association n.
Publié le 26/04/2014
Extrait du document
«
au patient tout ce qui s'était produit.
De là découle, outre la notion d'inconscient, l'idée d'une possible influence que
l'état conscient peut, justement, recevoir des éléments issus de l'inconscient.
C'est en fonction de ce modèle même
que Breuer et Freud publient en 1895 des études sur l'hystérie, où ils écrivent notamment que l'hystérique souffrirait
de «réminiscences», c'est-à-dire de souvenirs inconscients.
La guérison escomptée par Freud est que le symptôme
étant constitutif de l'amnésie, d'une «lacune», d'un «vide», combler ce dernier, par une parole, c'est supprimer le
symptôme en question.
Cette suggestion posthypnotique reste un procédé pénible, selon l'expression même de
Freud, dans la mesure où il était nécessaire d'exercer une pression non négligeable sur les malades pour qu'ils
parviennent à se remémorer leurs souvenirs.
La preuve était alors bien donnée que, d'une part, les souvenirs oubliés
n'étaient pas perdus, mais que, d'autre part, il existait une force qui les empêchait de devenir conscients.
Cette notion
de résistance fonde la conception des processus psychiques dans l'hystérie et au-delà, de façon plus générale,
accrédite l'idée du processus de refoulement comme corrélé à la notion de résistance.
Freud en voit l'explication
dans la dichotomie des deux systèmes psychiques, conscient et inconscient, placés dans une relation dynamique
d'opposition.
Dans l'évolution de ses recherches, Freud en vient à douter de la pertinence des idées surgies, sur sa
demande, chez le patient, en raison du peu de rapport que ces idées semblent avoir avec les événements, et surtout
en raison du fait que ses malades ne les agréent pas.
Au regard des travaux de C.G.
Jung et de ses élèves (l'école de
Zurich), Freud souligne l'intérêt du déterminisme psychique et en quoi une idée surgissant dans la conscience d'un
malade, éveillée par la concentration de son attention, peut être tout à fait arbitraire et sous la dépendance de la
résistance qui s'oppose au passage à la conscience des éléments refoulés.
Le mot d'esprit représente par ailleurs
pour Freud le prototype même d'une parenté entre les mobiles qui font surgir une idée dans la conscience d'un
malade au cours d'un interrogatoire et la pensée substitutive attenante au mot d'esprit.
C'est sans doute en partie
cette coïncidence entre résistance et amnésie qui l'amènera à abandonner l'hypnose et ses procédés cathartiques au
profit de l'association libre d'une parole restituée aux patients.
(On parlera de talking cure ou «cure par la parole».)
L'association libre repose sur le concept d'association selon lequel une «idée qui vient» renvoie en réalité, toujours, à
d'autres éléments.
Il s'agit de séries associatives en relation directe avec les traces amnésiques et à l'organisation de
la mémoire, que Freud a lui-même qualifiée d'«archivage».
Il est à noter que ce «jeu» de la mémoire n'a rien d'un
caractère aléatoire; bien au contraire, la possibilité d'accès à la conscience, la variabilité du mécanisme de
remémoration sont sous la dépendance directe des conflits défensifs propres à chaque individu.
À ce dispositif
technique fondamental pour sonder l'inconscient qu'est l'association libre comme moyen d'être mis sur les traces du
«complexe refoulé», s'ajoutent la technique de l'interprétation des rêves et l'étude et la prise en compte des actes
manqués (erreurs et lapsus)..
»
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