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Le mot "trouble" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 12/08/2010

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descartes

LA DIOPTRIQUE, DISCOURS CINQUIEME, DES IMAGES QUI SE FORMENT SUR LE FOND DE L'OEIL.

 et enfin de ce que, tant les petits filets EN que le dedans de la peau EF étant de couleur noire, et la chambre P toute fermée et obscure, il ne vient d'ailleurs que des objets VXY, aucune lumière qui trouble l'action de ces rayons.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS SEPTIEME, DES MOYENS DE PERFECTIONNER LA VISION.

Que si quelquefois la lumière qui vient des objets est trop forte, il sera bien aisé de l'affaiblir en couvrant tout autour les extrémités du verre qui est à l'entrée du tuyau, ce qui vaudra mieux que de mettre au-devant quelques autres verres plus troubles ou colorés, ainsi que plusieurs ont coutume de faire pour regarder le soleil :

  LES METEORES, DISCOURS HUITIEME, DE L'ARC-EN-CIEL.

 Ce que je ne saurais juger être arrivé que par la réflexion des rayons du soleil donnant sur l'eau de la mer, ou de quelque lac, Comme si, venant de la partie du ciel SS, ils tombent sur l'eau DAE, et de là, se réfléchissent vers la pluie CF, l'oeil B verra l'arc FF, dont le centre est au point C, en sorte que, CB étant prolongée jusques à A, et AS passant par le centre du soleil, les angles SAD et BAE soient égaux, et que l'angle CBF soit d'environ 42 degrés, Toutefois, il est aussi requis à cet effet, qu'il n'y ait point du tout de vent qui trouble la surface de l'eau vers E, et peut-être avec cela qu'il y ait quelque nue, comme G qui empêche que la lumière du soleil, allant en ligne droite vers la pluie, n'efface celle que cette eau E y envoie ;

  L'HOMME.

 ou si elles y manquent, étant contraintes de retourner vers les petits tuyaux a, a, qui sont en la superficie intérieure du cerveau, elles causent aussitôt un éblouissement, ou vertige, qui trouble les fonctions de l'imagination.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 142.

 ou enfin, s'il est si violent qu'il trouble leur juste situation, elles ne composent pas de l'acier, mais seulement du fer commun.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 183.

 et enfin, le feu étant assez fort trouble l'ordre des parties du fer ou de l'aimant en les agitant, et même il peut être si violent qu'il change aussi la figure de leurs pores.

  LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 148.

Or, d'autant que ces émotions intérieures nous touchent de plus près, et ont par conséquent, beaucoup plus de pouvoir sur nous que les passions, dont elles diffèrent, qui se rencontrent avec elles, il est certain que, pourvu que notre âme ait toujours de quoi se contenter en son intérieur, tous les troubles qui viennent d'ailleurs n'ont aucun pouvoir de lui nuire ;

  LES PASSIONS DE L'AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 174.

 Et la peur ou l'épouvante qui est contraire à la hardiesse, n'est pas seulement une froideur, mais aussi un trouble et un étonnement de l'âme qui lui ôte le pouvoir de résister aux maux qu'elle pense être proches.

  Correspondance, année 1641, A MONSIEUR ***, 10 JANVIER 1641 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mi-janvier 1641.).

 Enfin, Monsieur, toutes nos afflictions, quelles qu'elles soient, ne dépendent que fort peu de raisons auxquelles nous les attribuons, mais seulement de l'émotion et du trouble intérieur que la nature excite en nous-mêmes ;

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er avril 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de juin 1645.).

 Je sais bien qu'il est presque impossible de résister aux premiers troubles que les nouveaux malheurs excitent en nous, et même que ce sont ordinairement les meilleurs esprits dont les passions sont plus violentes et agissent plus fort sur leurs corps ;

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er juin 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1er septembre 1645.).

 Enfin, on peut dire généralement qu'il n'y a aucune chose qui nous puisse entièrement ôter le moyen de nous rendre heureux, pourvu qu'elle ne trouble point notre raison ;

  Correspondance, année 1648, A MONSIEUR ***, 1er avril 1648. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars ou avril 1648.).

Comparez maintenant ces deux connaissances, et voyez s'il y a quelque chose de pareil, en cette perception trouble et douteuse, qui nous coûte beaucoup de travail et dont encore ne jouissons-nous que par moments après que nous l'avons acquise, à une lumière pure, constante, claire, certaine, sans peine, et toujours présente.

  Correspondance, année 1649, A Monsieur CHANUT, 31 mars 1649.

 Mais, lorsque j'ai été là, les troubles inopinément survenus, ont fait qu'au lieu de voir quelques effets de ce qu'on m'avait promis, j'ai trouvé qu'on avait fait payer par l'un de mes proches les expéditions des lettres qu'on m'avalt envoyées et que je lui en devais rendre l'argent ;

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« juin 1645.). Je sais bien qu'il est presque impossible de résister aux premiers troubles que les nouveaux malheurs excitent en nous, et mêmeque ce sont ordinairement les meilleurs esprits dont les passions sont plus violentes et agissent plus fort sur leurs corps ; Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1 er juin 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1 er septembre 1645.). Enfin, on peut dire généralement qu'il n'y a aucune chose qui nous puisse entièrement ôter le moyen de nous rendre heureux,pourvu qu'elle ne trouble point notre raison ; Correspondance, année 1648, A MONSIEUR ***, 1 er avril 1648.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars ou avril 1648.). Comparez maintenant ces deux connaissances, et voyez s'il y a quelque chose de pareil, en cette perception trouble et douteuse,qui nous coûte beaucoup de travail et dont encore ne jouissons-nous que par moments après que nous l'avons acquise, à unelumière pure, constante, claire, certaine, sans peine, et toujours présente. Correspondance, année 1649, A Monsieur CHANUT, 31 mars 1649. Mais, lorsque j'ai été là, les troubles inopinément survenus, ont fait qu'au lieu de voir quelques effets de ce qu'on m'avait promis,j'ai trouvé qu'on avait fait payer par l'un de mes proches les expéditions des lettres qu'on m'avalt envoyées et que je lui en devaisrendre l'argent ;. »

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