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Questiions en lliittérature de jeunesse Quest ons en ttérature de jeunesse Fiche construite par Sylvain Sylvain.

Publié le 05/04/2015

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Questiions en lliittérature de jeunesse Quest ons en ttérature de jeunesse Fiche construite par Sylvain [email protected] Copie interdite Les enjjeux de llla llliittérature de jjeunesse Les enje ux de a it térature de je unesse Les en eux de a ttérature de eunesse ? Qu'est-ce que la littérature de jeunesse ? La diversité de la production à destination des enfants et des adolescents nous montre qu'il n'est pas si aisé de définir ce genre littéraire : _il y a risque en définissant un "sous-genre" littéraire de laisser entendre que la littérature de jeunesse serait une "sous littérature" un peu comme le roman policier l'était il y a quelques années et le reste pour certains... _le critère de l'âge du public n'est pas forcément suffisant : certains écrivains aujourd'hui lus plutôt par des enfants et des adolescents avaient au départ écrit pour les adultes _en littérature de jeunesse on trouvera tout aussi bien des romans, des "séries" avec la reprise de "sous genres" littéraires (science fiction, policier, aventures...), albums, imagiers, BD... _certains albums à destination apparente de la jeunesse sont avant tout des objets d'art surtout recherchés par les adultes _le livre pour enfant est un objet singulier puisque conçu pour l'enfant, mais il s'adresse aussi à l'adulte parent (à ses souvenirs d'enfants, mais fait écho déjà à ses expériences d'adulte, ses soucis d'éducateur), il s'adresse également à l'enseignant (risque d'une dérive pédagogique si elle vient prévaloir sur le propos artistique ou l'expression de l'auteur- cas notable des "faux vrais romans" qui accompagnent certaines méthodes de lecture). Aujourd'hui la littérature de jeunesse est le créneau porteur par excellence. Jeune en France, ou en tout cas profondément renouvelée depuis trente ans, elle est l'objet d'enjeux commerciaux très importants... L'album est plutôt influencé par un souci de création artistique souvent de qualité, parfois tellement artistique qu'il devient un objet d'art pas forcément destiné à l'enfant... Le statut du roman n'est pas aussi simple (influence encore des séries, des modes...) Extrait d'un entretien : _" comment définissez vous la ldj ? " _"textes adaptés à la compréhension des enfants " _adaptés ? Vous voulez dire réécrits ? _non pas d'un point de vue du contenu mais dans la présentation, les caractères d'écriture, les images, les aides au vocabulaire..." _" dans ce cas, il existe aussi une lecture de vieillesse ! " ? Intérêt de la littérature de jeunesse à l'école : _Découverte des ouvrages contemporains qui présentent à l'enfant des faits de vie, qui créent des personnages ainsi qu'un monde imaginaire où il peut évoluer avec profit _Construction d'une culture littéraire dès l'école maternelle _Contribution à la réussite scolaire de tous ? Pourquoi avoir choisi la LDJ ? ? Qu'est ce qu'un livre "résistant" ? Un texte résistant est un texte qui ne peut pas être résumé aisément. On en distinguera deux catégories : _Les textes réticents : ils posent délibérément des problèmes de compréhension, ils empêchent de résumer l'intrigue. Ce sont des textes qui en disent moins que ce qu'ils pourraient ou devraient dire. Ils laissent volontairement subsister des trous, des béances afin que le lecteur cherche à les combler. Pour ce faire, celui-ci ne peut pas s'appuyer sur le contexte. C'est ce qui oblige à l'interaction lecteur-texte. C'est sans doute ce qui fait la spécificité du texte littéraire. Or, en classe, c'est l'enseignant qui fait ce travail de remplissage, rarement le lecteur. Parmi les textes réticents, on peut distinguer : - Les textes pervers (cf. le voleur...) : le lecteur est conduit sur une fausse piste, vers un piège (exemple : récit qui montre un homme s'apercevant qu'il n'a plus de portefeuille, qui demande à un quidam passant par là "son portefeuille". celui-ci donne le sien... qui s'avère ne pas être celui du personnage. C'est le "son" de "son portefeuille" qui justifie une étude des reprises anaphoriques). - Les textes qui empêchent la compréhension immédiate. Le problème, ici, c'est le point de vue. Exemple : quand l'histoire est racontée par une être anormal, humain ou non humain, qui exprime un point de vue étranger - un extraterrestre par exemple). Il existe des récits avec plusieurs points de vue : "Verte" de Marie DESPLECHIN, "Moi, fifi" de SOLOTAREFF... Certains enfants confondent l'auteur et le narrateur. La polyphonie du narrateur fait qu'il est difficile d'identifier l'origine d'une remarque dans son récit. Dans certains ouvrages, on trouve des enchâssements de plusieurs récits ( ex : "Benjamin" de C. BOUJON). Il est difficile, pour le lecteur, d'identifier le monde représenté. Par exemple, on trouve un monde d'apparence réaliste qui en fait ne l'est pas. C'es le cas du monde fantastique (ex : "Panique à la télé"). Aborder la lecture de ces textes suppose que les élèves apprennent la méfiance, la vigilance, qu'ils mettent en cause l'objectivité du narrateur. La pratique de l'intertextualité est souhaitable. C'est elle qui permet que s'établissent un jeu et une complicité avec l'auteur, une véritable connivence culturelle, source de jouissance vers la dernière année d'école maternelle. L'ambiguïté volontaire des reprises anaphoriques fait partie des techniques d'écriture pour engager cette interaction complice. Il y a aussi des textes méta-narratifs qui racontent comm...

