Devoir de Philosophie

« PAS LE BONHEUR, LE PLAISIR », DISAIT OSCAR WILDE. QU'EN PENSEZ-VOUS ?

Publié le 25/03/2004

Extrait du document

wilde

Introduction    — De nos jours, le plaisir tient le devant de la scène (magazines, etc).  — L'idée de bonheur peut sembler, par contraste, mièvre et ennuyeuse.  — «Pas le bonheur, le plaisir«, disait Oscar Wilde. Cette formule est-elle imputable au cynisme désabusé d'un homme maltraité dans sa vie privée ou doit-elle nous servir à tous de devise ?    Première partie (= Thèse)    Le plaisir paraît être une sensation ponctuelle, quasi instantanée, tandis que le bonheur se définit comme un état permanent.    Une image de plénitude est associée à la notion de bonheur, tandis que le plaisir paraît se borner à combler provisoirement un manque. Le plaisir est ainsi une détente du corps ou de l'âme — une jubilation apaisante plutôt que le sentiment d'un coeur pacifié.  

wilde

« Wilde, Oscar (Oscar Fingal O'Flahertie Wills, 1854-1900) Ecrivain britannique, à la prose ciselée et au talent éclectique.

Il estl'auteur de poèmes, de comédies de moeurs, d'un roman, et d'un recueil de nouvelles (où figure notamment lecélèbre Fantôme de Canterville).Issu d'un milieu aisé, il se distingue par ses options artistiques et morales : il fonde le mouvement l'Art pour l'Art et,bien que marié, affiche sa relation homosexuelle avec le jeune lord Douglas.

Persécuté pour ses écrits par unesociété victorienne puritaine, il est également condamné en 1895 pour ses moeurs à deux ans de prison, peine qu'ileffectue à Reading.

Il y écrit la Ballade de la geôle de Reading et De profundis.

Il s'exile ensuite à Paris, où il meurtbrisé et démuni.

Son oeuvre en fait la figure de proue de l'esthétisme, courant littéraire qui prône l'art pour l'art.Dans son célèbre roman le Portrait de Dorian Gray, il dresse le tableau ironique du culte de l'esthète épris de beauté. Oeuvres - Poèmes (1881) ;- le Prince heureux et autres contes (1888) ;- le Portrait de Dorian Gray (1891), son unique roman ;- le Crime de lord Arthur Saville (1891) ;- l'Eventail de lady Windermere (1892) ;- Une femme sans importance (1893) ;- Salomé (1893), pièce de théâtre traduite en français pour Sarah Bernhardt et illustrée par Aubrey Beardsley ;- De l'importance d'être constant (1895) ;- Un mari idéal (1895) ;- la Ballade de la geôle de Reading (1898) ;- De profundis (posthume, 1905).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles