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« Ce moi, c'est-à-dire l'âme, par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui, et qu'encore qu'il ne fût point, elle ne laisserait pas d'être tout ce qu'elle est. » Descartes, Discours de la méthode, 1637. Commentez cette citation.

Publié le 22/02/2012

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« soi, s'affirme responsable et libre.

Il se saisit alors, dans son universalité, c'est-à-dire comme raison, conçoit laméthode et pense la loi des corps.• Qu'est-ce en effet que l'objet extérieur? — C'est avant tout de l'étendue, qu'il soit matière brute ou vivante.

Ilne pense rien, ne veut rien, n'a que des propriétés extrinsèques et pourra donc être déterminé par la connaissancedes rapports (grandeur, vitesse, distance...) qui le situent en fonction des autres.

Et l'on comprend comment cetteidée (qui englobe le monde des vivants par la théorie de l'animal-machine) a permis à la science moderne, deprendre son essor.Mais les deux substances (pensée et étendue), qui sont radicalement distinguées en droit, s'unissent en fait chezl'homme, lequel est à la fois conscience et organisme.

Les passions de l'âme par exemple sont liées aux mouvementsdu corps.

L'homme doit appliquer là son attention, et connaître ce lien diffus pour agir sur ses propres passions parle contrôle des mouvements corporels.

On voit donc que le problème pratique de la conduite est d'ordrepsychologique pour permettre l'action de la volonté.

Et c'est pourquoi toute connaissance du monde physique seresserre, et tend de la possession de la nature à une sorte de médecine de l'homme, en vue de lui assurer lamaîtrise de soi, c'est-à-dire le bonheur dans la sagesse. a) Le corps, qui fait partie du monde extérieur, est douteux comme le monde extérieur lui-même ; car il est connupar des sens faillibles ; et sa perception, comme celle de l'univers, peut être comparée à une sorte de rêve ;b) au contraire, quand je doute, je ne puis douter de mon doute, donc de ma pensée, donc de mon esprit qui pense. B.

— On peut discuter cette conception en soutenant que la conscience elle-même nous révèle, en même tempsque l'esprit, le corps qui lui est indissolublement lié. 4ième partie A.

La thèse cartésienne, en insistant sur l'opposition irréductible de la matière et de l' esprit , tend, en effet, à faire oublier leur interaction et leurs rapports constatés ci-dessus, et à isoler en nous ces deux éléments dont nousconstatons la présence.Sans doute, Descartes parle bien d'union substantielle, mais il explique les rapports entre ces deux substances hétérogènes par un lien tout accidentel : celui des « esprit s animaux »; et certains voient la traduction de la pensée cartésienne dans le mol bien connu de Pascal.

: « Instinct et raison, marque de deux natures.

» Peut-on ainsi, en taisant des animaux des machines perfectionnées, ramener l'homme à « une intelligence servie pardes organes », comme l'écrivait de Bonald ? En un mot.

quels sont dans l'homme les rapports et le genre d'union ducorps et de l' esprit ? B.

Les rapports entre le corps et l' esprit existent, et ils sont certains dans les deux sens : un travail mental intense nuit à la digestion; inversement, une maladie abat et rend parfois incapable de toute pensée.

Ces rapportsapparaissent tout particulièrement dans certains états mixtes tels que l'émotion, l'attention et la sensation danslesquels entrent en jeu chacun pour leur part les deux facteurs du composé humain. C.

La nature humaine est, en effet, composée de matière et d' esprit qui ne sont pas seulement juxtaposés, mais intimement unis au point de ne faire qu'une nature et qu'une personne.Les interactions constatées l'ont déjà montré; il faut ajouter encore que je dis également ma digestion et mapensée, m'attribuant aussi étroitement l'acte du corps vivant et l'acte de l' esprit . C'est donc strictement qu'il faut entendre ce terme d'union substantielle employé mais minimisé par Descartes , qui dissociait trop les deux élémentsFaut-il ajouter, en terminant, que la question ici traitée a toujours passionné et plus ou moins divisé les philosophes.C'est qu'elle est d'une importance capitale.Il n'est pas exagéré, en effet, de dire que : de la façon dont on y répond et dont on comprend les relations de lamatière et de l' esprit (c'est-à-dire le rôle du corps et de l'âme spécialement dans la sensation), dépendent toute la théorie de la connaissance et toute l'orientation philosophique. Conclusion. — En tout cas, l'esprit est une réalité au moins aussi certaine que le corps et que l'univers. “L'homme est obscur a lui-même ”, cette phrase est d'une vérité indéniable cependant l'homme est “composé” de deux “éléments” distincts : l'âme et le corps, or Alain en écrivant cette phrase, pensait en tant quedisciple de Descartes que “l'âme est plus aisée à connaître que le corps” en est-il réellement ainsi ? L'esprit est-il. »

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