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L'Être Humain Est-Il Libre Ou Déterminé ?

Publié le 22/02/2012

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Depuis quelques millions d'années, l'homme a su s'ajuster à tous les changements qui se sont produits tel que: l'évolution du singe qui serait la descendance de l'homme, le changement des conditions climatiques ainsi que le développement accru du cerveau, c'est avec toutes ces améliorations que l'être humain a été en mesure de s'adapter aux changements en plus de développer les outils et les techniques nécessaires pour assurer sa continuité. Pour garantir la protection de ses intérêts personnels et pour se protéger des dangers extérieurs, l'homme a créé la société et il a choisi d'être dirigé par l'État. C'est ainsi que d'autres problèmes se sont créés comme : l'inégalité, le désir de posséder, la centralisation de soi, les mésententes et les guerres, qui causent du mal à l'homme par l'homme. La question suivante peut être perçue différemment selon la perception de chacun : l'être humain est-il fondamentalement bon ou mauvais? Selon le discours anthropologique, qui est au sens philosophique, un ensemble de propositions visant à donner une représentation adéquate de l'être humain en relatant les faits sur sa conception comme les actions qu'il a posées, son origine et les conditions dans lesquelles il a évolué. On se rend compte qu'il est difficile de prendre position au sujet de cette question. Selon Thomas Hobbes et sa conception anthropologique «À l'état nature, l'homme est un loup pour l'homme.»(Hobbes, Thomas, Léviathan, 2000, p.) car il est d'une méchanceté naturelle. À l'état de nature, il cherche à se battre pour obtenir ce qu'il désire. Tandis que de son côté, Jean-Jacques Rousseau affirme que : «Les humains ne sont pas naturellement égoïstes mais qu'ils le deviennent lorsque la raison commence à influer sur leur vie.»(Rousseau, Jean-Jacques, 100 philosophes, 2005, p.111) Selon lui, l'être humain est fondamentalement bon mais il est corrompu par la société. En se rapportant à deux conceptions différentes de l'être humain, on expliquera notre point de vue à savoir lequel entre la bonté et la vengeance est une des réactions naturelles de l'être humain. Thomas Hobbes, philosophe du 17°siècle à l'époque moderne, qui fait une grande remise en question de l'ordre social. Selon lui, pour éviter l'état de guerre interminable, l'homme a besoin d'avoir des règles et des lois car autrement il ne serait pas fait pour vivre en société. Hobbes a su se démarquer et influencer d'autres philosophes avec sa conception de l'homme. Hobbes a cité : «L'homme est né libre, et partout il est dans les fers. Tel se croit le maître des autres, qui ne laisse pas d'être plus esclave qu'eux.» (Hobbes, Thomas, 100 philosophes, 2005, p.84) Hobbes voulait démontrer à quel point l'homme est méchant à l'état naturel envers ses semblables, qu'il est dans un état de guerre de tous contre tous où règne la misère et l'instabilité. Les hommes, à l'état de nature, où il n'y a aucune loi, aucun pouvoir politique, aucune société, ils recherchent tous la même chose, la survie. Ils doivent donc prévoir le danger et attaquer avant d'être attaqués. Comme le dit Hobbes : «Les humains n'éprouvent aucun plaisir à demeurer en présence les uns des autres s'il n'y a pas de puissance capable de les tenir tous en respect. Car chacun cherche à s'assurer qu'il est évalué par son voisin au même prix qu'il s'évalue lui-même; et à tout signe de mépris, chacun s'efforce naturellement, dans la mesure où il ose d'obtenir par la force.» (Hobbes, Thomas, Léviathan, 2000, p.223) De nature égoïste, l'être humain pense à satisfaire ses besoins en premier et en plus il est méchant car il cherche à maintenir l'égalité face à ses semblables. Voilà pourquoi Hobbes croit qu'il n'y