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Confessions, l'épisode du « peigne cassé » - ROUSSEAU

Publié le 25/07/2010

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Intro    Ce texte est extrait du premier livre des Confessions, qui est un récit autobiographique du philosohpe des Lumières Rousseau, publié de façon posthume en 1782. Rédaction avant préambule et incipit.  Jean-Jacques est âgé d'environ 12 ans car nous sommes à la fin de son séjour à Bossers. Il a été confiés par son père à son oncle Bernard, puis il est mis en pension en compagnie de son cousin chez les Lambercier (pasteur). Ils étaient heureux. C'est l'âge d'argent pour eux. Apprécient leurs éducateurs pour leur équité. Chez son père âge d'or. Ce texte marque le début de l'épisode du peigne cassé, un épisode marquant, en cela qu'il représente « la première injustice « => quatre pages. Dans pages précédentes goût pour la fessée quand administré par une femme.    Texte représente le récit des faits. Trois parties => première partie registre dramatique (découlent des faits depuis constat du crime. Un peigne de Mlle Lambercier à éé cassé => l'annonce de la punition avec le cousin Bernard), deuxième registre ironique (parenthèse quelque peu ironique de l'auteur adulte par rapport à l'enfant qui va en oublier son penchant pour la fessée), troisième registre héroïque (deuxième paragraphe) (consacré au martyre de JJ et à la résistance qu'il oppose aux adultes. L'acte d'héroïsme, c'est de ne pas avouer le crime qu'il n'a pas commis.    Déjà dans ce texte, rousseau cherche à souligner les enjeux de cet épisode. De ce fait, il s'agit d'un texte ambivalent : ils oscille entre objectivité et subjectivité.  Dans un premier temps nous envisagerons le point de vue de l'adulte qui se veut distancié, réfléchi. Et dans un second temps le point de vue plus émotionnel de l'enfant.    I/ Le point de vue de l'adulte (distancié)    Ce point de vue transparait dans un texte qui est principalement narratif. Il transparait au détour du récit.    1) Dans le récit des faits lui-même  a/ IL relève constat objectif, et qui est marqué par une sécheresse du ton (première partie). Ce ton sec renvoie au constat de police. Modalité. Info très précise sur lieux, persos et états. Il note bien qu'il était seul. Il précise que personne d'autre n'était entré. Il nous donne des informations essentiels qu'il peut être le coupable.  B/ Mais on peut lire une interprétation de l'adulte interprétant cette scène comme une erreur judicaire => judiciarisation du regard. Champs lexical => interroge, la conviction, délit, exécution, l'aveu, la force.  ==> ce récit n'est pas si objectif qu'il prétent l'être  2) L'analyse  Dans l'analyse qui s'entremêle au récit, il s'agit d'une analyse qui se veut impartial, qui prétend ne pas prendre parti.  A/ Il tient compte du point de vue des Lamberciers => la question L578 L581 « trop «. Il semble également aller => les approuver « méritait de l'être «. Il reprend une certaine gradation des péchés dan l'optique des Lamberciers. Pour quelqu'un comme Rousseau, il ya également partage le point de vue avec l'un des péché qui est particulièrement grave : le mensonge. Délit du cousin juge « non moins grave «. Il explique la férocité de la punition par une association que fait les Lamberciers avec l'endurcissement au péché. Il prend en compte le point de vue chrétien. C'est donc l'impartialité.  B/ Ironie par rapport à l'enfant qu'il était => « pour le coup « clin d'oeil au lecteur au dépend de l'enfant. Il se moque de l'enfant qui aimait la fessée et qui va en être dégoûté. Un point de vue ironique qui est celui de l'adulte mai aussi du pédagogue de l'éducation.  C/ Mais le texte laisse également transparaître une analyse critique par rapport aux Lamberciers de l'adulte => L581 « trop « exprimant un aspect négatif, on accuse pas sur preuve mais sur une conviction. Un jugement sur apparences « parurent « L185. L'adulte reprend termes employés par Lamberciers qui interprète mal l'attitude de l'enfant « opiniâtreté « est positive et repris de façon « obstination «. il dénonce une mauvaise interprétation des Lamberciers. Il va requalifier cet entêtement négatif « ma constance « positif.  => on voit que même si on est pas encore dans passage argument d'analyse, il ya une prise de partie dans des analyses qui sont sous-jacentes dans récit, alors que l'adulte se dit impartial.    II/ Point de vue de l'enfant    1) Une expérience traumatisante  Du point de vue philosophique et surtout moral.  A/ Une tension dramatique => seul, isolé, fragile. ? À qui... suspens. « on m'interroge « = paratax=> ton sec L578-580 et 584, 589. Pas de connecteurs. Présent de narration L578 à 580. Accumulation de faits, image de la pression exercée sur enfant => 578 à 580 et 585.  b/ Une tragédie. Un voc, langage de tragédie est ici présent : « terrible « L590-591. Cruelle L600. Termes hyperbolique (« en pièces «) : « exécution « (intensif) , « épreuves «, « arraché «, « souffert la mort «, superlatif « le plus affreux «.  => néanmoins le point de vu de l'enfant n'est pas uniquement négatif.  2) La naissance d'un héros  a/ Seul contre tous  b/ Des qualités d'un héros = résolu, inébranlable, opiniâtreté, entêtement négatif => constance positive. => champs lexical de la « résistance mentale «. Ces qualités aboutissent à un triomphe, paradoxalement l'enfant est puni de ne pas avori avoué. N'est-ce pas l'adulte qui fait la lecture de cette victoire? Construction d'une identité avec « ma constance «. Il 'est affirmé à travers « sa « « constance « avec l'article indéfini « un enfant « à « ma constance « adjectif possessif.. La victoire est surtout une victoire sur lui-même, sur un aspect de sa personnalité.    Conclusion : reprise I et II plus insister sur le point de vu dominant => l'enfant, à mesure que l'on avance dans le texte. L'objectivité de Rousseau est très relative, c'est la subjectivité qui l'emporte.  Elargissement 1 : point de vue qui va dominer où Rousseau va clamer son innocence, et où il a se souvenir des mots échangés avec son cousin. L'adulte délare être affecté par travail de l'écriture « je sens en écrivant ceci, que mon pouls s'élève encore «. L'adulte pédagogue analyse cet événement en tant qu'évènement marquant, comme étant la première injustice en général en tant qu'adulte.  Elargissement 2 : « Là fut le terme de la sérénité de ma vie enfantine «. Il signale cet épisode comme une étape de plus dans la dégradation de sa situation, que Lejeune apparente à des passages d'âge en âge. Ici passage de l'âge d'argent à l'âge de bronze.

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