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Grand oral du bac : Sciences et Techniques TÉLÉVISION ET VIDÉO

Publié le 04/02/2019

Extrait du document

En revanche, dans le système français SECAM, inventé en 1959 par l’ingénieur Henri de France (1911-1986), seule une couleur sur deux est transmise avec chaque ligne d’image (le rouge avec les lignes paires, le bleu avec les lignes impaires, le vert étant déduit mathématiquement). Une mémoire électronique, lors de la réception des signaux par le poste de télévision, recombine les informations pour que chaque ligne dispose de sa couleur associée, de la couleur complémentaire mémorisée de la ligne précédente et de la troisième couleur déduite mathématiquement. Ce système, qui consiste donc à stocker une ligne d’information en mémoire pour la réutiliser à la suivante, est à l’origine du mot SECAM qui signifie «séquentiel à mémoire». Les procédés NTSC, PAL et SECAM sont suffisamment distincts pour ne pas être compatibles: on ne peut pas lire les couleurs d’une vidéocassette NTSC avec un magnétoscope PAL (par exemple), à moins de disposer d’un système électronique de décodage et de recodage appelé transcodeur ou d’une interface universelle.

 

Le poste récepteur

 

Lorsque l’onde chargée d’informations est reçue par l’antenne d’un téléviseur, le procédé qui la retranscrit en images est aussi ingénieux que ceux de prises de vues, de codage et de diffusion.

 

L’onde reçue par l’antenne du téléviseur est d’abord décodée en impulsions électriques - de luminance et de chrominance - pour chacun

Une caméra de reportage

 

professionnelle. Les caméras couleurs fonctionnent en trichromie, analysant l'image sur trois photocathodes différentes (rouge, vert, bleu), appelées dispositifs à couplage de charge ou CCD. Le signal caméra est enregistré sur un magnétoscope portable ou retransmis vers le car de régie vidéo.

 

des points de l’image. Ces courants électriques pilotent trois canons à électrons au fond du téléviseur - un canon pour chaque couleur - qui bombardent l’écran de particules. Or l’écran est une mosaïque de pastilles phosphorescentes qui s’illuminent lorsqu’elles sont frappées par des électrons. Les canons électroniques balayent l’écran ligne par ligne successivement de gauche à droite et de haut en bas, illuminant les quelques centaines de milliers de pastilles phosphorescentes en moins d’un trentième de seconde. Puis les spots des canons retournent au coin supérieur gauche de l’écran pour commencer un nouveau balayage d’images - trente images étant produites à la seconde.

 

L’opération est effectuée à une vitesse si prodigieuse qu’elle est totalement invisible pour le téléspectateur: seul le résultat est perçu par la rétine de l’œil, à savoir une scène animée, détaillée et en couleurs à laquelle s’ajoute, bien sûr, le son. C’est là toute la magie de la télévision.

 

Les nouveaux écrans

 

A la fin des années 1990, apparaissent les premiers écrans plats en format 16/9, comme les écrans de type cathodique. La taille de ce nouvel écran est de 1 mètre de long et de 12 cm de pro-

Une salle de montage vidéo avec magnétoscopes, moniteurs de contrôle et régie de mélange des images (transitions et effets spéciaux).

fondeur et ressemble à un tableau que l’on suspendrait simplement au mur. Les prix sont pour l’instant dans une fourchette haute (environ 8000 euros). Les premières télévisions couleur à la fin des années 1960, équivalaient en prix à une voiture de type R4. Les Japonais achètent déjà ce type de matériel, appelé «écran à plasma ». Le procédé consiste à rassembler deux plaques de verre gravées d’un réseau d’électrodes et à y introduire un gaz entre elles. Des décharges électriques « ionisent » le gaz et émettent de la lumière qui donne une image aussi belle que celle des meilleurs écrans cathodiques au cinéma. Avec l’écran à plasma, on se passe de la courbure de l’écran et la taille des téléviseurs augmente en surface. Le marché du plasma décollera sûrement d’ici à l’an 2005 : le téléviseur sera devenu alors le centre téléphonique et informatique du foyer moderne.

« Télévision et vidéo SIGNAL VIDEO D'UNE CAMERA DE TELEVISION NOIR ET BLANC ......

Le signal vidéo d'une caméra consiste en un balayage de l'image ligne par ligne (en haut).

Les variations de luminosité de chaque ligne sont traduites retour du faisceau de balayage en bord gauche de l'image retour du faisceau de balayage à la première ligne d'une nouvelle image 1 signal de 1 synchronisation ligne '--------- signal de synchronisation image--------' pionniers du début du siècle ç:omme l'Allemand Paul Nipkow (1860-1940) et l'Ecossais John Logie Baird (1888- 1946), les premières expériences consistèrent à faire tourner des disques percés devant l'image à transmettre.