a pas de sécurité dans l'état de nature et qu'il n'y a pas possibilité de développement. Avec son évolution, l'être humain s'est vu doter d'une intelligence supérieure aux autres espèces. Cette intelligence, au cours des millions d'années, lui a permis de grimper dans la chaîne sociale. En 1651, Hobbes a publié Le Léviathan traitant de la philosophie politique et du contrat social. Le Léviathan désigne l'état, Hobbes croit que la guerre relève de l'état de nature et ne peut être évitée que par un contrat social qui empêcherait les attaques, la violence et l'agressivité. Hobbes croit que : «L'état doit détenir un pouvoir absolu qui, pour la sécurité de ses citoyens, l'ordre et la paix de son royaume, doit instaurer la peur et réprimer ses adversaires.» (Hobbes, Thomas, Encyclopédie de la philosophie, 2002, p.735) Donc Hobbes nous dit que l'homme est naturellement violent, l'état doit le protéger de lui-même et des ses semblables. De cette vision, on peut conclure que l'être humain est fondamentalement mauvais mais est-ce que ce sont tous les philosophes qui ont la même opinion sur la conception de l'être humain? Influencé par Hobbes, mais en désaccord sur le fait que l'homme n'est pas social naturellement, Jean-Jacques Rousseau, écrivain et philosophe du 18°siècle ayant comme principales oeuvres Le contrat social et Émile. Rousseau a su se démarquer des autres penseurs de son époque en raison du caractère révolutionnaire de ses idées et du fait qu'il dénonce l'illusion du progrès. Selon Rousseau : «À l'état de nature, avant la civilisation, l'homme était un «bon sauvage». Il a été corrompu par la société.» (King J., Peter, 100 philosophes, 2005, p.110) D'après Le discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité, Rousseau décrit les causes du mal de la civilisation où il affirme la théorie de la bonté naturelle. Selon lui, l'homme serait doté de l'amour de soi, cause qui justifie le fait qu'il devienne aussi violent lorsque sa vie est en danger. Cet amour qu'il aurait envers lui-même serait contrôlé par le sentiment de pitié. Cette pitié naturelle est aussi observable chez les autres animaux, qui ne sont pas dotés de la pensée, ce qui en fait un sentiment extrêmement primitif. Donc à l'époque où l'être humain était un primate, il était indépendant, il n'avait pas beaucoup de relations avec autrui et l'inégalité n'était pas présente. L'homme, à l'état de nature, a le souci de sa propre conservation et il est de nature égoïste mais innocent car lorsqu'il est mauvais c'est pour sa survie, il ne le fait pas par volonté. À ses débuts, il était dans un état d'indépendance, ensuite, il passa à l'état social où les hommes ont commencé à s'associer et ils ont fait leur première découverte : le feu. Par la suite, la société naissante où sans être soumis à des lois, les hommes se sont dispersés, se sont construits des abris et du même temps il y eu l'établissement des familles. La découverte de la métallurgie et de l'agriculture ont fait place à la division du travail, la culture des terres et leur partagent qui se sont produits dans l'inégalité. C'est à ce moment qu'a commencé l'état de guerre. Le riche possédant plus que le pauvre proposa des règlements de justice, qui ont permis l'établissement des lois. La civilisation et la socialisation ont rendis l'être humain méchant et comme Rousseau le dit : «C'est ainsi que les usurpations des riches, les brigandages des pauvres, les passions effrénées de tous, étouffant la pitié naturelle et la voix encore faible de la justice, rendirent les hommes avares, ambitieux et méchant.» (Rousseau, Jean-Jacques, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Deuxième partie, in Écrits politiques, p.62) Voilà une autre vision de la conception de l'être humain selon Rousseau qui dit que l'homme est fondamentalement bon et que c'est la société