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Questiions en lliittérature de jeunesse Quest ons en ttérature de jeunesse Fiche construite par Sylvain Sylvain.

Publié le 05/04/2015

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Questiions en lliittérature de jeunesse Quest ons en ttérature de jeunesse Fiche construite par Sylvain [email protected] Copie interdite Quels livres donner aux élèves ? Faut il en interdire certains ? Je pense qu'il ne faut pas interdire aux élèves de lire certains livres car : _ces derniers temps, on se plaint que les élèves lisent de moins en moins, or, on veut censurer certains ouvrages pour certaines tranches d'âge. Il y a comme une incohérence dans le discours tenu _De plus, interdire certains livres, c'est courir le risque que les enfants n'aient qu'une envie : braver cet interdit (esprit de contradiction oblige). Plutôt que de prohiber, il faut avertir, expliquer à l'enfant pourquoi ce livre peut être choquant, violent, complexe, ... pour lui. Un lecteur averti en valant deux, il aura alors la possibilité de choisir ou non de lire et s'il le fait, ça sera en toute connaissance de cause. Cela peut avoir comme effet bénéfique de le sensibiliser et de le prémunir contre la raison de l'interdiction. _On peut s'interroger alors sur « qu'est-ce qui, dans un livre, peut amener à une interdiction de lecture ? » Est-ce le style trop complexe, trop cru, trop vulgaire ? Le thème abordé inapproprié à l'âge de l'enfant ? L'ambiance que crée l'auteur ? Tous les enfants ne sont pas égaux devant ce genre de problème qui se pose également avec les films. Comme les scènes de violence, sexe, humiliation, guerre, mort, horreur ... au cinéma peuvent heurter les âmes sensibles, il en va de même avec la littérature. Mais c'est l'histoire de l'enfant qui détermine cette sensibilité et bien malin celui qui peut prévoir la réaction d'un enfant face à un thème donné. Il ne faut pas négliger non plus le fait que c'est l'imaginaire de l'enfant qui crée les images et non le livre qui les impose, cela peut l'amener comme c'est le cas avec les contes de fée, à évacuer leurs angoisses, à mettre des mots dessus. Cela peut permettre aux parents/enseignants d'aider l'enfant à exprimer ses angoisses qui seraient restées enfouies sans cette confrontation. _Enfin, selon les maisons d'édition, les livres possèdent des annotations comme « à partir de 10 ans ». Celles-ci sont des indications dont l'enfant doit connaître l'existence pour faire ses choix de lecture de façon raisonnée et averti. Un lecteur n'est pas forcément un consommateur : il doit savoir choisir son livre avec soin pour ne pas être déçu, effrayé ou dégoûté par une oeuvre trop difficile pour lui. Il sait que s'il prend le risque de viser trop haut, il peut passer à côté du message/de la beauté de l'oeuvre encore inaccessible pour lui. ? Comment prendre en compte les faibles lecteurs ? Pratiquer la différentiation en donnant des textes de longueur différente, en leur posant des questions de compréhension, en pratiquant la lecture à voix haute du maître pour permettre meilleure compréhension par les élèves, en résumant (ou faisant résumer) une partie du texte avant de continuer...ensuite on pourra organiser des ateliers de lectures avec des groupes de besoins pour aider ces élèves ? Quelles différences entre les oeuvres lues à l'école et celles lues à l'extérieur, pour soi ? Ce ne sont pas les mêmes compétences dans les programmes qui sont visées selon si la lecture est personnelle ou en