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LES CULTURES TROPICALES

Publié le 04/02/2019

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Les cultures commerciales

Récolte de bananes en

 

Équateur. Avec le Costa Rica et le Honduras, ces trois pays produisent 45% des bananes exportées dans le monde. Les États-Unis et l’Europe sont leurs premiers clients.

Vautier-Denanxe

aux côtés de la production dévolue à leur propre consommation. Dans certaines régions, les plantations furent rachetées par des multinationales étrangères, qui employaient souvent des directeurs et des ouvriers locaux. D’autres devinrent des copropriétés que se partageaient plusieurs métayers. D’autres encore, comme à Cuba, furent transformées en exploitations d’État dont les ouvriers devinrent des fonctionnaires.

Les cultures commerciales incluent des plantes annuelles, telles que le coton, le jute, le riz ou le tabac, et des plantes vivaces, qui durent plusieurs années, comme les bananiers et la canne à sucre. Cette dernière catégorie comprend des plantes basses (caféier et théier) et des arbres: le cacaoyer, l’hévéa (qui donne le caoutchouc) et

deux espèces utilisées pour produire de l’huile de cuisine, le cocotier et le palmiste.

 

A l’échelle mondiale, le riz représente la principale culture tropicale, mais la majeure partie de la production est consommée sur place. La plupart des autres cultures commerciales, comme le café et le sucre de canne, sont destinées à l’exportation.

 

La canne à sucre est une plante vivace. Elle vient à maturité entre douze et quinze mois et reste productive de quatre à six ans. Le sucre de canne était autrefois la principale denrée exportée. Entre le xvie et le xviii' siècle, il faisait partie du «commerce triangulaire»: les navires marchands transportaient des esclaves d’Afrique en Amérique, du sucre d’Amérique en Europe et des produits manufacturés d’Europe en Afrique.

 

11 existe deux sortes de caféier: l’arabica et le robusta. La meilleure qualité de café est celle d’une espèce douce d’arabica, cultivée sur les hauteurs d’Amérique centrale, en Colombie, au Kenya et en Tanzanie. Pour survivre, les producteurs de café dépendent du commerce international: 75% de la production mondiale est exportée.

 

La monoculture

 

Les plantations requièrent des investissements considérables, tant en capitaux qu’en main-d’œuvre. La plupart pratiquent la monoculture: on n’y cultive qu’une seule espèce. Les monocultures de café, de thé ou de canne à sucre, entre autres, épuisent rapidement le sol et nécessitent

« Les cultures tropicales aux côtés de la production dévolue à leur propre consommation.

Dans certaines régions, les plan­ tations furent rachetées par des multinationales étrangères, qui employaient souvent des direc­ teurs et des ouvriers locaux.

D'autres devinrent des copropriétés que se partageaient plusieurs métayers.

D'autres encore, comme à_ Cuba, furent transformées en exploitations d'Etat dont les ouvriers devinrent des fonctionnaires.

Les cultures commerciales Les cultures commerciales incluent des plantes annuelles, telles que le coton, le jute, le riz ou le tabac, et des plantes vivaces, qui durent plusieurs années, comme les bananiers et la canne à sucre.

Cette dernière catégorie comprend des plantes basses (caféier et théier) et des arbres: le cacaoyer, l'hévéa (qui donne le caoutchouc) et deux espèces utilisées pour produire de l'huile de cuisine, le cocotier et le palmiste.

À l'échelle mondiale, le riz représente la prin­ cipale culture tropicale, mais la majeure partie de la production est consommée sur place.

La plupart des autres cultures commerciales, comme le café et le sucre de canne, sont desti­ nées à l'exportation.

La canne à sucre est une plante vivace.

Elle vient à maturité entre douze et quinze mois et reste productive de quatre à six ans.

Le sucre de canne était autrefois la principale denrée expor­ tée.

Entre le XVI' et le xvm• siècle, il faisait partie du «commerce triangulaire'': les navires marchands transportaient des esclaves d'Afrique en Amé­ rique, du sucre d'Amérique en Europe et des pro­ duits manufacturés d'Europe en Afrique.