qui le corrompt. Selon les deux conceptions différentes de l'être humain, l'on va choisir de quel côté l'on doit se placer. De son côté, Hobbes croit que l'homme est mauvais, Il le compare à un loup tandis que Rousseau croit que l'homme est bon et que c'est : «La société qui lui a fait perdre sa liberté et sa bonté naturelle.» (Rousseau, Jean-Jacques, 100 philosophes, 2005, p.111) Comment est l'être humain? On peut penser qu'il est bon pour aimer, mauvais pour haïr, bon pour construire, mauvais pour détruire, bon pour se dépasser, mauvais pour jalouser. Selon les différentes conceptions, on peut en déduire qu'il n'est pas mauvais mais que quelque chose le rend mauvais puisqu'il peut faire le mal. Il est vrai que voyant le monde dans lequel on vit, il est difficile de s'imaginer la bonté de l'être humain car l'homme vit dans une société de consommation et d'individualisme, cela le pousse à toujours en vouloir plus. Malgré le fait que l'homme ne se préoccupe plus des autres quand il n'y a pas de profit ou d'intérêts à soutirer, de nos jours l'on voit beaucoup de gens qui font du bénévolat pour des organismes de charité, qui organisent des levées de fonds pour différentes causes et tout l'aide qu'on apporte aux pays dévastés par des catastrophes naturelles comme il ya eu à Haïti. Par contre les expériences et les relations qu'il vit avec autrui, font parfois de lui un être méchant. L'homme est la reflet de son éducation et de son environnement. Quand il vient au monde, sa volonté n'est pas encore affirmée et encore moins ses actions. Ce sera que plus vieux qu'il cherchera à l'aide de sa mémoire et sa raison lors de différentes situations comment il devra agir, si les autres agissent bien avec lui, il sera bon, mais s'ils agissent mal, il sera mauvais. Ainsi, il évoluera avec ses compétences et intérêts propres à lui en interactions avec les autres. Il n'a pas à suivre un destin fixe et inchangeable, il pourra trouver un équilibre entre ses aspirations et celles des autres ou il pourra tout aussi bien être en déséquilibre avec eux. L'être humain a la chance d'exercer le pouvoir qu'il veut sur sa vie et choisir la voie qui lui plaît. Par contre, on peut dire qu'à l'intérieur de lui, il y a quelque chose qui le dirige dans les vices car selon ses instincts, il peut aussi bien être dirigé d'un côté tandis que la raison pourrait aussi bien le diriger d'un autre côté. Donc, on peut facilement comprendre que l'être humain dans des conditions idéales, sans menaces, sans inégalité, il est fondamentalement bon et la société le corrompt. En retournant 8 millions d'années en arrière, il aurait été facile d'avoir une opinion exacte au sujet de la nature fondamentale de l'homme. Plusieurs facteurs influent sur sa conception ce qui entraine des perceptions différentes. Il est vrai que la société joue un grand rôle sur l'homme. Primitivement, où l'homme tuait pour sa survie, où il n'y avait aucune inégalité, où il n'y avait aucune classe sociale, il était fondamentalement bon. Ce qui la rendu mauvais, c'est la société car l'homme ne naît pas mauvais, par contre il naît égoïste et il peut faire du mal si cela coïncide avec son intérêt. Il est exacte de dire qu'au moment où il y a eu la socialisation, l'inégalité a été créée et c'est ainsi qu'un état a du être nommé pour assurer la protection des citoyens avec les lois qui ont été établies mais qui n'ont quand même pas empêché les problèmes comme: les guerres, les génocides, les tueries et bien d'autres. Toutes ces horreurs sont dirigées par des hommes mauvais de notre société qui sont de classe supérieure et qui ont des effets dévastateurs sur l'ensemble de l'humanité. Toutes ces influences ne font pas de lui un être mauvais car avec la bonté naturelle que l'être humain a lorsqu'il est sous de bonnes influences font de lui un être fondamentalement bon.

