Nécessité pour l'instituteur de toujours continuer à s'instruire

« H2 RECUEIL 2 Ce endant S'il ne travaille pas, il oubliera.

1 Car l'instituteur n'a que des connaissances néces• sairement fort superficielles.

· enf existe.

Il faut.

savoir plus de choses qu'on ne doit en enseigner.

Les programmes s'étendent de plus en plus.

Ressources qui sont à la disposition de l'instituteur, .Développement.

En éducation, rien n'est plus précieux que l'expé rience.

Toutefois, l'expérience acquise dans de longues années d'enseignement serait bien près de laroutine, si l'on n'y joignait une instruction de plus en plus déve­ loppée, et des efforts toujours renouvelés pour amé­ liorer les méthodes suivies.

On trouve quelquefois des instituteurs qui se plaignent de la monotonie de leurs fonctions; le cultivateur qui n'améliore pas ses procédés trouve que toujours labourer, semer et récolter, c'est aussi bien monotone.

Quand on vient d'obtenir non seulement le brevet élémentaire, mais encore le brevet supérieur, qu'on est sorti de l'école normale avec un des premiers rangs, il.

esi,peut-être assez difficile de se persuader qu'on a grand besoin d'étudier chaque jour pour remplir convenable­ mentses fonctions, surtoutsiondébute dans un village où il y a peu de personnes instruites, et où il y a, en re­ vanche, beaucoup de flatteurs disposés à admirer la science d'un jeune maître.

Et pourtant, ce que l'on a appris pour se préparer aux examens, on ne le sait que très superficiellement! Même dans les écoles normales, on instruit bien moins les jeunes gens qu'on ne les met en état de s'instruire eux-mêmes.

Si, du reste, on ne continue pas d'étudier;' on oublie bientôt ce que l'on sait; car, dans la pratique de l'enseignement on laisse de côté_ bien des ·choses.

qui. »