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Le mot "ventricule" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 14/07/2010

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descartes

 

Correspondance, année 1637, AU R. P. MERSENNE, Fin avril 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du début de juin 1637.).

Pour ce qu'il ajoute que j'ai considéré le cerveau et l'oeil d'une bête, plutôt que d'un homme, je ne vois pas d'où il le prend, sinon peut-être que, parce qu'il sait que je ne suis pas médecin de profession, il croit que je n'en ai pas eu la commodité, comme je le veux bien avouer, ou bien parce que la figure du cerveau que j'ai mise en la Dioptrique, a été tirée après le naturel sur celui d'un mouton, duquel je sais que les ventricules et les autres parties intérieures sont beaucoup plus grandes, à raison de toute la masse du cerveau, qu'en celui d'un homme ;

  Correspondance, année 1640, A Monsieur REGIUS, 22 mai 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 24 mai.).

 1° dans le ventricule et dans les intestins, 2° dans le foie, 3° dans le coeur.

 La première se fait dans Ie ventricule et dans les intestins, lorsque la nourriture broyée par les dents et avalée par la bouche, ce qui s'entend du boire et du manger, est dissoute et convertie en chyle par la force de la chaleur que le coeur lui communique, et de l'humeur que Ies artères y ont poussée.

 Quant à la difficulté comment le coeur peut se désenfler s'il y reste une partie de sang raréfié, elle est aisée à résoudre, parce qu'il n'en reste qu'une autre très petite partie, qui ne suffit pas pour remplir les ventricules ;

 car l'effort avec lequel il sort suffirait à l'en faire tout sortir, si les valvules de la grande artère et de la veine artérieuse ne se formait avant que tout le sang fût échappé, et la plus petite quantité qui reste dans les ventricules suffit pour la fermentation.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 30 juillet 1640.

 et le septum lucidum, qui sépare les deux ventricules antérieurs, est aussi double.

 Et je n'ai pu douter que ce ne fût le même des artères qui se rendent aux intestins et au ventricule, vu qu'on voit que les purgatifs font descendre quantité d'humeurs de tout le corps par les intestins, et qu'il n'y a point d'autres voies que je sache, pour ces humeurs, que les artères.

 Or je compte ici entre les muscles, non seulement tous ceux du ventre et de la poitrine, et le diaphragme, mais aussi presque tout le corps des intestins et du ventricule ;

 

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