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Le mot "obscur" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 21/07/2010

Extrait du document

descartes

 

Règles pour la direction de l'esprit, Règle deuxième.

 En effet, chacun se donne plus hardiment le droit de deviner dans un sujet obscur que dans un sujet clair, et il est bien plus facile d'avoir sur une question quelconque quelques idées vagues, que d'arriver à la vérité même sur la plus facile de toutes.

  Règles pour la direction de l'esprit, Règle troisième.

 ce qui n'empêche pas que les vérités de la révélation ne soient les plus certaines de toutes nos connaissances, car la foi qui les fonde est, comme dans tout ce qui est obscur, un acte non de l'esprit, mais de la volonté, et si elle a dans l'intelligence humaine un fondement quelconque, c'est par l'une des deux voies dont j'ai parlé qu'on peut et qu'on doit le trouver, ainsi que je le montrerai peut-être quelque jour avec plus de détails.

  Règles pour la direction de l'esprit, Règle cinquième.

 mais parce que l'ordre qu'on exige ici est assez obscur et assez embarrassé pour que tous ne puissent reconnaître quel il est, il est à craindre qu'en voulant le suivre on ne s'égare, à moins qu'on n'observe soigneusement ce qui sera exposé dans la règle suivante.

  Règles pour la direction de l'esprit, Règle neuvième.

 Or il faut remarquer que ceux qui savent véritablement reconnaissent avec une égale facilité la vérité, soit qu'ils l'aient trouvée dans un sujet simple ou obscur.

  Règles pour la direction de l'esprit, Règle dixième.

 En effet, comme ils n'ont rien d'obscur, et qu'ils sont parfaitement à la portée de l'intelligence humaine, ils nous montrent distinctement des systèmes innombrables, divers entre eux, et néanmoins réguliers.

  DISCOURS DE LA METHODE, Seconde Partie.

 et on s'est tellement assujetti en la dernière à certaines règles et à certains chiffres, qu'on en a fait un art confus et obscur qui embarrasse l'esprit, au lieu d'une science qui le cultive.

  DISCOURS DE LA METHODE, Quatrième partie.

 En sorte que si nous en avons assez souvent qui contiennent de la fausseté, ce ne peut être que de celles qui ont quelque chose de confus et obscur, à cause qu'en cela elles participent du néant, c'est-à-dire qu'elles ne sont en nous ainsi confuses qu'à cause que nous ne sommes pas tout parfaits.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS SIXIEME, DE LA VISION.

 Ce que vous croirez facilement, si vous remarquez qu'il semble à ceux qui reçoivent quelque blessure dans l'oeil, qu'ils voient une infinité de feux et d'éclairs devant eux, nonobstant qu'ils ferment les yeux, ou bien qu'ils soient en lieu fort obscur ;

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS SEPTIEME, DES MOYENS DE PERFECTIONNER LA VISION.

 ou bien en regardant au travers d'un crêpe ou de quelque autre tel corps un peu obscur, et qui ne laisse entrer en l'oeil qu'autant de rayons de chaque partie de l'objet qu'il en est besoin pour mouvoir le nerf optique sans le blesser.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS NEUVIEME, LA DESCRIPTION DES LUNETTES.

 Et ce bras doit aussi soutenir, autour de cet objet, quelque corps noir et obscur, comme HH, justement de la grandeur du verre NOPR, afin qu'il empêche qu'aucuns des rayons du soleil ne tombent directement sur ce verre ;

 Seulement vous veux-je encore avertir que ces lunettes ne pouvant être appliquées qu'à un seul oeil, il sera mieux de bander l'autre, ou le couvrir de quelque voile fort obscur, afin que sa prunelle demeure la plus ouverte qu'il se pourra, que de le laisser exposé à la lumière, ou de le fermer par l'aide des muscles qui meuvent ces paupières ;

 De plus il ne sera pas inutile non seulement d'appuyer cette lunette tout contre l'oeil, en sorte qu'il ne puisse venir vers lui aucune lumière que par elle, mais aussi d'avoir auparavant attendri sa vue en se tenant en lieu obscur, et d'avoir l'imagination disposée comme pour regarder des choses fort éloignées et fort obscures, afin que la prunelle s'ouvre d'autant plus, et qu'ainsi on en puisse voir un objet d'autant plus grand.

  LES METEORES, DISCOURS SECOND, DES VAPEURS ET DES EXHALAISONS.

