manquer jamais de volonté pour entreprendre et exécuter toutes les choses qu’il jugera être les meilleures.

  LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 170.

 c’est pourquoi elle n’est pas une passion, si ce n’est que la crainte qu’on a de manquer en son choix en augmente l’incertitude.

  Correspondance, année 1629, A Monsieur FERRIER, D’Amsterdam 18 juin 1629 ( ?).

 mais si vous êtes en doute de venir, venez plutôt tout nu que d’y manquer.

  Correspondance, année 1630, A Monsieur *** (ISAAC BEECKMAN), 17 octobre 163O.

 Mais je vous ai démontré sa converse dans l’ellipse, et vous ai aussi expliqué en même temps certains théorèmes d’où elle pouvait si facilement être déduite que, pour peu que l’on y prit garde, on ne pouvait manquer de la rencontrer.

  Correspondance, année 1638, REPONSE DE Monsieur DESCARTES, 12 janvier 1638 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars, avril ou mai 1638).

 Et ceux qui se sont assurés de son existence par le chemin que j’ai montré, ne pourront manquer de le reconnaître pour tel.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 27 mai 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 17 mai 1638).

 mais je ne vois pas qu’il y est de quoi faire tant de bruit d’avoir trouvé une chose qui est si facile, que quiconque sait tant soit peu de géométrie ne peut manquer de la trouver, pourvu qu’il la cherche :

 il sait très bien l’arithmétique, et assez de ma méthode pour apprendre de soi-même tout ce qui lui peut manquer dans les autres parties de mathématiques.

  Correspondance, année 1640, A MONSIEUR ***, Sans date. (Les éditions contemporaines datent une partie de cette lettre du 14 novembre 1640).

Encore que la principale raison qui m’a fait vous importuner pour l’adresse de mes rêveries de métaphysique soit que j’ai recherché cette occasion pour les pouvoir soumettre à votre censure, et vous prier de m’en apprendre votre jugement, si est-ce que, pensant aux affaires infinies qui, si elles ne sont pas suffisantes pour vous occuper, ne peuvent au moins manquer de vous interrompre, j’appréhende bien fort que vous n’y puissiez prendre de goût ni de plaisir, à cause que je me persuade pas qu’il soit possible d’y en prendre aucun, je dirais, à méditer sur les mêmes matières que j’ai traitées, si je ne craignais par là de vous en dégoûter de telle sorte que vous ne daignassiez les regarder ;

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 6 décembre 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de décembre 1640, sans indiquer un jour précis.).

Je ne puis manquer de vous renvoyer la lettre française du P.

  Correspondance, année 1641, A MONSIEUR*** (A L’ABBÉ DE LAUNAY), 15 juillet 1641. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 juillet 1641).

 Au lieu qu’en bien examinant la physique, on y peut réduire toutes les choses qui tombent sous la connaissance de l’entendement, à si peu de genres, et desquels nous avons des notions si claires et si distinctes les unes des autres, qu’après les avoir considérées, il ne me semble pas qu’on puisse manquer à reconnaître si, lorsque nous concevons une chose sans une autre, cela se fait seulement par une abstraction de notre esprit, ou bien à cause que ces choses sont véritablement diverses.

  Correspondance, année 1642, A MONSIEUR *** (Monsieur de Zuytlichem), 8 octobre 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 octobre 1642.).

 Je sais que vous avez beaucoup d’affection pour vos proches, et que leur perte ne peut manquer de vous être extrêmement sensible ;

  Correspondance, année 1643, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, 15 MAI 1643. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 21 mai 1643).

 Car, lorsque nous voulons expliquer quelque difficulté par le moyen d’une notion qui ne lui appartient pas, nous ne pouvons manquer de nous méprendre ;

  Correspondance, année 1644, A UN R. P. JESUITE (P. CHARLET), 1er Octobre 1644.

 Je vois même que ceux qui ont le sens commun assez bon, et qui ne sont point encore imbus d’opinions contraires, sont tellement portés à les embrasser, qu’il y a apparence qu’elles ne pourront manquer, avec le temps, d’être reçues de la plupart des hommes, et j’ose même dire des mieux sensés.

  Correspondance, année 1644, A MADAME ELISABETH, PRINCESSE PALATINE, 10 juillet 1644.

 Mais je ne pourrais manquer d’être extrêmement triste, si je pensais que l’indisposition de votre Altesse durât encore ;

  Correspondance, année 1645, A UN SEIGNEUR (NEWCASTLE), octobre 1645.

