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Questiions en lliittérature de jeunesse Quest ons en ttérature de jeunesse Fiche construite par Sylvain Sylvain.

Publié le 05/04/2015

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Questiions en lliittérature de jeunesse Quest ons en ttérature de jeunesse Fiche construite par Sylvain [email protected] Copie interdite Comment envisager la lecture d'un roman long ? Les programmes de 2002 conseillent de ne pas s'attarder plus de 15 jours sur une oeuvre afin que les élèves n'en perdent pas le fil et oublient le début... On peut faire lire par chapitres ou groupes de chapitres (selon la longueur et en tenant compte de ce qui est nécessaire à la compréhension) en alternant la lecture silencieuse à la lecture à voix haute par le maître pour les passages les plus difficiles. On peut également faire faire un résumé de ce qui a été lu la veille pour se remettre dans l'oeuvre. ? Quel est le rôle du maître en lecture à haute voix ? Pourquoi lisez-vous à voix haute ce texte aux élèves ? La lecture de textes par l'enseignant à sa classe a souvent été perçue comme un temps de récompense, moment un peu exceptionnel mais au final facultatif. Avec les programmes actuels, mais aussi les travaux des chercheurs, tous s'accordent à souligner l'importance de la lecture régulière et même quotidienne de textes à tous nos élèves de maternelle et d'élémentaire et bien au delà. Lecture de fiction, lecture de documentaires ; la voix du maître vient faire entendre des textes qu'il fait vivre. Il ne s'agit pas seulement d'un moment de plaisir : il s'agit de donner de la langue à entendre, d'enrichir le lexique et les formes syntaxiques, de développer les nuances... Le texte lu par l'adulte en continuité conserve sa cohérence. L'élève apprend à maintenir son écoute, à recevoir. Il écoute l'auteur par l'intermédiaire du maître respectueux du texte et mesure la permanence de l'écrit. Lu à tous, le texte entre dans le patrimoine collectif. Lemaître peut parfois faire des incursions dans des lectures "plus difficiles" ou d'un niveau supérieur aux capacités de lecture de ses élèves... une incursion de temps à autre dans ses propres lectures peut aussi donner un avant goût aux élèves qui comprendront et verront que le maître est lui aussi lecteur ! ? Quelle différence faites vous entre défi lecture et rallye lecture ? Il s'agit, dans les deux cas, de proposer un certain nombre de livres communs à une autre classe (d'un même établissement ou d'un autre), puis d'élaborer des questionnaires, des jeux autour de ces livres lus. Ensuite, il y a notation et des vainqueurs... en fait, souvent tous les enfants sont récompensés car le but est bien de mettre le livre au centre de toute l'activité, de donner envie de lire, ... ? Quelle différence pour vous entre mise en voix et lecture ? La mise en voix nécessite une réelle préparation en amont, on peut lire pour les autres, pour mieux comprendre, pour donner du plaisir aux autre à travers l'écoute. Cela nécessite un travail et un effort sur l'intonation, les pauses, le ton.... L'acte de lecture, pour si intellectuel qu'il soit, est aussi corporel. L'enjeu réflexif est par conséquent multiple. Lire à haute voix, c'est lire pour vivre et penser le texte autrement, en éprouvant dans les vibrations de la voix et du souffle le cheminement d'une écriture : c'est se sentir lecteur. Il faut miser sur la régularité de l'exercice, sur l'imprégnation. La lecture, on lit souvent pour soi, il y a tout de même des compétences réelles à avoir (compréhension du code, lecture de l'implicite, de l'univers du livre...) ? Qu'est ce qui est le plus difficile pour vous : lecture silencieuse ou à voix haute ? Lecture à voix haute car il y a une réelle transmission et des erreurs de ton, d'intonation peuvent empêcher l'auditeur de rentrer dans l'intrigue. ? A quoi sert le carnet de lecture ? Quand le mettre en place ? A quoi sert le carnet de littérature ? « On évitera de faire rédiger des « fiches de lecture ». En revanche, on peut suggérer aux élèves qui le souhaitent de tenir un « carnet de lectures » ou ils notent les livres lus »..... « Ces carnets relèvent évidemment du privé et ne doivent faire l'objet d'aucune exploitation collective » Ce qu'il est pour l'élève : - Un moyen de garder une trace de ses lectures, de ses réactions aux textes lus (strictement privé). - Un support à la mémoire dans des situations de débats en classe. - Un document sur lequel on peut prendre appui pour conseiller une lecture à un camarade. Le carnet de lecture est avant tout mémoire individuelle, privée et éventuellement support à la communication. On peut le rapprocher du carnet de prise de notes du poète, du créateur, sur lequel on revient à plus ou moins long terme, carnet que l'on améliore, à qui l'on donne vie au fur et à mesure de ses rencontres en lectures. Il peut être proche du carnet de voyages, dans lequel on dessine, peint, découpe, colle toute trace à garder en mémoire. Ce qu'il ne doit pas être : - Un passage obligé après chaque lecture - Une fiche formelle de compte-rendu - Un travail scolaire corrigé et / ou évalué Mais plutôt un espace ouvert dont l'utilisation est un plaisir pour l'élève. Comment le mettre en place ? À la suite de la découverte d'un ouvrage de littérature en classe, on élabore avec les élèves la liste des éléments constitutifs : - les incontournables : titre, auteur, illustrateur, éditeur, genre qui correspondent à la fiche signalétique de l'ouvrage. - les possibles : o À propos d'un personnage : qui il est, ce qu'il fait, ses relations aux autres, ce qui le rend intéressant, ce que j'en pense, ce que je ferais à sa place, à qui il me fait penser, ... o Les questions que je me pose : sur le texte, l'écriture, l'auteur, l'histoire... o Une critique : ce qui me semble réussi, ce que j'aurais préféré. Pour faciliter et pour les plus jeunes, on peut proposer d'écrire sous forme d'inventaire (cf « Moi j'adore, maman déteste » de Elisabeth Brami) avec des « j'aime, j'aime pas ».... o Des citations : des mots qui nous parlent, que l'on découvre, ...