 Car comment se pourrait-il faire sans miracle qu'en temps chaud et en plein midi, le soleil, donnant sur un lac ou un marais, manquât d'en élever beaucoup de vapeurs, vu qu'on remarque même que pour lors les eaux se dessèchent et se diminuent beaucoup davantage qu'elles ne font en temps froid et obscur ?

  LES METEORES, DISCOURS HUITIEME, DE L'ARC-EN-CIEL.

 car, sitôt que je mettais un corps opaque ou obscur en quelque endroit des lignes AB, BC, CD, ou DE, cette couleur rouge disparaissait.

 Et quoique je couvrisse toute la boule, excepté les deux points B et D, et que je misse des corps obscurs partout ailleurs, pourvu que rien n'empêchât l'action des rayons ABCDE, elle ne laissait pas de paraître.

 Et couvrant l'une de ces deux superficies d'un corps obscur, dans lequel il y avait une ouverture assez étroite comme DE, j'ai observé que les rayons, passant par cette ouverture et de là s'allant rendre sur un linge ou papier blanc FGH, y peignent toutes les couleurs de l'arc-en-ciel ;

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE VII, Des lois de la nature de ce nouveau monde.

 Motus est actus entis in potentia, prout in potentia est, lesquels sont pour moi si obscurs, que je suis contraint de les laisser ici en leur langue parce que je ne les saurais interpréter.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE XIV, Des propriétés de la Lumière.

 Ainsi que les objets opaques ou obscurs, qui sont dans une chambre, y peuvent être vus par le moyen des rayons que le flambeau qui y éclaire envoie vers eux et qui retournent de là vers les yeux des regardants.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Sixième.

 De même aussi, quoiqu'il y ait des espaces dans lesquels je ne trouve rien qui excite et meuve mes sens, je ne dois pas conclure pour cela que ces espaces ne contiennent en eux aucun corps, mais je vois que, tant en ceci qu'en plusieurs autres choses semblables, j'ai accoutumé de pervertir et confondre l'ordre de la nature, parce que ces sentiments ou perceptions des sens n'ayant été mises en moi que pour signifier à mon esprit quelles choses sont convenables ou nuisibles au composé dont il est partie, et jusque-là étant assez claires et assez distinctes, je m'en sers néanmoins comme si elles étaient des règles très certaines, par lesquelles je pusse connaître immédiatement l'essence et la nature des corps qui sont hors de moi, de laquelle toutefois elles ne me peuvent rien enseigner que de fort obscur et confus.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA SECONDE MÉDITATION.

Ce que j'ai dit de l'imagination est assez clair si l'on y veut prendre garde, mais ce n'est pas merveille si cela semble obscur à ceux qui ne méditent jamais et ne font aucune réflexion sur ce qu'ils pensent.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, A LA SERENISSIME PRINCESSE ELISABETH.

 Car il y en a plusieurs qui les trouvent très obscurs, même entre les meilleurs esprits et les plus doctes ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 30.

 et si nous apercevons quelque chose par nos sens, soit en veillant, soit en dormant, pourvu que nous séparions ce qu'il y aura de clair et de distinct en la notion que nous aurons de cette chose de ce qui sera obscur et confus, nous pourrons facilement nous assurer de ce qui sera vrai.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 47.

 Mais afin que nous puissions maintenant nous en délivrer sans beaucoup de peine, je ferai ici un dénombrement de toutes les notions simples qui composent nos pensées, et séparerai ce qu'il y a de clair en chacune d'elles, et ce qu'il y a d'obscur ou en quoi nous pouvons faillir.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 51.

Pour ce qui est des choses que nous considérons comme ayant quelque existence, il est besoin que nous les examinions ici l'une après l'autre, afin de distinguer ce qui est obscur d'avec ce qui est évident en la notion que nous avons de chacune.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 68.

Mais afin que nous puissions distinguer ici ce qu'il y a de clair en nos sentiments d'avec ce qui est obscur nous remarquerons en premier lieu que nous connaissons clairement et distinctement la douleur, la couleur et les autres sentiments, lorsque nous les considérons simplement comme des pensées ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 52.

 Car, voyant que le soleil et les étoiles fixes envoient vers nous de la lumière, que les cieux lui donnent passage, et que la terre, les planètes et les comètes la rejettent et la font réfléchir, il me semble que j'ai quelque raison de me servir de ces trois différences, être lumineux, être transparent et être opaque ou obscur, qui sont les principales qu'on puisse rapporter au sens de la vue, pour distinguer les trois éléments de ce monde visible.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 118.

 et enfin, si quelqu'un des tourbillons voisins devient notablement plus grand et plus fort que les autres, comme, par exemple, si le tourbillon H s'augmente tant qu'il étende sa superficie jusqu'à la ligne 5 6 7, alors il emportera facilement avec soi tout cet astre C, lequel ne sera plus liquide et lumineux, mais dur et obscur, ou opaque, ainsi qu'une comète ou une planète.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 2.

 mais que les moins subtiles parties de sa matière, s'attachant peu à peu les unes aux autres, se sont assemblées sur sa superficie et y ont composé des nuages, ou autres corps plus épais et obscurs, semblables aux taches qu'on voit continuellement être produites et peu après dissipées sur la superficie du soleil, et que ces corps obscurs étant aussi dissipés peu de temps après qu'ils avaient été produits, les parties qui en restaient, et qui, étant plus grosses que celles des deux premiers éléments, avaient la forme du troisième, se sont confusément entassées autour de cette terre, et, l'environnant de toutes parts, ont composé un corps presque semblable à l'air que nous respirons ;

 puis enfin que cet air étant devenu fort grand et épais, les corps obscurs qui continuaient à se former sur la superficie de la terre n'ont pu si facilement qu'auparavant y être détruits, de façon qu'ils l'ont peu à peu toute couverte et offusquée ;

 et même que peut-être plusieurs couches de tels corps s'y sont entassées l'une sur l'autre, ce qui a tellement diminué la force du tourbillon qui la contenait qu'il a été entièrement détruit, et que la terre avec l'air et les corps obscurs qui l'environnaient est descendue vers le soleil jusqu'à l'endroit où elle est à présent.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 4.

Car la seconde ou moyenne région, qui est ici marquée M, est remplie d'un corps fort opaque ou obscur, et fort solide ou serré, en sorte qu'il ne contient aucuns pores plus grands que ceux qui donnent passage aux parties cannelées de la matière du premier élément ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 16.

 mais, au contraire, que tous ceux-là sont opaques ou obscurs dont les parties ont été jointes par quelque force étrangère qui n'obéissait pas au mouvement de la matière du ciel ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 30.

 en sorte que, bien que les rayons du soleil ne passent point plus avant que jusqu'à la première superficie des corps terrestres qui sont opaques ou obscurs, toutefois, à cause qu'il y a toujours une moitié de la terre qui est échauffée par le soleil en même temps, sa chaleur parvient jusqu'aux plus basses parties du troisième élément qui composent sa seconde ou moyenne région.

  Correspondance, année 1630, AU R. P. MERSENNE, 25 février 1630.

 comme le miroir b peut être en un autre lieu obscur ;

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 27 mai 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 17 mai 1638).

 car pour ceux-ci ils n'en n'ont que faire, et je suis expressément rendu un peu obscur en quelques endroits, afin que telles gens ne se pussent vanter d'avoir su sans moi les mêmes choses que j'ai écrites.

  Correspondance, année 1638, RÉPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORIN, 13 juillet 1638.

 Toutefois je vous prie de croire que je n'ai point tâché de me renfermer et barricader dans des termes obscurs, de crainte d'être surpris, comme il semble que vous avez cru, et que si j'ai quelque habitude aux démonstrations des mathématiques, comme vous me faites l'honneur de m'écrire, il est plus probable qu'elles doivent m'avoir appris à découvrir la vérité, qu'à la déguiser.

 Le même que j'ai mis touchant la lumière en cette page 159, est encore plus clairement en la page 6, ligne 27, et, ne me semble rien contenir qui soit obscur ou ambigu.

  Correspondance, année 1638, A UN R. P. JESUITE, 24 janvier 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1638).

 Il est vrai que j'ai été trop obscur en ce que j'ai écrit de l'existence de Dieu dans ce traité de la Méthode, et bien que ce soit la pièce la plus importante, j'avoue que c'est la moins élaborée de tout l'ouvrage ;

  Correspondance, année 1639, A MONSIEUR *** (DESARGUES), 4 janvier 1639. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 19 juin 1639.

Pour votre façon de considérer les lignes parallèles, comme si elles s'assemblaient à un but à distance infinie, afin de les comprendre sous le même genre que celles qui tendent à un point, elle est fort bonne, pourvu que vous vous en serviez, comme je m'assure que vous faites, pour donner à entendre ce qui est obscur en l'une de ces espèces par le moyen de l'autre où il est plus clair, et non au contraire.

