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Le mot "parent" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 13/08/2010

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descartes

MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Troisième.

 Peut-être de moi-même, ou de mes parents, ou bien de quelques autres causes moins parfaites que Dieu ;

Mais peut-être que cet être-là, duquel je dépends, n’est pas Dieu, et que je suis produit, ou par mes parents, ou par quelques autres causes moins parfaites que lui ?

Enfin, pour ce qui regarde mes parents, desquels il semble que je tire ma naissance, encore que tout ce que j’en ai jamais pu croire soit véritable, cela ne fait pas toutefois que ce soit eux qui me conservent, ni même qui m’aient fait et produit en tant que je suis une chose qui pense, n’y ayant aucun rapport entre l’action corporelle, par laquelle j’ai coutume de croire qu’ils m’ont engendré, et la production d’une telle substance :

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA TROISIEME MÉDITATION.

 Or, il ne s’agit ici que de ces sortes de causes, à savoir, de celles qui donnent et conservent l’être à leurs effets, et non pas de celles de qui les effets ne dépendent qu’au moment de leur production, comme sont les parents ;

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 juin 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 15 septembre 1645.).

 toutefois avec mesure et discrétion, car on aurait tort de s’exposer à un grand mal, pour procurer seulement un petit bien à ses parents ou à son pays ;

Correspondance, année 1646, A MONSIEUR *** (A HUYGENS), Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646).

 Ses parents ont dessein d’avoir recours à la clémence de Son Altesse, afin de tâcher d’obtenir sa grâce, et ils ont désiré aussi que je vous en écrivisse, pour vous supplier de vouloir seconder leur requête d’un mot favorable, en cas que l’occasion s’en présente.

 Aussi lui fut-il pardonné par tous les principaux parents du mort, au jour même qu’ils étaient assemblés pour le mettre en terre.

  Correspondance, année 1648, A MONSIEUR ***, 1er avril 1648. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars ou avril 1648.).

 Mais je vous supplie très humblement de trouver bon que je vous dise que je ne puis douter que vous n’ayez dorénavant beaucoup de bonne volonté pour moi, non point pour aucun mérite que je prétende avoir, mais parce que vous m’avez déjà fait plus de bien que la plupart de tous les parents ou amis que j’ai jamais eus ;

 

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