« La culture est un choix politique. Il s'agit non pas d'accompagner la descente dans la médiocrité grâce à l'alibi d'un audimat populiste, mais en pariant plutôt sur l'intelligence du public de le faire accéder à un supplément d'humanité ».

Enfin, certains festivals et artistes se font passer pour ce qu’ils ne sont pas. Ils mettent généralement en avant le même genre de valeurs que précédemment, mais leur but n’est pas juste, il est juste lucratif. On remarque vite dans notre société ce qui a du succès, qui attire le public et donc l’argent. L’arrivée de ces valeurs d’égalité, de compassion… remises au goût du jour fait augmenter les cotes de popularités d’un bon nombre d’artistes. Il semble donc évident que certains l’utilisent à mauvais escient et ces valeurs sont petit à petit devenues de nouveaux critères de marketing. On peut citer l’exemple du festival Couleur Café qui à première vue avait des intentions assez bonnes et même novatrices pour l’époque. Il y a un monde de différence entre ce que proposait le festival lors de sa création (ambiance très familiale, découvertes de nouveaux petits artistes du monde et de leur culture, altermondialisme, mixité culturelle, prix démocratiques, absence de multinationales…) et aujourd’hui.