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« La femme est un problème dont la grossesse est la solution. » (Nietzsche)

Publié le 22/02/2012

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nietzsche
Les valeurs culturelles incarnées, dans la Crète archaïque, par la femme n'ont pas prévalu devant les manifestations de force propres aux civilisations de chasseurs. Une misogynie profonde structure l'ensemble des sociétés humaines dont le degré d'évolution se mesure à la place réservée aux femmes — les sociétés intégristes cantonnent la femme dans l'ombre. Aussi le dossier de la condition féminine ne saurait-il se réduire à une simple joute entre les deux clans : il constitue un enjeu majeur de la culture contemporaine. La civilisation saura-t-elle développer les valeurs féminines ? Nous verrons que, comme le dit Nietzsche de façon provocatrice, la femme est bien loin de pouvoir prétendre occuper les mêmes places que l'homme. Il convient donc d'envisager des solutions à l'échelle de la planète.
nietzsche

« 1.

La femme est-elle «macho»?— Faut-il donc incriminer le rôle de l'éducation pour expliquer le manque de génies féminins ? Même en cuisine —domaine qui, apparemment, leur est réservé —, on ne connaît que des maîtres queux ; mais ce n'est pas vrai pour lamode (cf.

Chanel, Torrente, Carven).— Certainement, les femmes sont conditionnées pour ne reconnaître d'autorité que masculine.

Entre elles, ellessupportent difficilement d'avoir un chef hiérarchique femme et lui préfèrent de loin un homme.

Les femmesambitieuses se donnent des modèles masculins.— Mais, plus profondément, la femme ne s'identifie pas, comme l'homme, à son rôle social : elle se réserve undomaine particulier et ne se prête que de loin à la comédie sociale— d'où la représentation de l'égérie, de l'inspiratrice des grands hommes peu soucieuse de gloire : au-delà del'imagerie, il y a quelque vérité dans cette représentation du féminin. 2.

La lutte pour la reconnaissance devant la loi— Mesures familiales : revendiquer la maîtrise de son propre destin : contraception, planification des naissances —conférence du Caire en 1994 : « Population et développement ».

Mais des abus : stérilisation en masse en Inde —cf.

Salman Rushdie, Les Enfants de Minuit —, pressions en Chine.— Mesures socio-économiques : mixité de l'enseignement, égalité économique, égalité civile entre époux.— Conférences internationales sur les femmes : Mexico (1975) - Copenhague (1980) - Nairobi (1985). 3.

Promouvoir un nouvel état d'esprit— A ne pas confondre avec un féminisme militant et outrancier — comment vouloir être l'égale d'un homme alors qu'ilest bien mieux d'être soi ? Dans certains pays anglo-saxons, la dénonciation du « harcèlement sexuel » devientparfois une véritable intolérance.— Faire reconnaître que la féminité n'est pas, d'ailleurs, l'apanage des femmes — cf.

E.

Badinter.

Construction d'uneidentité sexuée.— Mesures individuelles : ne pas se conformer aux représentations du féminin présentes dans la presse féminine,travailler avec un époux au chômage, partager les tâches ménagères, faire confiance à son mari qui peut s'occuperdes travaux réservés, autrefois, aux femmes mais bien facilités par les progrès techniques. ConclusionLa promotion des valeurs féminines doit encore s'arracher de longue lutte ; mais la loi ne peut pas tout changer àelle seule.

Les femmes doivent se rappeler que ce sont elles qui éduquent les hommes...

A elles de les inciter àaccepter le féminin.. »

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