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Le travail est-il une nécessité triste ?

Publié le 01/08/2005

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travail
Dans la course à la vie, la barrière qui sépare l'ennui du vice est très vite franchie. On joue, on boit, on fume, d'abord, pour se distraire, puis, on dégrade, on se compromet et on tend rapidement vers la déchéance. L'homme qui entend se ressaisir dispose d'une seule médecine efficace et salutaire : le travail. Michelet, A. Thierry, Pasteur et E. Zola l'ont hautement proclamé. En termes émouvants, ils ont exprimé ce qu'il y a de grandeur morale dans une existence vouée à l'accomplissement d'une noble tâche. Entendons A. Thierry proclamer : « Il y a quelque chose au monde qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune, mieux que la santé elle-même, c'est le dévouement à la science. » Pasteur affirme : « Il me semble que je volerais si je passais une journée sans travailler.

Le travail est une activité nécessitant une dépense d’énergie, qui se solde par la fatigue. Le résultat à atteindre est impératif :on ne peut aboutonner un travail avant de l’avoir atteint. Le travail se trouve soumis à des contraintes : des heures, un emploi du temps, des fonctions à accomplir. Le travail impose aussi une certaine structure à la hiérarchie. Le travail se présente-t-il comme une nécessité ? Une nécessite est ce à quoi l’on ne peut échapper. Le travail est-il une nécessité triste ? Triste au sens où l’activité elle-même ne serait pas intéressante ? Le travail n’a-t-il que cette figure négative ? Y a t il une certaine positivité du travail, qui loin d’être une nécessité triste, nous rend libres ?

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