Devoir de Philosophie

La conscience peut-elle rendre l'homme malheureux ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

conscience

  • I/ La conscience ne peut faire le malheur de l'homme, elle constitue sa grandeur et sa dignité

A : L’homme est le seul être vivant doué de conscience B : « La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable « (Pascal)

  • II/ La conscience : la noblesse et le tragique de l'homme

A : La conscience et la finitude B : La conscience : entre mémoire et anticipation

  • III/ : La conscience : liberté et responsabilité

A : Être conscient, c'est avoir le choix B : Être conscient, c'est être responsable

conscience

« Définitions des termes du sujet Conscience : faculté plus ou moins claire de rendre compte de ce qui se passe en nous et hors de nous.

Forme deconnaissance.Bonheur : sentiment de joie; pax du corps et de l'âme ; sentiment de plaisirMalheur: sentiment de douleur, de mal être ; trouble. Introduction possible Lorsque nous nous demandons si la conscience de l'homme fait le bonheur ou le malheur de celui-ci notreinterrogation porte sur le rapport entre l'essence de l'homme, c'est-à-dire la possession de la pensée et de laconscience, et ce à quoi aspire tout être humain : le bonheur compris comme un état de grand plaisir marqué parl'absence de souffrance.

En effet, tout être humain recherche le bonheur.

Qui ne souhaite pas être heureux? Qui nepréfère pas le bonheur au malheur, le plaisir à la souffrance? Il semblerait que l'objet de la conscience soit lebonheur.

Cependant désirer consciemment le bonheur rend-il réellement heureux? Celui qui ne pense qu'à sonbonheur futur, qu'à demain, et jamais au présent manque peut être un bonheur présent en faveur d'un idéal qu'iln'atteindra jamais.

Un problème voit ici le jour : n'est-ce pas en visant consciemment le bonheur que l'homme serend malheureux? Plan possible I ] Lien évident entre conscience et bonheur a) La conscience comme intentionnalité.

Le bonheur comme objet visé par la conscience : nous voulons tous êtreheureux même si nous ne donnons pas le même sens au bonheur.

Pour chercher le bonheur, cela implique uneconnaissance de soi : goûts, attentes de la vie, etc.b) Il n'y a de bonheur que pour un être conscient.

On ne peut parler de bonheur que pour un être qui constate lecaractère heureux de certains événements. Transition : mais paradoxalement il n'y a aussi de malheur que pour un être conscient.

Donc ce qui est condition dubonheur est aussi condition du malheur. II ] La conscience comme cause du malheur a) La conscience comme conscience réfléchie : penser à ce que l'on veut oublier rend encore plus conscient ce quel'on veut oublier.

(Sarte)b) La mauvaise conscience : conscience comme juge de soi, comme voix intérieure qui nous ronge quandnous avonsagis contrairement à nos principes.c) Rapport entre conscience et existence : exister c'est être aussi un être mortel (conscience de la mort) III ] Bonheur et inconscience a) Le bonheur n'est-il pas dans l'insouciance? ex: les enfantsb) Le bonheur est dans l'oubli.

Or, l'oubli c'est cesser d'avoir, sans cesse, conscience de ce qui nous tourmente >Nietzsche. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles