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Le mot "pardon" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 13/08/2010

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descartes

Correspondance, année 1637, AU R. P. MERSENNE, Fin avril 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du début de juin 1637.).

Je suis extrêmement marri d’avoir écrit quelque chose en mes dernières qui vous ait déplu, je vous en demande pardon, mais je vous assure et vous proteste que je n’ai eu aucun dessein de me plaindre en ces lettres-là, que du trop de soin que vous preniez pour m’obliger, et de votre grande bonté, laquelle me faisait craindre ce que vous-même m’avez mandé depuis être arrivé, savoir que vous eussiez mis le livre entre les mains de quelqu’un, qui le retînt par devers lui pour le lire, sans demander le privilège ;

  Correspondance, année 1639, A MONSIEUR *** (DESARGUES), 4 janvier 1639. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 19 juin 1639.

 Mais je vous demande pardon, si le zèle m’a emporté à vous écrire si librement toutes mes pensées, et je vous prie de me croire, etc.

  Correspondance, année 1646, A MONSIEUR *** (A HUYGENS), Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646).

 car, outre que, le criminel étant absent, tout ce qu’on lui peut faire n’est que de l’empêcher de revenir dans le pays, et ainsi punir sa femme et ses enfants plus que lui, j’apprends qu’il y a quantité d’autres paysans en ces provinces, qui ont commis des meurtres moins excusables et dont la vie est moins innocente, qui ne laissent pas d’y demeurer, sans avoir aucun pardon de son altesse (et le mort était de ce nombre), ce qui me fait croire que, si on commençait par mon voisin à faire un exemple, ceux qui sont plus accoutumés que lui à tirer le couteau, diraient qu’il n’y a que les innocents et les idiots qui tombent entre les mains de la justice, et seraient confirmés par là en leur licence.

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