 Ainsi on ne peut manquer d’avoir ce sentiment, lorsqu’il n’y a aucunes viandes dans l’estomac, si ce n’est qu’il y ait des obstructions qui empêchent cette liqueur d’y entrer, ou bien quelques humeurs froides et gluantes qui émoussent sa force, ou bien que, le tempérament du sang étant corrompu, la liqueur qu’il envoie en l’estomac soit d’autre nature qu’à l’ordinaire (et c’est toujours quelqu’une de ces causes qui ôte l’appétit aux malades) ;

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er février 1646 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 3 novembre 1645.).

 Car, encore que la comparaison que votre altesse refuse de faire à son avantage, puisse assez être vérifiée par l’expérience, c’est toutefois une vertu si louable de juger favorablement des autres, et elle s’accorde si bien avec la générosité qui vous empêche de vouloir mesurer la portée de l’esprit humain par l’exemple du commun des hommes, que je ne puis manquer d’estimer extrêmement l’une et l’autre.

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 septembre 1646.

C’est au regard de tels princes qu’il a pu dire, au chapitre III qu’ils ne sauraient manquer d’être haïs de plusieurs ;

 car il ne le saurait être tant, que la réputation de ne manquer point à faire ce qu’il a promis lui est utile, et il ne peut acquérir cette réputation que par de telles occasions, où il y va pour lui de quelque perte ;

  Correspondance, année 1649, A Monsieur CLERSELIER, 15 avril 1649. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 23 avril 1649.).

 car j’ai été négligent à le revoir et y ajouter les choses que vous avez jugé y manquer, lesquelles l’augmenteront d’un tiers ;

 

descartes

« TEXTE: LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE IX, De l'origine et du cours des planètes et des comètes en général, et en particulier des comètes. DESCARTES Car si d'abord elles se sont mues plus vite que cette Matière, n'ayant pu manquer de la pousser en la rencontrant en leur chemin,elles ont dû en peu de temps lui transférer une partie de leur agitation, et si au contraire elles n'ont eu en elles-mêmes aucuneinclination à se mouvoir, néanmoins, étant environnées de toutes parts de cette matière du ciel, elles ont dû nécessairement suivreson cours : TEXTE: LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE XII, Du flux et du reflux de la mer.

DESCARTES et considérez que cette matière du ciel ayant moins d'espace entre o et 6 pour y passer, qu'elle n'en aurait entre B et 6 (si la lunen'occupait point l'espace qui est entre o et B), et par conséquent s'y devant mouvoir un peu plus vite, elle ne peut manquer d'avoirla force de pousser quelque peu toute la terre vers D, en sorte que son centre T s'éloigne, comme vous voyez, quelque peu dupoint M, qui est le centre du petit ciel ABCD : TEXTE: MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Cinquième. DESCARTES parce qu'en même temps j'ai reconnu aussi que toutes choses dépendent de lui, et qu'il n'est point trompeur, et qu'en suite decela j'ai jugé que tout ce que je conçois clairement et distinctement ne peut manquer d'être vrai : TEXTE: LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, LETTRE DE L'AUTEUR A CELUI QUI A TRADUIT LE LIVRE, LAQUELLE PEUT SERVIR ICI DE PREFACE. DESCARTES ainsi, lorsqu'on a de vrais principes en philosophie, on ne peut manquer en les suivant de rencontrer parfois d'autres vérités ; TEXTE: LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art.

49. DESCARTES tout de même quand on dit qu'il est impossible qu'une même chose soit et ne soit pas en même temps, que ce qui a été fait nepeut n'être pas fait, que celui qui pense ne peut manquer d'être ou d'exister pendant qu'il pense et quantité d'autres semblables, cesont seulement des vérités, et non pas des choses qui soient hors de notre pensée, et il y en a si grand nombre de telles qu'il seraitmalaisé de les dénombrer, mais aussi n'est-il pas nécessaire, parce que nous ne saurions manquer de les savoir lorsque l'occasionse présente de penser à elles, et que nous n'avons point de préjugés qui nous aveuglent. TEXTE: LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

1. DESCARTES mais que nous pouvons bien manquer, au contraire, si nous supposons en eux quelques bornes ou quelques limites, dont nousn'ayons aucune connaissance certaine. TEXTE: LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

73. DESCARTES Et il faut ici remarquer que ce corps ne peut manquer d'être rond ; TEXTE: LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

87. DESCARTES Par exemple, si nous pensons que les petites boules ABC sont trois de ces parties du second élément, et que les deux premièresA et B qui se touchent au point G ne se meuvent chacune qu'autour de son propre centre, pendant que la troisième C, qui touchela première au point E, roule sur la superficie de cette première d'E vers I jusqu'à ce que son point D aille rencontrer le point F de. »

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