De cette façon, des parties différentes de l'image étaient dirigées tour à tour vers la cellule photo-électrique chargée de les coder en courant électrique.

Ce procédé mécanique rencontra vite ses limites: il était impossible de faire tourner le disque à un rythme suffisamment élevé pour obtenir le nombre de points nécessaires à une image de bonne qualité.

C'est l'ingénieur américain d'origine russe Vladimir Zworykin (1889-1982) qui parvint à contourner le problème grâce aux progrès fou­ droyants de l'électronique dans les années 1930.

Pl utôt que d'échantillonner l'image avec un disque rotatif pour l'envoyer séquentiellement sur une seule cellule photo-électrique, Zworykin mit au point une mosaïque de plusieurs cellules sur laquelle il focalisait l'image à transmettre.

En fai­ sant circuler un courant électrique séquentielle­ ment sur la mosaïque de cellules, il obtenait une rapide suite de signaux décrivant les intensités lumineuses à chaque point de l'image.

Infiniment plus rapide que le procédé mécanique, ce prin­ cipe de balayage électronique donna le véritable coup d'envoi de la télévision.

Inventée en 1931, la première caméra à mosaïque photo-électrique fut vite adoptée par la chaîne de radiodiffusion anglaise British Broad­ casting Corporation (BBC) pour ses premières émissions.

Au point focal de la caméra, ces mosaïques -appelées tubes photocathodiques­ comprenaient 60 lignes composées d'une centai­ ne de cellules chacune, soit quelques milliers de points à transmettre par image.

Aujourd'hui, le principe de base est toujours le même mais les caméras ont été perfectionnées.

Les tubes photo­ cathodiques actuels sont capables d'analyser une image sur 525 lignes (procédé américano-japo­ nais NTSC) ou 625 lignes (procédé franco-euro­ péen PAL-SECAM), chaque ligne contenant plus de 400 points.

Une image focalisée sur la photo­ cathode est donc représentée par une matrice de 625 x 400 points (dans le cas du PAL- SECAM), soit 250000 points à transmettre.

Lorsque l'on sait que trente images doivent être transmises par seconde pour reproduire le mouvement, on en arrive au débit prodigieux de plus de sept mil­ lions de points par seconde.

t:opération est pos­ sible grâce à la vitesse des courants électroma­ gnétiques qui acheminent l'information.

Mais ce procédé est encore simple par rapport à son suc­ cesseur: la télévision en couleurs.

Couleurs et standards Dans le procédé couleurs, il s'agit non seulement d'acheminer des informations de luminosité de chaque point de l'image (la luminance) mais aussi des informations décrivant sa couleur (la chrominance).

Les ingénieurs ont adopté pour ce faire un système comparable à celui de la photographie et de l'impression couleurs, c'est-à­ dire l'analyse de l'image dans les trois couleurs de base: le rouge, le vert et le bleu (RVB).

Toute image couleurs peut en effet être représentée par un mélange additif de ces trois couleurs.

Les caméras de télévision en couleurs sont donc équipées d'un système de prismes et de filtres (appelés miroirs dichroïques) : l'image est décomposée en trois versions représentant sa radiance dans chaque couleur de base.

Chacune de ces versions est alors envoyée sur un tube dif­ férent de la caméra pour analyse.

Il s'agit alors de écran à pastilles luminophores signal 1 de synchronisation ligne par une modulation en amplitude d'un courant électrique.

La caméra génère un signal de synchronisation pour marquer la fin de chaque ligne et de chaque image (en bas): grâce à ces impulsions le récepteur contrôle le calage de l'image.

' Le balayage ligne par ligne crée l'image sur l'écran de télévision.

i Une caméra de télévision de studio.

A L'opérateur contrôle l'image sur un moniteur monté à l'arrière.

À l'avant, l'objectif est assorti d'un • téléprompteur»: ce projecteur renvoie le texte à lire dans l'axe de la prise de vues par un jeu de miroirs.

L'annonceur peut ainsi regarder la caméra tout en lisant le texte comme s'ille connaissait par cœur.

......

Un téléviseur en couleurs équipé d'un magnétoscope.

Les signaux couleurs consistent en informations de chrominance (vert, rouge et bleu): pilotés par ces signaux, les faisceaux d'électrons du téléviseur viennent frapper des pastilles phosphorescentes sur l'écran qui s'illuminent des couleurs requises.. »

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