« là "son portefeuille".

celui-ci donne le sien… qui s'avère ne pas être celui du personnage.

C'est le "son" de "son portefeuille" qui justifie une étude des reprises anaphoriques). - Les textes qui empêchent la compréhension immédiate.

Le problème, ici, c'est le point de vue.

Exemple : quand l'histoire est racontée par une être anormal, humain ou non humain, qui exprime un point de vue étranger - un extraterrestre par exemple). Il existe des récits avec plusieurs points de vue : "Verte" de Marie DESPLECHIN, "Moi, fifi" de SOLOTAREFF… Certains enfants confondent l'auteur et le narrateur.

La polyphonie du narrateur fait qu'il est difficile d'identifier l'origine d'une remarque dans son récit.

Dans certains ouvrages, on trouve des enchâssements de plusieurs récits ( ex : "Benjamin" de C.

BOUJON).

Il est difficile, pour le lecteur, d'identifier le monde représenté.

Par exemple, on trouve un monde d'apparence réaliste qui en fait ne l'est pas.

C'es le cas du monde fantastique (ex : "Panique à la télé"). Aborder la lecture de ces textes suppose que les élèves apprennent la méfiance, la vigilance, qu'ils mettent en cause l'objectivité du narrateur. La pratique de l'intertextualité est souhaitable.

C’est elle qui permet que s’établissent un jeu et une complicité avec l'auteur, une véritable connivence culturelle, source de jouissance vers la dernière année d'école maternelle.

L'ambiguïté volontaire des reprises anaphoriques fait partie des techniques d'écriture pour engager cette interaction complice.

Il y a aussi des textes méta-narratifs qui racontent comment une histoire se construit, les récits où texte et image se contredisent (ex : récit situé en Afrique, images polaires…). _Les textes proliférants : Ce sont des textes ouverts avec des éléments polysémiques.

Pour aborder ces textes, il n'est pas pertinent de commencer par expliciter le vocabulaire (mots difficiles) mais il convient plutôt de s'interroger sur les mots susceptibles d'interprétations multiples.

Le propre du texte littéraire, c'est qu'il permet l'indécidabilité du choix chaque fois que le lecteur peut constater que plusieurs choix sont possibles. Ces textes résistants agissent sur le lecteur, l'engagent à réfléchir (ex : Yakouba) C’est une théorie de Catherine Tauveron sur les oeuvres.

Pour elle, une oeuvre littéraire doit être résistante pour être intéressante à étudier en classe.

C’est à dire que les élèves doivent rencontrer soit des difficulté de compréhension (vocabulaire, trame narrative compliquée ...) ou des difficultés d'interprétation qui amène à une discussion (ami-ami de Rascal par exemple)  Quelle différence existe-t-il entre lecture et littérature ? La littérature de jeunesse au C3 est une lecture accompagnée.

Ce n'est pas une lecture méthodique (questions de compréhension sur chacun des chapitres, grilles de lecture...) Les échanges autour des livres lus ensemble sont majoritairement oraux : le maître vérifie que les élèves ne se sont pas fourvoyés dans leur lecture (interprétation erronée d'un passage ambigu, difficile, le statut du narrateur, le rôle des personnages, la chronologie des événements, la trame narrative, le rapport texte image, les valeurs véhiculées par l'histoire...

Cela exclut le travail sur fiche ! Pour chaque ouvrage, court ou long, le maître choisira le mode de découverte appropriée.

Des aides sont apportées par les éléments d'analyse que nous proposons ci-après.

Il s'agit de choisir la ou les entrées qui conviennent en fonction des difficultés de lecture ou de l'intérêt de l'histoire (par exemple, il est intéressant de soulever la question du narrateur sur les ouvrages suivants : OTTO, Le Hollandais sans peine, L'île du Monstril).

En revanche, la question des valeurs ne présente pas d'intérêt particulier dans le cas de L'île du Monstril mais elle est inévitable pour comprendre OTTO, autobiographie d'un ours en peluche. Il peut être bon, au passage d'élucider quelques mots de vocabulaire ou des tournures qui font obstacle mais le travail de grammaire autour d'un extrait du texte ne peut trouver sa place que très exceptionnellement, dans une activité décrochée. Bref, il y a bien une différence entre la lecture et la littérature au cycle 3.  Peut-on parler de "classiques" en LDJ ? Il existe dans les œuvres considérées comme classiques, des livres qui sont lus par des enfants (bien qu’ils ne leur soient pas directement destinés à l’origine, comme par exemple, les contes de Perrault).

En général, ces livres écrits pour des adultes ont commencé par séduire les enfants par les sujets abordés (l’aventure  Robinson Crusoé), le style, … Puis certains auteurs se sont intéressés à ce jeune public et ont écrit pour eux des œuvres qui ont traversé le temps (Alice aux pays des merveilles de Lewis Carroll en est un exemple, la comtesse de Ségur a également destiné beaucoup de livres aux enfants comme les petites filles modèles, les malheurs de Sophie, …). Exemple : Les 4 filles du docteur March, les voyages de Gulliver, le magicien d'Oz, les aventures d'Alice au pays des merveilles, les fables de la Fontaine, contes de ma mère l'Oye... Ce qu’en disent les programmes :. »

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