Quae volumus et credimus libenter
Publié le 11/02/2022
Extrait du document
«
Q11ae volum11s et credimus libenter
Nous croyons volontien ce que nous voulons
Cet énoncé gnomique est emprunté à César (De bello civi/i, 2, 27, 2),
mais le motif est présent chez de nombreux auteu~ : cf.
toujours César
(De bello Gallico, 3, 18, 6 : Libenter homines quod volunt credunl),
mais aussi Plaute ( Truculentus, 191 sq.) ; Quintilien (6, 2, 5), Ovide
(Ars amatoria, 3, 673 sq.
; Heroides, 2, 9); Sénèque (Hercules furens,
313 sq.
: Quod nimis miseri volunt I hoc facile credunt, >) et un
passage de I' Historia Augusta ( Vie d'Héliogabale, 3, 3); l'énoncé gnomique complémentaire existe aussi : Nemo quicquam .facile credit quo
credito dolendum sit, > (Sénèque le Rhéteur, Excerpta controversiarum, 5, 2,
repris par Vincent de Beauvais, De morali principis institutione, 28).
On
trouve un précédent grec chez Démosthène (3, 19: ô yàp pouÀeTaL,
îva· ËKaaTos Kal oif Tal,.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Corydon, Corydon, quae te dementia cepit ! Corydon, Corydon, quelle folie t'a donc pris !
- Nec quae praeteriit hora redire potest
- Ira quae tegitur nocet
- Quod volumus sanctum est
- Si omnia nobis quae ad victum cultumque pertinent quasi virgula divina... suppeditarentur