classe, les enfants doivent lire une dizaine d'oeuvre de manière autonome ici c'est de la lecture pour le plaisir, sans d'analyse. En classe la lecture est souvent suivie d'une étude donc pour apprendre... Les genres lliittéraiires Les genres ttéra res ? La Bande Dessinée _Quel est l'intérêt de la BD ? C'est un type de littérature qui permet souvent de motiver les enfant à lire et de les faire entrer dans la lecture (j'ai offerts quelques BD à mes cousins pour les inciter à lire, dès fois ça marche, ils vont vers d'autres types de lectures, d'autres fois ils en reste à la BD...). De plus c un langage particulier avec ses codes propres (les différents types de bulles, les onomatopées), qu'il peut être intéressant d'aborder. Enfin cela nécessite un véritable apprentissage (enfin, je pense que les enfants y arrivent bien tout seul mais bon...) de la lecture des images qui complètent le texte : ici le texte ne dit pas tout, au contraire, il faut donc compléter par la lecture des images. Finalement la BD peut servir à motiver, à attirer les mauvais lecteurs et à faire une éducation à l'image, à la compréhension du langage dessiné ? L'album : _Quel est l'intérêt de mettre un conte sous forme d'album ? _Faut-il faire une place à l'album au cycle 3 ? Il est tout à fait travailler un album de la petite section au CM en affinant progressivement l'analyse de la structure du récit, du vocabulaire, des personnages et des enjeux. C'est par exemple avec les plus grands décoder les allusions du texte, ce qui relève du second degré, ou reconnaître les références culturelles, les citations etc. qui échappent aux plus jeunes. ? Pourquoi ? _Les plus grands aiment découvrir ou redécouvrir dans un texte une richesse qu'ils ne soupçonnaient pas au premier degré. _La lecture d'album peut favoriser cette prise de conscience qu'il existe plusieurs niveaux de lecture d'un même texte, prise de conscience qu'il n'est pas toujours aisé de mener à bien lors de lectures de romans complexes où il faut parfois travailler d'abord la compréhension du récit ou la pratique d'une lecture longue. _C'est permettre aux C.E. ou à des C.M. qui ne parviennent pas encore à des lectures longues de valoriser et favoriser la lecture de ces textes courts. Il est important pour un moyen ou " mauvais " lecteur de parvenir à la lecture achevée d'un livre. Ce sont des victoires capitales. Les albums peuvent constituer des étapes progressives vers la lecture de textes plus longs, ils sont une alternative à la lecture de la bande dessinée qui relève de règles spécifiques et joue beaucoup sur les séries (mais n'oublions pas qu'il y a aussi une richesse propre à la B.D. et que l'on peut y faire des lectures à divers degrés, ne serait-ce qu'avec Astérix et ses jeux de mots qui s'adressent d'abord aux lecteurs chevronnés ou disposant d'un certain référentiel). _On peut considérer que certains albums sont porteurs d'une certaine critique sociale, d'une certaine idéologie (comprise au sens large) et il peut-être pertinent de montrer aux enfants que derrière le récit l'auteur prend position. Cela pourra inciter l'enfant par la suite à émettre un jugement et le cas échéant exprimer son sens critique. _Certains professeurs croient qu'il y aurait " infantilisation " à travailler avec des grands CM la lecture de contes ou d'albums. Mais les grands peuvent d'abord tirer un vrai plaisir de ces lectures et de plus prendre du recul. (Un exemple classique est celui de l'analyse comparée de différentes écritures d'un même cont...

