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Les automobiles (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

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Dans la plupart des cas, la voiture représente un moyen pratique et bien agréable de se déplacer. Mais l'essor du parc automobile dans les grandes villes entraîne tant d'inconvénients - circulation très difficile, pollution, bruit - qu'il vaut parfois mieux renoncer à son utilisation. Inventée à la fin du XIXe siècle, l'automobile ne devint un objet de consommation courante qu'à partir de 1908, lorsque l'industriel américain Henry Ford lança le principe de la fabrication en série. Moins coûteuses à produire, et par conséquent moins chères à l'achat, les voitures furent bientôt à la portée de toutes les bourses : elles devinrent indispensables à une époque où l'extension du tissu urbain, en concentrant les offres d'emploi dans les villes, contraignait les salariés à de constants déplacements.

« L'automobile a apporté son lot d'inconvénients, notamment une pollution alarmante des zones urbaines.

Les autorités ont étécontraintes de limiter l'usage de l'automobile et d'encourager les habitants à utiliser les transports en commun dans certaines villes,comme à Tokyo.

En fait, c'est le bruit qui est le plus souvent décrié : dans les sondages, il arrive largement en tête des autresnuisances attribuées à l'automobile.

Les constructeurs d'autoroutes ne s'y sont pas trompés, dépensant de fortes sommes pourdoter leurs nouvelles réalisations de murets coupe-son et autres protections acoustiques afin de diminuer la gêne occasionnée parles bruits. L'émanation de gaz toxiques pose également un très grave problème.

La combustion des hydrocarbures s'accompagne du rejetde quantités dangereuses d'oxydes de carbone et d'azote, ainsi que d'hydrocarbures mal brûlés et de métaux toxiques comme leplomb. L'automobile est la cause du quart de la pollution mondiale en matière de dioxyde de carbone - gaz tenu responsable de l'effet deserre.

Mais les émanations de monoxyde de carbone sont encore plus inquiétantes : l'automobile intervient à hauteur de 70% (et90% en zone urbaine) dans ces émanations extrêmement nocives - ce gaz pouvant entraîner des vertiges, des nausées et destroubles cardio-vasculaires. Les émanations d'oxydes d'azote sont tout aussi alarmantes : 50% de la pollution mondiale attribuée à l'automobile, et près de70% dans les villes.Si ces gaz ne sont pas fondamentalement dangereux dans leurs proportions actuelles, ils le deviennent en secombinant aux restes d'hydrocarbures présents dans l'air : se forment alors des brouillards photochimiques irritant les yeux et lespoumons.

Ils constituent ce "smog" rougeâtre que l'on peut voir au-dessus des grandes métropoles lorsque le vent ne parvient pasà le dissiper.

Ainsi, à Tokyo ou à Mexico, nombre de citadins se munissent de masques pour se rendre à leur travail et lesadministrations ont dû prendre des mesures draconiennes pour limiter la pollution - en interdisant par exemple l'usage de lavoiture un jour sur deux.

Le Parlement européen propose une directive sur le recyclage des véhicules en fin de vie.

L'objectifd'une telle directive est de limiter la pollution causée par les épaves automobiles qui génèreraient 10% du total des déchetsclassés dangereux.

Le texte fixe donc un taux de recyclage minimum pour les automobiles de 80% en 2006 et 85% en 2015. Des voitures plus sûres On recense un grand nombre d'accidents graves et de décès sur les routes.

Des progrès ont été accomplis en limitant les vitessesautorisées selon les différents types de routes (autoroutes, routes nationales, agglomérations) et en construisant des voitures deplus en plus légères qui représentent moins d'énergie cinétique en cas de freinage brutal.

Par ailleurs, des structures déformables àl'avant et à l'arrière des voitures ont été conçues de façon à se froisser en cas de choc, absorbant ainsi une grande partie del'énergie de l'impact. Les ceintures de sécurité représentent un autre progrès dans la protection des conducteurs et des passagers.

En cas dedécélération brutale, les ceintures empêchent les corps d'être projetés contre les parois, voire à travers les pare-brise.

Dans lemême esprit, les coussins de sécurité (coussin gonflable ou airbag) sont introduits dans les nouveaux modèles de voiture : cesprotections se gonflent instantanément en cas de choc.

Véritable fléau, l'alcool est la cause principale des accidents de lacirculation.

Autre danger pour le conducteur, la fatigue est à l'origine de nombreux accidents. Trop souvent considérée comme un jouet ou un symbole de pouvoir, l'automobile devrait plutôt être traitée comme un simplemoyen de déplacement.Encore faut-il savoir l'utiliser avec raison, dans le respect de l'environnement et de la vie de sesconcitoyens. La voiture électrique À une époque où l'environnement représente une préoccupation majeure, les autorités publiques font pression sur lesconstructeurs automobiles afin qu'ils dotent leurs nouveaux modèles de systèmes de combustion plus propres, ainsi que sur lespétroliers qui, eux, sont encouragés à fournir des produits mieux purifiés.

L'essence sans plomb, le pot catalytique - quitransforme les gaz d'échappement en composés moins nocifs - et les recherches concernant les voitures électriques répondent àces préoccupations. La France, premier constructeur mondial à produire dès 1995 des véhicules entièrement électriques, offre trois types de modèles.D'abord, le deux places, léger, sans coffre, roulant à 75 km/h, adapté à la circulation en ville (Peugeot Tulip).

Ensuite le modèlehybride, associant propulsion électrique et moteur thermique, ce dernier utilisable indépendamment sous contrôle électronique(Renault Hymne).

Enfin, les véhicules standard, comparables aux modèles essence mais revenant à des prix nettement supérieurs,. »

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