« Ce qu’il est pour l’élève : - Un moyen de garder une trace de ses lectures, de ses réactions aux textes lus (strictement privé). - Un support à la mémoire dans des situations de débats en classe. - Un document sur lequel on peut prendre appui pour conseiller une lecture à un camarade. Le carnet de lecture est avant tout mémoire individuelle, privée et éventuellement support à la communication. On peut le rapprocher du carnet de prise de notes du poète, du créateur, sur lequel on revient à plus ou moins long terme, carnet que l’on améliore, à qui l’on donne vie au fur et à mesure de ses rencontres en lectures.

Il peut être proche du carnet de voyages, dans lequel on dessine, peint, découpe, colle toute trace à garder en mémoire. Ce qu’il ne doit pas être : - Un passage obligé après chaque lecture - Une fiche formelle de compte-rendu - Un travail scolaire corrigé et / ou évalué Mais plutôt un espace ouvert dont l’utilisation est un plaisir pour l’élève. Comment le mettre en place ? À la suite de la découverte d’un ouvrage de littérature en classe, on élabore avec les élèves la liste des éléments constitutifs : - les incontournables : titre, auteur, illustrateur, éditeur, genre qui correspondent à la fiche signalétique de l’ouvrage. - les possibles : • À propos d’un personnage : qui il est, ce qu’il fait, ses relations aux autres, ce qui le rend intéressant, ce que j’en pense, ce que je ferais à sa place, à qui il me fait penser, … • Les questions que je me pose : sur le texte, l’écriture, l’auteur, l’histoire… • Une critique : ce qui me semble réussi, ce que j’aurais préféré.

Pour faciliter et pour les plus jeunes, on peut proposer d’écrire sous forme d’inventaire (cf « Moi j’adore, maman déteste » de Elisabeth Brami) avec des « j’aime, j’aime pas ».... • Des citations : des mots qui nous parlent, que l’on découvre, qui nous font rire, (merveilleux, désagréables…), un court passage … et quelquefois pourquoi je les ai choisis. • Moi et le livre : le lien avec ma propre expérience.

(Des passages qui m’ont fait peur, qui m’ont évoqué des souvenirs, un personnage auquel je me suis identifié….) • À quel autre ouvrage ou situation cela me fait penser. • Relever éventuellement les incipit (première phrase) et ou les excipit (dernière phrase) qui pourront aider soit à la mémorisation de l’enchaînement des situations, soit être prétexte à des ateliers d’écriture (continuer les histoires à partir d’un incipit ; intégrer plusieurs incipit....

dans une seule et même histoire....). Pour les élèves ayant des difficultés à entrer dans l’écriture, J.Giasson (Les textes littéraires à l’école G.MORIN éditeur) propose de donner à choisir un début de phrase qui correspond à ce que l’enfant veut écrire à propos de sa lecture (j’ai remarqué que … je ne comprends pas… ça me fait penser à…). Le carnet de lecture (petit format – poche) relève plus de la prise de notes que de la note de synthèse. L’élève peut revenir sur ses écrits, faire des ajouts, raturer.

Il peut y coller la reproduction d’une illustration de l’ouvrage.

En ce sens il n’est jamais clos.

Pour retrouver la notion de plaisir, on précisera qu’il pourra aussi être un objet souvenir....pour lier le culturel, le littéraire et l’artistique permettre qu’il soit esthétique...  qu'est ce qu'un réel comportement de lecteur ? Le comportement de lecteur se construit dans la découverte active du texte par l’enfant (situation de lecture/découverte). L’enseignant aide l’élève à utiliser les différentes procédures pour identifier les mots et construire le sens de la phrase puis des quelques phrases du texte. Former des lecteurs ne relève pas à proprement parler d’une méthode, au sens de l’utilisation de tel ou tel manuel, mais plutôt d’une démarche d’interactions entre un texte et un groupe d’élèves que l’enseignant active par un jeu de questions, de consignes et d’invitations à utiliser les diverses procédures énoncées dans le premier article. On est dans l’ordre du méthodologique, c’est-à-dire dans une prise de distance par l’élève. En début d’apprentissage, on privilégiera les textes de type narratif (albums assez courts avec une vraie histoire où il se passe quelque chose), davantage aptes à induire les différentes procédures. L’apprenti lecteur automatisera progressivement ces procédures :. »

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