« faut donc compléter par la lecture des images.

Finalement la BD peut servir à motiver, à attirer les mauvais lecteurs et à faire une éducation à l'image, à la compréhension du langage dessiné  L’album : _Quel est l'intérêt de mettre un conte sous forme d'album ? _Faut-il faire une place à l’album au cycle 3 ? Il est tout à fait travailler un album de la petite section au CM en affinant progressivement l'analyse de la structure du récit, du vocabulaire, des personnages et des enjeux.

C'est par exemple avec les plus grands décoder les allusions du texte, ce qui relève du second degré, ou reconnaître les références culturelles, les citations etc.

qui échappent aux plus jeunes.  Pourquoi ? _Les plus grands aiment découvrir ou redécouvrir dans un texte une richesse qu'ils ne soupçonnaient pas au premier degré. _La lecture d'album peut favoriser cette prise de conscience qu'il existe plusieurs niveaux de lecture d'un même texte, prise de conscience qu'il n'est pas toujours aisé de mener à bien lors de lectures de romans complexes où il faut parfois travailler d'abord la compréhension du récit ou la pratique d'une lecture longue. _C'est permettre aux C.E.

ou à des C.M.

qui ne parviennent pas encore à des lectures longues de valoriser et favoriser la lecture de ces textes courts.

Il est important pour un moyen ou " mauvais " lecteur de parvenir à la lecture achevée d'un livre.

Ce sont des victoires capitales. Les albums peuvent constituer des étapes progressives vers la lecture de textes plus longs, ils sont une alternative à la lecture de la bande dessinée qui relève de règles spécifiques et joue beaucoup sur les séries (mais n'oublions pas qu'il y a aussi une richesse propre à la B.D.

et que l'on peut y faire des lectures à divers degrés, ne serait-ce qu'avec Astérix et ses jeux de mots qui s'adressent d'abord aux lecteurs chevronnés ou disposant d'un certain référentiel). _On peut considérer que certains albums sont porteurs d'une certaine critique sociale, d'une certaine idéologie (comprise au sens large) et il peut-être pertinent de montrer aux enfants que derrière le récit l'auteur prend position.

Cela pourra inciter l'enfant par la suite à émettre un jugement et le cas échéant exprimer son sens critique. _Certains professeurs croient qu'il y aurait " infantilisation " à travailler avec des grands CM la lecture de contes ou d'albums.

Mais les grands peuvent d'abord tirer un vrai plaisir de ces lectures et de plus prendre du recul.

(Un exemple classique est celui de l'analyse comparée de différentes écritures d'un même conte, voire de ses adaptations ou parodies...). _C'est probablement également le moment d'aider les enfants à situer les albums dans le contexte de la production éditoriale et commerciale : les albums issus du dessin animé télévisé ou pour le cinéma; les albums " séries " où aucune vraie narration n'existe et que l'on peut réécrire à l'infini (on peut faire analyser facilement la construction, la syntaxe, l'usage des temps pour les comparer à d'autres productions)...

Les enfants perçoivent assez vite les stéréotypes, ils sont étonnés également des adaptations commerciales faites des grands contes classiques et qui vont toujours vers un certain appauvrissement, une aseptisation des caractères et de la richesse du récit. _La place de l'auteur est importante aussi à souligner (plus l'oeuvre est commerciale, moins l'auteur est présent...

c'est l'éditeur ou la firme qui tient le projet dans un vaste stratégie commerciale).

Compte tenu de l'écart énorme qui existe entre de véritables productions artistiques et une littérature de super- marché, il est important que les enfants puissent désigner les différences.

On peut objectiver cette critique en travaillant sur l'organisation du texte, le vocabulaire, les personnages, les sentiments sous forme d'inventaires.  Types d’activités possibles : _Ateliers grands / petits : sous forme de prise en charge d'un ou plusieurs enfants (type parrainage) les grands sont chargés de lire des albums aux plus petits.

Ils préparent la présentation et la lecture de l'ouvrage. Des ateliers de grands rédigent de petits livres " à la manière de " à destination des plus jeunes (voir pourquoi et comment fabriquer un livre ?) _Ateliers décloisonnés : présenter l'album sous forme de montage audiovisuel (conception de diapositives, enregistrement du texte et d'une illustration sonore et musicale).

Les échanges sont ici très riches et permettent d'envisager des projets relativement ambitieux intégrant des plus petits. théâtralisation d'un album ou spectacle marionnettes ou ombres chinoises etc. travaux thématiques à la B.C.D.: réalisation d'une exposition sur un thème.

Le recours aux plus grands permet aux petits de résoudre les problèmes d'écriture.... »

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