Devoir de Philosophie

Kant : L'idéalisme critique. - Hegel : L'idéalisme absolu

Publié le 22/10/2011

Extrait du document

kant

Vouloir la personne, pour Hegel, c'est aussi vouloir la propriété privée qui est la manifestation extérieure de la personne. Le Droit de propriété est un Droit abstrait. La possession d'une chose ne serait rien si elle n'était reconnue par les autres personnes. Ce consensus est le fondement même de la propriété. La propriété privée est en ce sens déjà un signe de vocation sociale de la personne humaine qui se signifie par le contrat qui correspond à une volonté au moins commune (sinon universelle) et sous l'apparence du droit, par ce contrat, la personne se révèle subjectivement distincte du Droit universel en soi el pour soi, car ni la Famille ni l'Etat ue sont des contrats.

kant

« dana 1 'uni vera d'autre rialité que celle du sujet pen· aant, et par conséquent, ramène toua lea objeta à n'être que dea modificationa du moi (du aujet).

Kant a conçu l'hypothèse critique à qua­ rante-cinq ans, après avoir publié de nom­ breux écrits dogmatiques.

C'est une obser­ vation touchant la nature synthétique du principe de causalité efficiente chez Hume qui déclencha la vision de son système.

Il a repoussé l'explication de Hume.

L'exis­ tence de la science est un fait, or si ce fait implique des principes synthétiques a priori une théorie de la connaissance doit expli­ quer comment ces principes sont possibles et comment ils fondent la science.

Il a ad­ mis, en conséquence, que la mathématique pure existe, que la science d'expérience existe depuis Newton et il a douté que la métaphysique püt être une science.

C'est dans la science qu'on trouve des jugements synthétiques a priori si ces jugements lui sont indispensables; or la mathématique pure énonce de tels jugements.

La géomé­ trie affirme que la ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre : le sujet, la ligne droite, appartient à l'ordre de la qualité, l'idée du plus court chemin à celui de la quantité, le rapport de l'attri­ but au sujet est nécessaire et universel, c'est donc un jugement synthétique a priori.

Le sujet pose un problème, l'attribut en est la solution.

En physique, par exemple, la quan­ tité de matière reste invariable dans tous les changements du monde corporel, le con­ cept de matière n'implique pas celui d'in­ variabilité quantitative.

C'est un jugement ~ynthétique a priori.

En métaphysique, science du suprasensible, connaître la subs­ tance, le commencement du monde, l'exis­ tence et les attributs de Dieu; si à ces con­ cepts elle donne l'existence, elle prononce un jugement synthétique a priori.

S'il en est ainsi comment la mathématique pure, la physique pure, la métaphysique sont­ elles possibles? Cette vérification de l'hypothèse critique est l'objet de son grand ouvrage Critique de la raison pure.

L'apriorisme.

Notions de l'espace et du temps.

L'idée dominante de la Oritiq~ eat que tout aavoir Implique dea donnée.

4 priori, c'eat·à·dire dea véritée qui ne dépendent pao de l'expérience.

Ces véritéa aont univeraellea et néceaaairea (par exemple : tout le monde tient pour néceaaaire et universelle cette affirma· tlon que tout fait doit avoir une cauae) .

Et Kant eat amené à établir .

que la mathématique pure eat poaolble, lJUe la aclence de la nature (ou l'expérience) eat poasi· ble, et que la métaphysique de la chose en eoi e&t impo61ible .

La mathématique pure eat possible par les formea de l'upace et du temp1 qui sont lea formes mê· mea de la repréaentation sena! ble (et de la aenaibilité), cea formes aont les formes tranacendantalea de la faculté de aentir, d'où l'eathétlque tranacendantale et la juati· ftcatlon dea mathématiques.

La science de la nature eat poaalble al la critique peut prouver que lea formes de la pensée (ou lois) eont lea formes tranacendantalea de la faculté de juger (ou entendement).

Par contre, la métaphyeique de la chose en aoi eat impossible ai l'on décèle lea fautes de ralaonnement que l'esprit commet quand il applique les formes de la pensée à la chose en soi.

Cea deux dernlera problèmes eont du re110rt de la logique tranacendantale, la acience par l'analyti· que, la métaphysique de la chose en aoi par la dlalec· tique.

En ce qui concerne l'existence de la mathématique pure : c'eat la conception de l'eapace et du temps qui peuvent en établir la condition.

Or, l'espace et le tempo eont dea formes tranacendantales 4 priori de la sensibilité en tant qu'intuition dea cboaea particulières.

La faculté de l'intuition a'appelle aenalbillté, et dans toute intuition il y a /Of'me et ma'ière.

La matière, c'est la aensatlon par laquelle l'objet est représenté, la forme c'est la coordination, suivant un certain rapport, de la dl ven! té dea phénomènea.

Noua nous représentons tel ou tel objet hon de noua ou situés à côté l'un de l'autre, noua lea coordonnons suivant dea rapporta de !leux dana l'espace, la 11mribiUtd e:~;tetne (lea cinq oena) noua y aident, mala que cea objet& coordonnés dana l'espace par l'information de noa sena, eoient coordon· nés dana le temps par dea rapporta entre eux tout aem ­ blablea, c'eat alora la 1enaibUit6 interne qui noua y aide, Eapace et Tempa aont dea formes.

Oea formes aont·ellea dea concept& empiriques, distinguées par l'abstraction Y Oe ne eont paa dea concept& empiriques, répond Kant, car sana cea formea notre aenalblllté Jerait dana l'Inca· pacité de percevoir dea choaea aenaiblea dana l'espace et dana le tempe, ces formea ne viennent donc paa de noa perceptlona aenaiblea, elles sont en noua dea repré· aentationa 4 priori et non 4 poderiori .

Noua pouvons bannir de notre esprit, en toua caa,.

toutes le& repré· aentationa dea objeta situés dana l'élpaee et dans le tempe, mala noua ne pouvons pas bannir lea repréaen· tationa de l'I'S}ltlce et du tempa qui pourtant ne sont pao considérés comme dea concepts généraux qui aubor­ donneraient dh·ersea espèces de temps et d'espaces.

Il n'y a paa pluoleura eapècea et pluajeurs temps diffé· renta, Il y a un espace et nn temps qui comportent en eux ce que noua conaidérona comme lea espaces et les temps.

L'espace et le temps aont un, !la sont sana me· aure, infinie, on les détermine en lntroduil8nt dea limites en eux qui ne eont ,pouibles que al l'espace et le tempe aont d'abord donnés.

L'espace et le temps aont des représentations intuitives, dea intuitiona a pr!Of'i, donc de pures intuitione.

En tant qu'intuition pure 4 priori l'espace et le temps ' rendent poaaibles lea mathématiques et !eure propositions synthétiques 4 priori.

Pobr que lea rapporta entre les nombre& et lea flgurea géométriques soient abeolument nécessaires et univeraela, Il faut que reaprlt possède une puleaance qui permet de construire 4 priori lea flgurea et les nombrea.

La sensibilité avec seo formea d'espace et de temps constitue précisément cette puhaance .

La sensibilité eat, en elfet, une puisaance réceptive ; elle est affectée aelon sa nature par des impressions venues de l'extérieur, par autre chose qu'elle-même.

De cea Impressions elle fait dea sensations.

La aenai· billté est la· condit i on fondamentale dea impressions et dea sen18tlona; sa forme pure est notre intuition, abatraction faite de tout contenu qui y eat compri1 (imJ>reaaiona ou matière donnée) ; cette intuition pure, c'est !'t!lp&ce et le temps qui, eul< -mêmea, eont les. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles