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bonheur

Publié le 10/01/2011

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Mais les stoïciens pensaient que la Nature est un être divin et intelligent, qui ne fait rien en vain. Tout est fait pour quelque chose, tout a un but, tout est finalisé. Le but ultime que poursuit la nature, c'est évidemment le Bien. Le destin qui règne dans le monde est donc bon, il est une Providence. Mais ce Bien, c'est la vie et le Bien du Tout, de la nature elle-même, non de chaque créature qui la compose. Chaque homme n'est qu'un rouage du grand mécanisme universel, et c'est par une folle présomption que chacun s'imagine être le centre du monde et voudrait que tout conspire à son bonheur. En revanche, cette idée que le monde est dirigé par la Providence, que chaque événement concourt à un Bien pour le Tout, même si la petite partie que nous sommes ne l'aperçoit pas, cette idée est beaucoup plus puissante que celle de la simple nécessité pour incliner notre volonté à vouloir ce qui advient. Telle est précisément l'attitude du sage qui peut ainsi goûter le bonheur. Dès lors , chaque homme doit se persuader que la Providence lui a assigné un rôle à jouer sur la terre. Il ne doit pas désirer changer de rôle ou de condition, mais il doit s'efforcer de jouer correctement son rôle ; « Souviens-toi que tu joues dans une pièce qu'a choisie le metteur en scène: courte, s'il l'a voulue courte, longue, s'il l'a voulue longue.

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