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Le mot "vapeur" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 14/07/2010

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DISCOURS DE LA METHODE, Cinquième partie.

Puis aussi on connaît de là que le vrai usage de la respiration est d'apporter assez d'air frais dans le poumon pour faire que le sang qui y vient de la concavité droite du coeur, où il a été raréfié et comme changé en vapeurs, s'y épaississe et convertisse en sang derechef, avant que de retomber dans la gauche, sans quoi il ne pourrait être propre à servir de nourriture au feu qui y est ;

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS SIXIEME, DE LA VISION.

à savoir quand quelques vapeurs, remuant leur cerveau, disposent celles de ses parties qui ont coutume de servir à la vision, en même façon que feraient ces objets, s'ils étaient présents, Puis, à cause que les impressions, qui viennent de dehors, passent vers le sens commun par l'entremise des nerfs, si la situation de ces nerfs est contrainte par quelque cause extraordinaire, elle peut faire voir les objets en d'autres lieux qu'ils ne sont.

  LES METEORES, DISCOURS PREMIER, DE LA NATURE DES CORPS TERRESTRES.

Je parlerai en ce premier discours de la nature des Corps terrestres en général, afin de pouvoir mieux expliquer dans le suivant celle des exhalaisons et des vapeurs.

Puis à cause que ces vapeurs s'élevant de l'eau de la mer forment quelquefois du sel au-dessus de sa superficie, je prendrai de là occasion de m'arrêter un peu à le décrire, et d'essayer en lui si on peut connaître les formes de ces corps que les philosophes disent être composés des éléments par un mélange parfait, aussi bien que celles des météores, qu'ils disent n'en être composés que par un mélange imparfait.

Après cela, conduisant les vapeurs par l'air, j'examinerai d'où viennent les vents ;

 

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« nommée veine, s'exhalent et vont dans la grande artère. ce qui fait que leurs vapeurs peuvent monter facilement par le gosier vers la bouche, et y composer la salive. LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, Chapitre III, De la dureté et la liquidité. Et après avoir remarqué les plus grands qui font les jours, les mois et les années, je prends garde que les vapeurs de la terre necessent point de monter vers les nuées et d'en descendre, que l'air est toujours agité par les vents, que la mer n'est jamais enrepos, que les fontaines et les rivières coulent sans cesse, que les plus fermes bâtiments tombent enfin en décadence, que lesplantes et les animaux ne font que croître ou se corrompre, bref qu'il n'y a rien, en aucun lieu, qui ne se change. LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE V, Du nombre des éléments et de leurs qualités. Les philosophes assurent qu'il y a, au-dessus des nuées, un certain air beaucoup plus subtil que le nôtre, et qui n'est pas composédes vapeurs de la terre comme lui, mais qui fait un élément à part. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Première Méditation. Si ce n'est peut-être que je me compare à certains insensés, de qui le cerveau est tellement troublé et offusqué par les noiresvapeurs de la bile, qu'ils assurent constamment qu'ils sont des rois, lorsqu'ils sont très pauvres ; MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Seconde. je ne suis point un vent, un souffle, une vapeur, ni rien de tout ce que je puis feindre et imaginer, puisque j'ai supposé que tout celan'était rien, et que, sans changer cette supposition, je trouve que je ne laisse pas d'être certain que je suis quelque chose. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA SIXIEME MÉDITATION. et je ne crois pas que cette pensée puisse tomber en l'esprit d'un autre que vous, Au reste, j'ai fait voir clairement dans la secondeMéditation que l'esprit pouvait être conçu comme une substance existante, auparavant même que nous sachions s'il y a au mondeaucun vent, aucun feu, aucune vapeur, aucun air, ni aucun autre corps que ce soit, pour subtil et délié qu'il puisse être ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

66. Dont la raison est que les parties de l'eau de la mer qui sont douces, étant molles et pliantes, se changent aisément en vapeurs etpassent par les chemins détournés qui sont entre les petits grains de sable et les autres telles parties de la terre extérieure ; Et les eaux de ces fontaines en s'écoulant dans la mer ne la rendent point douce, à cause que le sel qu'elles y ont laissé ens'élevant en vapeurs dans les montagnes se mêle derechef avec elles. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

71. c'est pourquoi ils rendent ces corps plus durs que ne font les exhalaisons ni les vapeurs. Au reste, à cause qu'il y a grande différence entre ces trois sortes de fumées, que je nomme vapeurs, esprits et exhalaisons, selonque leurs parties se mêlent et se joignent diversement, soit avec les petites parties des corps terrestres, soit entre elles, ellescomposent toutes les diverses sortes de pierres et autres corps qui se trouvent sous terre. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

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