  Correspondance, année 1641, Au R. P. MERSENNE , 8 janvier 1641 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 31 décembre 1640.).

 Mais il ne me semble pas obscur, de la façon qu'il est, et on trouvera mille endroits dans Cicéron qui le sont plus.

  Correspondance, année 1644, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, 20 juillet 1644. (Les éditions contemporaines retiennent comme date Août 1644).

 mais je crains que ce que j'ai mis, au reste du livre, ne soit plus douteux et plus obscur, puisque votre altesse y trouve des difficultés.

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 1er février 1647.

 Et il n'y a rien en tous ces mouvements de sa volonté qui lui fût obscur, ni dont elle n'eût une très parfaite connaissance, pourvu qu'elle fît réflexion sur ses pensées.

 

descartes

« exposé à la lumière, ou de le fermer par l'aide des muscles qui meuvent ces paupières ; De plus il ne sera pas inutile non seulement d'appuyer cette lunette tout contre l'oeil, en sorte qu'il ne puisse venir vers lui aucunelumière que par elle, mais aussi d'avoir auparavant attendri sa vue en se tenant en lieu obscur, et d'avoir l'imagination disposéecomme pour regarder des choses fort éloignées et fort obscures, afin que la prunelle s'ouvre d'autant plus, et qu'ainsi on en puissevoir un objet d'autant plus grand. LES METEORES, DISCOURS SECOND, DES VAPEURS ET DES EXHALAISONS. Car comment se pourrait-il faire sans miracle qu'en temps chaud et en plein midi, le soleil, donnant sur un lac ou un marais,manquât d'en élever beaucoup de vapeurs, vu qu'on remarque même que pour lors les eaux se dessèchent et se diminuentbeaucoup davantage qu'elles ne font en temps froid et obscur ? LES METEORES, DISCOURS HUITIEME, DE L'ARC-EN-CIEL. car, sitôt que je mettais un corps opaque ou obscur en quelque endroit des lignes AB, BC, CD, ou DE, cette couleur rougedisparaissait. Et quoique je couvrisse toute la boule, excepté les deux points B et D, et que je misse des corps obscurs partout ailleurs, pourvuque rien n'empêchât l'action des rayons ABCDE, elle ne laissait pas de paraître. Et couvrant l'une de ces deux superficies d'un corps obscur, dans lequel il y avait une ouverture assez étroite comme DE, j'aiobservé que les rayons, passant par cette ouverture et de là s'allant rendre sur un linge ou papier blanc FGH, y peignent toutes lescouleurs de l'arc-en-ciel ; LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE VII, Des lois de la nature de ce nouveau monde. Motus est actus entis in potentia, prout in potentia est, lesquels sont pour moi si obscurs, que je suis contraint de les laisser ici enleur langue parce que je ne les saurais interpréter. LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE XIV, Des propriétés de la Lumière. Ainsi que les objets opaques ou obscurs, qui sont dans une chambre, y peuvent être vus par le moyen des rayons que leflambeau qui y éclaire envoie vers eux et qui retournent de là vers les yeux des regardants. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Sixième. De même aussi, quoiqu'il y ait des espaces dans lesquels je ne trouve rien qui excite et meuve mes sens, je ne dois pas conclurepour cela que ces espaces ne contiennent en eux aucun corps, mais je vois que, tant en ceci qu'en plusieurs autres chosessemblables, j'ai accoutumé de pervertir et confondre l'ordre de la nature, parce que ces sentiments ou perceptions des sensn'ayant été mises en moi que pour signifier à mon esprit quelles choses sont convenables ou nuisibles au composé dont il estpartie, et jusque-là étant assez claires et assez distinctes, je m'en sers néanmoins comme si elles étaient des règles très certaines,par lesquelles je pusse connaître immédiatement l'essence et la nature des corps qui sont hors de moi, de laquelle toutefois ellesne me peuvent rien enseigner que de fort obscur et confus. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA SECONDE MÉDITATION. Ce que j'ai dit de l'imagination est assez clair si l'on y veut prendre garde, mais ce n'est pas merveille si cela semble obscur à ceuxqui ne méditent jamais et ne font aucune réflexion sur ce qu'ils pensent. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, A LA SERENISSIME PRINCESSE ELISABETH.. »

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