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La démocratie n'est elle qu'un idéal?

Publié le 09/01/2005

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* Les démocraties, comprises comme réalisation, restent le meilleur des choix par contraste avec les autres modèles possibles. Si l'on compare les régimes démocratiques à l'idéal démocratique (un modèle théorique et normatif de la démocratie idéale), on en voit les limites et les défauts. Mais si l'on reste sur le plan des faits et non du droit, les modèles démocratiques existants sont un moindre mal, c'est-à-dire sont plus enviable que les autres systèmes politiques (dictature, totalitarisme).
* C'est ce que Churchill exprimait d'une manière humoristique : « la démocratie est le pire des régimes, à l'exclusion de tous les autres «. C'est-à-dire que malgré les imperfections du système politique démocratique, il reste meilleur que les autres systèmes.
* La valeur de la démocratie n'est donc pas seulement idéale mais concerne également sa réalisation concrète.           
2. Une valeur
* Reste à évaluer le statut de la démocratie comme idéal, la valeur de cet idéal. Celui-ci n'est pas amoindri par la difficulté ou l'impossibilité qu'il peut y avoir à le réaliser. En effet, il faut distinguer ce qui est et ce qui doit être : que dans les faits, aucune démocratie ne soit parfaite ne remet pas en cause le modèle d'un démocratie idéale, qui reste comme un horizon à atteindre.
Un idéal est quelque chose vers quoi on doit tendre, parce que son contenu est parfait. Par définition, l'idéal n'existe pas car dans la réalité rien n'est parfait. Le modèle l'est, pas son imitation... On a donc deux questions principales :
La démocratie est-elle quelque chose vers quoi on doit tendre ? Est-elle le meilleur des régimes politiques ?

« • Une premier problème est celui de la représentation et de la participation.

La démocratie athénienne étaitparticipative mais pour des raisons de taille (nombre plus élevé de citoyens), les démocraties actuelles sontreprésentatives ou semi-représentatives (référendum) : c'est-à-dire que les citoyens ne gouvernent pasdirectement mais élisent des représentant.

Même si le gouvernement est le choix du plus grand nombre, ce n'est pasle peuple lui-même qui dirige. • Mais c'est surtout la notion de souveraineté qui pose problème.

Si elle est au fondement même de la démocratie,elle peut également lui porter atteinte.

En effet, la majorité n'a pas nécessairement raison.

Les citoyens peuvent setromper, manquer d'intelligence et de clairvoyance ou se laisser influencer (thème de la démagogie comme maladiede la démocratie). • Plus encore, ils peuvent aussi se servir des principes démocratiques pour défendre leurs intérêts particuliers et nonl'intérêt général (voter telle loi, qui est au détriment de beaucoup, parce qu'elle est en leur faveur.) • Ce sont donc les principes politiques de la démocratie qui peuvent mettre en péril la réalisation des valeursdémocratiques.

Faut-il déduire une séparation entre l'idéal et sa réalisation, considérer la démocratie comme unesimple utopie ? Quel statut donner à cet idéal ? III – Un horizon nécessaire 1.

Un moindre mal • Les démocraties, comprises comme réalisation, restent le meilleur des choix par contraste avec les autres modèlespossibles.

Si l'on compare les régimes démocratiques à l'idéal démocratique (un modèle théorique et normatif de ladémocratie idéale), on en voit les limites et les défauts.

Mais si l'on reste sur le plan des faits et non du droit, lesmodèles démocratiques existants sont un moindre mal, c'est-à-dire sont plus enviable que les autres systèmespolitiques (dictature, totalitarisme). • C'est ce que Churchill exprimait d'une manière humoristique : « la démocratie est le pire des régimes, à l'exclusionde tous les autres ».

C'est-à-dire que malgré les imperfections du système politique démocratique, il reste meilleurque les autres systèmes. • La valeur de la démocratie n'est donc pas seulement idéale mais concerne également sa réalisation concrète. 2.

Une valeur • Reste à évaluer le statut de la démocratie comme idéal, la valeur de cet idéal.

Celui-ci n'est pas amoindri par ladifficulté ou l'impossibilité qu'il peut y avoir à le réaliser.

En effet, il faut distinguer ce qui est et ce qui doit être :que dans les faits, aucune démocratie ne soit parfaite ne remet pas en cause le modèle d'un démocratie idéale, quireste comme un horizon à atteindre. • Si l'impossibilité à la réaliser totalement ne ruine pas cet idéal, c'est aussi qu'il sert de garde-fou.

Se référer à unmodèle théorique permet de rectifier les erreurs, d'éviter que ses réalisations ne dégénèrent.

C'est justement cettecoexistence d'un idéal à côté des systèmes politiques concret qui permet la critique de ces derniers. Conclusion En un sens, la démocratie est un processus qui cherche à se rapprocher d'un idéal.

Mais elle n'est pas seulementune idée, c'est également un concept rigoureux qui prend son sens par ses manifestations concrètes.

Si ladémocratie est un idéal, c'est justement parce que l'on cherche à la réaliser : l'idéal ne tire sa valeur que par lestentatives concrètes et politiques de l'atteindre.. »

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