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Les individus et l'action politique

Publié le 28/02/2012

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L’étude présentée porte uniquement sur les régimes démocratiques. La question qui se pose est de savoir à quel moment des individus deviennent des acteurs politiques. En réalité, l’individu ne joue pas, sauf exception, un rôle visible. Pourtant, l’ensemble des individus, collectivement, joue ce rôle, ne serait-ce qu’en constituant l’opinion publique. L’inégalité apparaît, dès lors, entre eux, certains jouant un rôle moteur dans la formation de l’opinion, alors que la masse reçoit l’opinion préformée. Il s’agira pour nous de présenter succinctement les trois postures essentielles de l’individu-citoyen : la posture de l’électeur, la posture du militant et la posture du dirigeant politique.

 

            Section I : Les électeurs.

 

            Le système démocratique attribue un rôle central à l’électeur, dans la mesure où il contribue à la légitimation et à la légalisation du pouvoir. Les études qui sont consacrées aux électeurs sont d’une grande diversité. Il est possible, en effet, de s’intéresser aussi bien à l’électeur qu’à l’électorat. Deux axes seront ici privilégiés : la participation électorale et la motivation des choix électoraux.

 

            §. 1 : La participation électorale.

 

            Dans la représentation la plus répandue, le vote est présenté comme la forme minimale de la participation. Il est censé donner la mesure la moins contestable des intérêts des individus pour la politique. L’étude de la participation électorale est cependant un phénomène complexe. L’analyse détaillée peut mettre à mal les représentations stylisées et mettant à nu l’écart qui existe entre la signification politique objective du vote et le contenu subjectif aux yeux des électeurs. De la même façon, l’étude de la participation électorale va de pair avec l’étude de l’abstention.

            Si le fait de voter constitue un acte politique, le sentiment qu’en ont les électeurs est souvent plus nuancé qu’il n’apparaît. C’est fréquemment que celui qui accomplit l’acte de vote affirme en même temps qu’il ne fait pas de politique. Ceci indique qu’il convient d’aller à la recherche des déterminants du vote. De même, l’électeur a souvent le sentiment que sa voix ne compte pas, une perception qui est à la fois vraie et fausse. Par ailleurs, le secret du vote garantit également que celui-ci ne soit pas un engagement. Enfin, on entend souvent l’électeur présenter l’accomplissement de l’acte électoral comme un devoir, impliquant le sens des responsabilités, mais nullement un engagement intime. Tous ces aspects psychologiques de l’acte électoral sont aujourd’hui objets d’analyse pour la science politique.

« 2 Chapitre III : Les individus et l’action politique . Section I : Les électeurs. §.

1 : La participation électorale. §.2 : La motivation des choix électoraux. A. L’hypothèse déterministe. B. L’hypothèse des choix stratégiques. Section II : Les militants. §.1 : Les motifs du militantisme. §.2 : Les difficultés du militantisme. Section III : Les dirigeants politiques. §.1 : Les caractéristiques sociales des dirigeants. §.2 : Les dirigeants et les rapports avec l’environnement.. »

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