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Le bonheur

Publié le 08/02/2022

Extrait du document

« LE BONHEUR I- L’aspiration universelle au bonheur. Le bonheur est le bien suprême auquel aspire l’ensemble des hommes.

« Nous le cherchons toujours pour lui-même, et jamais pour une autre raison (…) c’est ce qui par soi seul rend la vie souhaitable et complète.» ARISTOTE, Ethique de Nicomaque .

Selon l’étymologie (bon heur signifie bon augure) et des expressions courantes telles que « par bonheur » ou « au petit bonheur la chance » ; le bonheur semble dépendre du hasard ou de la fatalité, de la volonté des dieux ou des circonstances extérieures changeantes et imprévisibles, ce que l’on appelle aussi la « fortune ».

Cependant les hommes ne se résignent pas à subir passivement les événements.

De nombreux philosophes ont donc cherché à définir ce qui constitue ce bien suprême afin de découvrir le moyen d’y accéder.

L’accord est unanime sur la définition formelle du bonheur comme un état durable de complète satisfaction, d’harmonie avec soi-même et avec le monde.

Les divergences surgissent lorsqu’il s’agit de déterminer les moyens d’y parvenir. Pour savoir quels objets peuvent procurer un sentiment de satisfaction, il faut en faire l’expérience.

Mais la sensibilité diffère d’un homme à l’autre et celle d’un individu varie au cours de son existence ; d’où l’incapacité de la raison humaine à établir des règles de vie universelles conduisant de façon sûre au bonheur.

C’est un idéal de l’imagination et même, pour certains, un rêve irréalisable.

Selon SCHOPENHAUER, la souffrance est pour tous l’essence de la vie, qui oscille de la souffrance à l’ennui et « toute biographie est une pathographie » (néologisme créé par Schopenhauer, de pathos = affection, souffrance).

En effet, le désir est manque, donc souffrance.

La satisfaction obtenue, souvent au prix de durs efforts ne produit qu’un plaisir éphémère que l’habitude transforme rapidement en ennui, autre forme de souffrance, jusqu’à ce qu’un nouveau manque naisse des cendres du précédent, la mort seule mettant un terme à ce cycle absurde.

Malgré tout, de nombreux philosophes ont tenté de distinguer de vrais et faux biens, des biens essentiels et des biens secondaires pour assurer le plus grand bonheur possible.

Car, si tous les hommes sont différents, ils ont aussi de nombreux points communs.

Dans tous les cas, le bonheur est inséparable de la conscience, de l’attention à soi et au présent vécu, de l’exercice des facultés humaines supérieures, intellectuelles et morales.

C’est pourquoi il ne peut être attribué à des êtres dépourvus de conscience et de raison, ni recherché par l’homme dans l’inconscience, l’insouciance et l’irréflexion.

C’est pourquoi des circonstances favorables ne produisent pas mécaniquement le bonheur.

Certains ont, dit-on, « tout pour être heureux », mais ne le sont pas.

Quelles sont alors les conditions fondamentales du bonheur ?. »

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