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HISTOIRE DE LA BIOLOGIE

Publié le 04/02/2019

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histoire

La brebis Dolly est le premier animal cloné à partir d’une cellule adulte, une manipulation réalisée à Edimbourg, en Écosse, en 1997. Depuis, un veau a été cloné en France. Ces animaux, génétiquement identiques, servent à expérimenter de nouveaux médicaments destinés à l’homme. Mais aussi à créer une race exempte de maladies, et donc plus productrice.

pharmacie, la biologie est la «science de la vie ou l’étude des êtres vivants, plantes, champignons, animaux, protistes, ainsi que de toutes les lois ou des phénomènes qui régissent ou accompagnent

 

leur naissance, leur croissance et leur développement, leur nutrition, leur reproduction et leur destruction». Cette science a pris une telle ampleur aujourd’hui qu’il serait plus approprié de parler de sciences biologiques. L’étude des êtres vivants est fort complexe, ne serait-ce que par le nombre d’espèces envisagées : plus de 350 000 espèces végétales, et plus d’un million d’espèces animales sont actuellement décrites.

 

La biologie s’est scindée en de multiples branches au fur et à mesure de ses diverses implications. Si les principales notions de la biologie peuvent être considérées comme étant la botanique et la zoologie, les spécialités auxquelles elles font appel sont nombreuses et s’interpénétrent: anatomie, morphologie, cytologie, histologie, embryologie, physiologie, endocrinologie, pathologie, bactériologie, écologie, systématique, éthologie, paléontologie, etc. Devant l’étendue du savoir acquis et des problèmes que soulève encore la compréhension des mystères actuels du vivant, certains cherchent à simplifier la biologie en la limitant strictement à des questions fondamentales liées à la vie organique. Ces questions pourraient se résumer ainsi : comment se forme l’être vivant? D’où vient la vie et comment évoluent les espèces? Quels sont les mécanismes de la reproduction, de la croissance et de la survie? Les réponses résident essentiellement dans l’étude spécifique de grands mécanismes vitaux tels que l’ovogenèse, la spermatogenèse, l’embryologie. Mais elles ne sont pas simples, surtout lorsque le chercheur est confronté à ce qui semble être des particularités de structure ou de fonction. Dans le domaine de la reproduction, par exemple, ces disparités sont nombreuses: la

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L’ADN, acide désoxyribonucléique en forme de double spirale, est le principal constituant des chromosomes du noyau cellulaire. Il renferme le code génétique de l'espèce.

 

greffe, la régénération, l’automie chez les végétaux, les diverses formes de la reproduction asexuée, la parthénogenèse dans le règne animal... sont autant de phénomènes particuliers sur lesquels on n’a pas fini de s’interroger.

 

Aux yeux de certains chercheurs, la biologie ne devrait pas se disperser au-delà de sa mission essentielle. Selon Delage, la biologie est « la recherche des conditions et des causes des grandes manifestations de la vie dans la cellule, dans l’individu et dans l’espèce ».

 

Ce recentrage vers ce qu’il convient d’appeler la « biologie générale » doit donc permettre à la biologie actuelle de ne s’intéresser qu’à des phénomènes vitaux propres aux plantes et aux animaux. Dans ce cas, la biologie n’aurait pour principes directeurs que la compréhension de l’origine de la matière vivante et les phénomènes de la vie animée sous ses formes les plus diverses.

histoire

« La biologie bules sanguins.

Van Leeuwenhoek devient ainsi le père de la protozoologie et de la bactériologie.

La biologie va suivre une triple direction: l'anatomie, avec la découverte de la circulation sanguine et lymphatique, notamment par Harvey; la bota­ nique, une science déjà évoluée; la zoologie avec Belon et Rondelet.

D'autres, comme Bernard Palissy au XVI' siècle, s'étaient intéressés à ces sciences que deviendront la géologie et la paléontologie.

Dès le milieu du XVII' siècle, de nouvelles disci­ plines apparaissent: l'anatomie microscopique avec Malpighi (1628-1694), la physiologie avec Réaumur (1683-1757).

Spallanzani et De Graaf, se penchent sur les questions fondamentales liées à la génération et l'embry ogenèse.

Ils sont suivis par Lavoisier (1743-1794), qui découvre l'importance des fonctions de la respiration et de la digestion.

Mais on considère que l'inventeur �L'iranien Avicenne (98�1037) jouit d'une grande renommée en Occident au haut Moyen Âge.

Les lettrés musulmans traduisent les textes d'Aristote, de Gallien et d'Hypocrate et en développent les connaissances médicales.

Les traités d'Avicenne sont étudiés dans les facultés de médecine françaises jusqu'au xvf siècle.

Jusqu'à la fin ...,...

du xv1f siècle, la biologie s'occupe d'organiser le visible.

La mise au point des premiers microscopes (ici, 1751) permet de découvrir les cellules et de prendre conscience de l'Infiniment petit, forcément Invisible à l'œil nu.

En 1633, Robert Hooke, naturaliste anglais (1635-1703) dessine les premières cellules - celles du liège.

� Spécifiques du sang des vertébrés, les globules rouges ou hématies représentent 45% du volume sanguin chez l'homme.

Dénués de noyau cellulaire, ils ont une durée de vie limitée à 1.20 jours.

de la biologie moderne est le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), qui établit une classi­ fication des plantes de plusieurs milliers d'espèces et invente une nomenclature des règnes animal et végétal.

L'étude des corps vivants C'est l'Allemand Treviranus qui, en 1802, emploie le premier le terme de «biologie> > (science du vivant) dans son ouvrage Biologie ou philosophie de la nature vivante.

Pour Trevira­ nus, la biologie doit étudier .

Le Français Lamarck formule le même néolo­ gisme dans son livre Hydrogéologie où il expose que la biologie doit être la théorie des corps vivants.

Le XIX" siècle voit cette science s'enrichir et se diversifier dans différents domaines: d'abord la morphologie avec Lamarck (1744-1829), Cuvier (1769-1832) et Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844).

Cette spécialité s'ouvrira à de nombreuses autres discipli nes, comme la cytologie, la faunistique, la floristique, la paléontologie, l'embryologie, la fécondation, la bactériologie.

La physiologie connaît un développement majeur sous l'impul­ sion du Français Claude Bernard (1813-1878).

Celui-. »

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