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Commentaire de la séance royale du 23 Juin 1789 (droit)

Publié le 10/08/2012

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A la fin de l’extrait étudié le roi va même jusqu’à ordonner la séparation immédiate des états généraux, il demande aux clergés, à la noblesse et aux tiers états de partir chacun de leur côté afin de revenir à leur tâche initiale c’est-à-dire tenir des séances dans leur chambres respectives afin de pouvoir rédigé les cahiers de doléances. Le roi donne un ordre, cela signifie qu’il détient encore le pouvoir, l’émancipation de l’assemblée nationale, ne fut que brève du moins du point de vue du roi. Pourtant c’est là que se situe l’un des évènements prémices de la révolution car après que l’ordre du roi fut prononcé, les députés du tiers état n’obtempèrent pas, ne bougent pas, et resteront immobiles. Ce passage marque la fin de la souveraine absolu que Louis XVI prenait pour acquise. Le peuple, le tiers-état est désormais libre et indépendant de toute pression royale. La marche vers la révolution est en route.

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« L'impression que donne le texte est que le roi se fait porte-parole du peuple, en effet selon lui, c'est pour le peuple qu'il a rassemblé les états généraux, et que cesderniers ont étés décevants.

Les députés du tiers-état ont proclamés une assemblée générale alors qu'ils étaient juste censés « finir l'ouvrage du roi » qu'il avaitmanifesté auparavant lors de l'ouverture des états généraux.

Dans ce discours le Roi se prétend « le souverain des vues bienfaisantes » du peuple.

Le Roi n'est donc launiquement que pour le peuple, il est sous-entendu qu'il est voué à son peuple, pourtant si l'on se fie aux événements du 17/061789 c'est ce même roi qui à tenter demuselé l'assemblée nationale, donc ses députés mais aussi le peuple qui soutenait cette assemblée et qui à donner lieu au serment du Jeu de Paumele20/06/1789 c'est-à-dire moins de trois jours avant la séance royale.

La preuve est faite ici qu'il est difficile de concevoir que louis VXI est le porte- parole idéal pourle peuple.

L'argument sur lequel il se base parait bien paradoxal puisque il réprimande la naissance de l'assemblée nationale qui est à même la seule institutionspécifique aux paysans, au peuple du tiers état.

Le Roi sous prétexte de vouloir protéger son peuple des « funestes divisions », à lors de cette séance rappelé à l'ordreles députés du tiers-état, faisant référence au 17juin 1789 mais aussi au serment du Jeu de Paume le 20juin 1789, réunion pendant laquelle il a été prévu que lesdéputés membres de cette assemblée nationale, ne se séparerons jamais tant qu'une constitution royale ne soit établit solidement et rédigée. Le Roi Louis XVI ne conçoit pas l'idée ni d'ailleurs le fait que les députés du tiers états se sont permis de proclamer eux même sans sa bénédiction , Assembléenationale .Ce qui signerait la division des états généraux est donc serait dangereux pour la société des privilèges sur laquelle se base le roi.

Le roi décide alors dedéclarer officiellement la dissolution de l'Assemblée nationaleB) La proclamation de l'assemblée général : un projet avorté et une fin prématurée.C'est à travers ce discours qu'il prononce, qu'il met fin à la proclamation de l'assemblée nationale, en d'autre terme à peine qu'elle est eu le temps d'œuvrer, le roi ladissolu.

Il y met fin, et c'est en pratique l'article 1er qui en est la preuve écrite, juridique de ce que avance le roi.

Dans cet article, il déclare officiellement qu'ilgardera la distinction des trois ordres, et que cela ne changera pas.

C'est la une manière de soutenir la société d'ordres, donc le roi ne fait preuve d'aucune volonté dechanger la société divisée en trois ordres.

Il peut être interpréter par cet article aussi, le fait que les privilèges restent maintenu par le roi Louis XVI, puisque qui ditsociété des ordres dit aussi les privilèges d'ordres.

Ainsi le clergé et la noblesse restent détenteurs des privilèges qu'ils ont toujours eus, avant cette séance.

Encore unefois le tiers état se retrouve seul et sans soutien.

Il est du point de vue de Louis XVI intolérable que le tiers état puisse se proclamer assemblée générale sans samoindre autorisation et accord.

Le roi ne s'empêche pas d'avoir un comportement abusif, puisque en effet il annulera la proclamation de l'Assemblée nationale sansque les représentants puisse ré- argumenter la proclamation ou se défendre.

Le dernier mot ne tient qu'au Roi.De plus il explique à travers son discours que les états généraux, depuis le temps qu'ils sont ouverts n'ont pas pu s'entendre entre eux, ce qui sous-entend que lesopérations à venir risquent d'être encore plus périlleuses et difficiles à effectuer.

Le discours du roi à pour objet de remettre à leur place les députés du tiers -étatpuisqu'il va jusqu'à déclarer nulles leur délibérations faites le 17/06/1789, encore une fois c'est l'une des conséquences de l'avortement de l'assemblée nationale.

Leroi voit cette assemblée comme un ennemi, son principal ennemi, pour lui la dissoudre est une façon de réaffirmer qu'il est l'unique détenteur du pouvoir royale et ilne doit être égalée par aucune autre institution.

Pourtant les députés du tiers –états représentent près de 90 % de la population française.A la fin de l'extrait étudié le roi va même jusqu'à ordonner la séparation immédiate des états généraux, il demande aux clergés, à la noblesse et aux tiers états de partirchacun de leur côté afin de revenir à leur tâche initiale c'est-à-dire tenir des séances dans leur chambres respectives afin de pouvoir rédigé les cahiers de doléances.

Leroi donne un ordre, cela signifie qu'il détient encore le pouvoir, l'émancipation de l'assemblée nationale, ne fut que brève du moins du point de vue du roi.

Pourtantc'est là que se situe l'un des évènements prémices de la révolution car après que l'ordre du roi fut prononcé, les députés du tiers état n'obtempèrent pas, ne bougentpas, et resteront immobiles.

Ce passage marque la fin de la souveraine absolu que Louis XVI prenait pour acquise.

Le peuple, le tiers-état est désormais libre etindépendant de toute pression royale.

La marche vers la révolution est en route.. »

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