Il existe deux sortes de caféier: l'arabica et le robusta.

La meilleure qualité de café est celle d'une espèce douce d'arabica, cultivée sur les hauteurs d'Amérique centrale, en Colombie, au Kenya et en Tanzanie.

Pour survivre, les produc­ teurs de café dépendent du commerce interna­ tional: 75% de la production mondiale est exportée.

La monoculture Les plantations requièrent des investissements considérables, tant en capitaux qu'en main­ d'œuvre.

La plupart pratiquent la monoculture: on n'y cultive qu'une seule espèce.

Les monocul­ tures de café, de thé ou de canne à sucre, entre autres, épuisent rapidement le sol et nécessitent i Ces cueilleurs A d'ananas placent les fruits sur un tapis roulant.

Près de 30% des ananas sont cultivés dans les îles Hawaii.

Récolte de .....

bananes en Éq uateur.

Avec le Costa Rica et le Honduras, ces trois pays produisent 45% des bananes exportées dans /e monde.

Les États-Unis et l'Europe sont leurs premiers clients.

donc de grandes quantités d'engrais onéreux.

Les cultures doivent également être traitées aux fongi­ cides, aux herbicides et aux insecticides, sub­ stances souvent responsables de sérieux dégâts écologiques.

Dans de nombreux pays ayant accédé depuis peu à l'indépendance, les gouvernements sont opposés aux plantations, qu'ils associent au colo­ nialisme, à l'exploitation et à l'oppression.

D'un autre côté, les experts soulignent l'intérêt économique de ce système agricole, qui bénéfi­ cie généralement d'un haut rendement.

Les directeurs de plantation peuvent plus facilement contrôler la qualité et la quantité des récoltes que les petits propriétaires terriens.

Ils gèrent des fac­ teurs essentiels comme le transport, le traitement et la commercialisation.

En outre, de nombreuses espèces cultivées en plantation demandent du temps avant d'être productives.

Il faut attendre respectivement trois et huit ans pour que les récoltes de thé et de cacao soient rentables.

Les petits propriétaires ne peuvent le plus souvent se permettre de tels investissements à long terme.

Toutefois, toutes les plantations tropicales ne reposent pas sur la monocul ture.

Certaines exploitations de Guyane, par exemple, cultivent d'autres espèces, telles que le riz ou la noix de coco.

D'autres se sont spécialisées dans des den­ rées particulières, comme l'huile de palme et le caoutchouc.

S'il est vrai que l'agriculture commerciale a enrichi certaines régions tropicales autrefois pauvres, le passage de l'agriculture de subsis­ tance aux cultures de rapport a également eu des effets néfastes.

La baisse de leur production vivrière a obligé certains pays exportateurs d'Afrique, d'Amérique et d'Asie à devenir des importateurs de produits agroalimentaires, tels le blé européen et le riz nord-américain.

Les changements de la demande mondiale en denrées particulières peuvent avoir de graves répercussions économiques.

Les grandes proprié­ tés qui pratiquent la monoculture, notamment dans le cas d'espèces au cycle de croissance rela­ tivement long, comme le caoutchouc, sont très vulnérables aux variations de prix sur le marché mondial.

Les fluctuations et les restrictions des échanges internationaux concernant les cultures de rapport et d'autres matières premières ont conduit de nombreux pays en voie de développe­ ment à s'endetter lourdement, ce qui ne manque pas de créer des problèmes graves à long terme.

PRINCIPAUX PRODUCTEURS Bananes : Brésil, Inde, Chine.

Cacao : Côte-d'Ivoire, Brésil, Ghana.

Café : Brésil, Colombie, Indonésie.

Huile de palme : Malaisie, Indonésie, Niger.

Riz : Chine, Inde, Indonésie.

Caoutchouc :Thaïlande, Malaisie.

Sucre de canne : Inde, Brésil, Cuba.

Thé : Inde, Chine, Sri Lanka.. »

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