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Y a-t-il des limites au pouvoir de la raison ?

Publié le 07/02/2005

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Les thèses présentent le point de vue dogmatique. Elles naissent de la prépondérance attribuée au concept de substance,et présentent un intérêt pratique (au sens de la morale)considérable,car à leur sort paraît lié celui des idées d'âme,de liberté et de cause première. Elles présentent en outre un intérêt spéculatif car,en  dérivant le relatif de l'absolu,elles fournissent à la raison un point de départ pour comprendre le monde. En dernier lieu,elles sont plus populaires,car il est plus aisé de concevoir un commencement absolu. Les antithèses empiriques n'ont pas d'intérêt pratique et sont peu acceptées. Par contre ,elles ont un intérêt spéculatif considérable car elles satisfont l'entendement. Les  deux premiéres antinomies reposent sur l'idée de monde en soi et  ne peuvent être  que fausses. Les  deux autre posent la question de rapport dynamique de condition à conditionné.   -Dans Le stade théologique et métaphysique de l'intelligence humaine selon Auguste Comte   Ce pouvoir de la raison en tant que progression de l'intelligence humaine selon une loi historique de l'intelligence décrivant des trois états dans lesquels elle évolue, a été décrit par Auguste Comte dans son Cours de philosophie positive . En fait la raison cherche les causes finales des phénomènes, cette recherche a ceci de particulier qu'elle est une recherche absolue de la raison, tout phénomène doit être expliqué par des causes finales, qui n'admettent aucune restriction, ni réserve.

« lors plus rien n'échappe au pouvoir de cette raison qui doute de tout, c'est le principe d'indécidabilité gnoséologique.Dans le doute sceptique rien n'est épargné.

II Les limites extérieures au pouvoir de la raison.

-A La société et l'opinion commune -Comment la société limite le pouvoir de la raison individuelle ? On peut certes penser que la société est le lieu dans lequel la raison se développe, mais c'est aussi un systèmed'obligation réciproque qui nous fait dire que la société est un instrument d'asservissement pour la raison individuelle, le simple fait que l'on ne puisse pas dire ce que l'on veut, que notre liberté d'expression est limitée par lescoutumes, les lois que la société a générées , montre que la société est loin de donner le plein épanouissement à laraison.

Il n'a qu'à penser au génie pour voir combien ils ont dû lutter pour imposer leurs idées, les obstacles qu'ils ontdû surmonter parce que la société jugeait mal.

- B L'éducation limite les pouvoirs de la raison en uniformisant les talents - C La science rationnelle contre la morale du sentiment III Les limites inhérentes au pouvoir même de la raison a- Le langage b- La folie c- L'inconscient d- Le coeur selon Pascal , mais voir aussi les passions 1 Les limites de la raison théorique selon Hegel et selon Spinoza La raison est bien pour Hegel dans Phénoménologie de l'esprit, l'unité de la pensée et de l'objet, c'est-à- dire de la certitude subjective et de la vérité objective, de l'être et du moi.

»la raison est la certitude de la conscience d'être toute la réalité.

».enfait il y a deux types de démarche au sein même de la raison, d'une part La raison observante ou théorique qui est vouée à l'observation de la nature, se trouve devant un élément qui lui demeure étranger.

Le monde extérieur etobjectif des résultats de son effort est vain pour atteindre la véritableintelligence ; l'intelligence seulement formelle ne nous est d'aucun secours.

Etde l'autre côté, l a raison opérante ou pratique qui s'élève à l'universalité et pense l'essence spirituelle comme moralité.

L'esprit y est déjà présent.L'individualité « réelle en et pour soi » ne prend plus la réalité commeune résistance à vaincre.

Son existence en tant qu'acte est l'actualisation de son essence.

L'être-on-soi, c'est -à-dire l'universel, et l'être-pour-soi,c'est-à-dire l'individualité, se pénètrent intimement, ne sont plus étrangersl'un à l'autre ou hostiles.

Le monde qui s'offre à nous comme matière de notreopération n'est pas, en soi ,distinct de nous ;il est déjà révélation au-dehorsde ce que nous sommes au-dedans. Le chose même est l'unité de l'être et de la conscience de soi.

C'est la chose spirituelle, humaine,très éloignée de la chose de la perception.

Mais le monde de la raison réalisée dépasse le seulmoment de l'individualité.

Il exige l'interaction des individualités : »le Moi quiest un nous, et le Nous qui est un Moi » La raison atteint alors un véritable universel :celui de la législation.

Les lois ne sont pas des commandements arbitraires d'une conscience individuelle ;elles valent en soi» : la loi est lepour vouloir absolu de tous, qui a la forme de l'être immédiat.

» La conscience est alors une conscience éthique.Parvenue à ce degré de développement, la conscience se fait esprit.

La réalité concrète de la raison s'appelle Esprit.La grande oeuvre d'art, c'est l'organisation collective, la vie d'un peuple libre.

2 Les dangers de la raison théorique en politique La politique selon Baruch Spinoza, dans son Traité politique ne consiste pas à tenter de conformer les hommes à des modèles qui n'existent que dans les rêves insensés de théoriciens (religieux ou philosophes).

La politiqueconsiste bien plutôt à ruser avec les passions des hommes (à la façon d'un Machiavel que Spinoza admirait) pour. »

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