« méchant.» (Rousseau, Jean-Jacques, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes.Deuxième partie, in Écrits politiques, p.62) Voilà une autre vision de la conception de l'être humain selon Rousseauqui dit que l'homme est fondamentalement bon et que c'est la société qui le corrompt.

Selon les deux conceptionsdifférentes de l'être humain, l'on va choisir de quel côté l'on doit se placer. De son côté, Hobbes croit que l'homme est mauvais, Il le compare à un loup tandis que Rousseau croit que l'hommeest bon et que c'est : «La société qui lui a fait perdre sa liberté et sa bonté naturelle.» (Rousseau, Jean-Jacques,100 philosophes, 2005, p.111) Comment est l'être humain? On peut penser qu'il est bon pour aimer, mauvais pourhaïr, bon pour construire, mauvais pour détruire, bon pour se dépasser, mauvais pour jalouser.

Selon les différentesconceptions, on peut en déduire qu'il n'est pas mauvais mais que quelque chose le rend mauvais puisqu'il peut fairele mal.

Il est vrai que voyant le monde dans lequel on vit, il est difficile de s'imaginer la bonté de l'être humain carl'homme vit dans une société de consommation et d'individualisme, cela le pousse à toujours en vouloir plus.

Malgréle fait que l'homme ne se préoccupe plus des autres quand il n'y a pas de profit ou d'intérêts à soutirer, de nos joursl'on voit beaucoup de gens qui font du bénévolat pour des organismes de charité, qui organisent des levées defonds pour différentes causes et tout l'aide qu'on apporte aux pays dévastés par des catastrophes naturellescomme il ya eu à Haïti.

Par contre les expériences et les relations qu'il vit avec autrui, font parfois de lui un êtreméchant.

L'homme est la reflet de son éducation et de son environnement.

Quand il vient au monde, sa volontén'est pas encore affirmée et encore moins ses actions.

Ce sera que plus vieux qu'il cherchera à l'aide de sa mémoireet sa raison lors de différentes situations comment il devra agir, si les autres agissent bien avec lui, il sera bon, maiss'ils agissent mal, il sera mauvais.

Ainsi, il évoluera avec ses compétences et intérêts propres à lui en interactionsavec les autres.

Il n'a pas à suivre un destin fixe et inchangeable, il pourra trouver un équilibre entre ses aspirationset celles des autres ou il pourra tout aussi bien être en déséquilibre avec eux.

L'être humain a la chance d'exercer lepouvoir qu'il veut sur sa vie et choisir la voie qui lui plaît.

Par contre, on peut dire qu'à l'intérieur de lui, il y a quelquechose qui le dirige dans les vices car selon ses instincts, il peut aussi bien être dirigé d'un côté tandis que la raisonpourrait aussi bien le diriger d'un autre côté.

Donc, on peut facilement comprendre que l'être humain dans desconditions idéales, sans menaces, sans inégalité, il est fondamentalement bon et la société le corrompt. En retournant 8 millions d'années en arrière, il aurait été facile d'avoir une opinion exacte au sujet de la naturefondamentale de l'homme.

Plusieurs facteurs influent sur sa conception ce qui entraine des perceptions différentes.Il est vrai que la société joue un grand rôle sur l'homme.

Primitivement, où l'homme tuait pour sa survie, où il n'yavait aucune inégalité, où il n'y avait aucune classe sociale, il était fondamentalement bon.

Ce qui la rendu mauvais,c'est la société car l'homme ne naît pas mauvais, par contre il naît égoïste et il peut faire du mal si cela coïncideavec son intérêt.

Il est exacte de dire qu'au moment où il y a eu la socialisation, l'inégalité a été créée et c'est ainsiqu'un état a du être nommé pour assurer la protection des citoyens avec les lois qui ont été établies mais qui n'ontquand même pas empêché les problèmes comme: les guerres, les génocides, les tueries et bien d'autres.

Toutes ceshorreurs sont dirigées par des hommes mauvais de notre société qui sont de classe supérieure et qui ont des effetsdévastateurs sur l'ensemble de l'humanité.

Toutes ces influences ne font pas de lui un être mauvais car avec labonté naturelle que l'être humain a lorsqu'il est sous de bonnes influences font de lui un être fondamentalement bon. 1582 mots. »

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