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Rapports de la sociologie avec la biologie, l'histoire et la psychologie

Publié le 28/01/2012

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sociologie

Si les rapports de la sociologil avec l'histoire et la psychologie paraissent établis du fait de la parenté de ces sciences, toutes trois sciences humaines, les rapports avec la biologie ont une importance historique et sont aujourd'hui encore discutés :

-I- Sociologie et biologie. Auguste Comte pensait que la sociologie est appuyée sur la biologie mais la dépasse, ses disciples furent plus formels :

1 - L'assimilation complète de la sociologie à la biologie fut l'oeuvre de Herbert Spencer qui lança la théorie connue sous le nom d'organicisme: la société serait un organisme qui possède ses organes de nutrition, de circulation, de coordination et de reproduction...

sociologie

« • sciences humaines ., les rapports avec la biologie ont une impor­ tance historique et sont aujourd'hui encore discutés : -1- Sociologie et biologie.

Auguste Comte pensait que la socio­ logie est appuyée sur la biologie mais la dépasse (cf; ci-dessus, p.

247), ses disciples furent plus formels : 1 - L'assimilation complète de la sociologie à 1~ biologie fut l'œuvre de Herbert Spencer qui lança la théorie connue sous le nom d'organiCisme: la société serait un organisme qui possède ses organes de nutrition, de circulation, de coordin11.tion et de repro­ duction...

• un organisme social est comme un organisme in.dividuel dans ses traits essentiels : il grandit ; pendalit sa croissance, il devient plus complexe ; en devenant plus complexe, ses parties acquièrent une dépendance mutuelle plus grande ; sa durée est immense comparée à celle des unités qui la composent ..• ; dans les deux cas, il y a inté­ gration croissante accompagnée d'hétérogénéité croissante • (1).

Durkheim (1858-1917) reprit ce point de vue: La société, dit-il, est comparable à un être vivant.

..

Tout être vivant est autre chose qu'un agrégat d'individus...

De même, si la société est composée d'individus, un agrégat d'individus ne constitue pas une société ; il lui faut une vie et une âme communes.

C'est l'étude de cette vie et de cette âme communes qui est- l'objet de la sociologie.

Entre Spencer et Durkheim, d'autres philosophes ont soutenu l'organicisme: Schaeffle (• Structure et vie du corps social• 1896, • Esquisse d'une sociologie • 1906), De Gree( (• Introduction à la Sociologie • et • Structure générale des sociétés • 1908), Espinas et Worms, au début du XX• siècle, ont poursuivi dans le détaille paral­ lèle entre l'ordre organique et l'ordre social, en montrant dans le • nexus social • une forme du • nexus vital • et en définissant la société comme • un organisme dispersé •· - De la biologie relève sans conteste l'étude des sociétés animales, et de la sociologie, celle des sociétés hùmaines ; les rapports biologie­ sociologie seront donc éclairés par la comparaison des sociétés ani­ males et des sociétés humaines.

2 - Sociétés animales et soci6t6s humaines.

Les sociétés animales atteignent leur maximum de cohésion organique avec les sociétés d'insectes.

Les hordes de loups, les troupeaux de cerfs ou de bisons, les réunions migratrices des hirondelles, des cigognes ou des canards sauvages représentent bien des groupes, avec un chef et des réactions d' • ensemble •; d'autre part, les familles d'animaux (renards, loups, singes, etc.) prolongent la durée de l'association au-delà du temps nécessaire à la protection des petits ; mais ce sont (1) Cette dernière formule est celle de la loi de l'évolUtion universelle selon Spencer.. »

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