L'Art (cours)
Publié le 22/05/2012
Extrait du document
«
L’Art révèle certains aspects du réel restés inaperçue et nous révèle en quelque
sorte à nous même, elle nous fait prendre conscience, par des moyens sensible s
comme les émotions ou les sentiments, qui bien qu’éprouvés, l’étaient encore
confusément .
En éduquant nos sens, par la multiplication des expériences
esthétiques, nous devenons pl us attentifs et plus sensible ce qui intensifie le réel,
le rendant ainsi plus riche .
Le génie est celui qui donne ses règles à l’art et qui initie de nouveaux procédés
pour qu’ils soient en adéquation avec l’originalité de sa vision.
En lui,
l’imagination et l’entendement sont en harmonie.
C’est celui qui a un talent
naturel, mais qu’il a su développé par le trava il et par l’acquisition de nouvelles
techniques, jusqu’à éveiller son style.
L’œuvre qu’il crée est alors non pas une
simple copie d’une belle chose , elle sera belle au sens ou elle sera émouvante,
c’est -à-dire au sens ou elle nous invitera à voir comme elle.
Elle est le
témoignage d’une attention toute particulière au monde sensible .
Le réel
sensible peut avoir du sens pour nous, et même un sens infini.
Voilà ce que nous
enseigne l’artiste à travers son œuvre.
III.
L’œuvre d’art comme réalité extra -ordinaire :
Il ne s’agit ni d’une vérité scientifique, ni d’une vérité conceptuelle, néanmoins
l’œuvre d’art qui nous touche nous parait « vraie », parce qu’elle dévoile une
part de notre condition humaine d’une faç on qui nous paraît irremplaçable.
L’œuvre d’art impose une vérité selon une tout autre forme qu’une
démonstration logique.
C’est une impression de justesse que l’on pourrait
reconnaître dans le génie et la beauté.
Pour Kant le sentiment du beau se définit par cette phrase « Est beau ce qui plait
universellement sans concept ».
Kant distingue le beau, de l’agréable et du joli.
Dans le sentiment du beau on éprouve certes une satisfaction et du plaisir.
Mais
contrairement à la sensation de l’agréable et du jo li, ce que nous jugeons beau
n’est pas ce qui nous agrée.
Le beau nous émeut littéralement c’est -à-dire qu’il
bouscule nos attentes et nos désirs.
C’est de ce fait une satisfaction
désintéressée, qui n’est pas lié à une attente ou à un intérêt préalable.
Or en tant que plaisir esthétique est éprouvé indépendamment de toutes nos
attentes, nous voulons qu’il soit éprouvé par tous, notre jugement tend vers
l’universalité.
Mais comme il n’y a pas de concept objectif du beau, cette universalité ne peut-
être q ue présomptive.
Cet échec dans l’explication du beau nous procure
paradoxalement du plaisir , en effet l’œuvre est cette réalité « à part » qui à ce
pouvoir de figurer l’infini au sein du fini.
Comme il n’y a pas de concept cela
donne la possibilité de comm uniquer directement avec le spectateur.
L’œuvre d’art est la seule production humaine qui a pour seule fin d’apparaître,
pas d’usage, pas de connaissance.
Une œuvre d’art ne se périme pas, l’art nous
arrache à la temporalité de notre existence.
La création artistique modifie le rapport de l’artiste à la réalité, dans la mesure
où, comme le montre Bergson le rapport habituel de l’antériorité du possible sur
le réel est bouleversé dans la création artistique.
L’œuvre d’art ne devient
possible qu’après avoir été crée, on ne peut dire qu’après son achèvement
qu’elle aura été possible..
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