La conscience fait-elle le malheur de l'Homme

« DM: Dissertation Philosophie La conscience fait elle le malheur de l’Homme ? D’après Hegel « la conscience générale de soi est l’affirmative connaissance de soi-même dans l’autre moi.

» Hegel perçoit donc la conscience comme la libération de l’ignorance de soi.

Descartes va également en ce sens, pour lui, la conscience c’est la connaissance de ses pensées et de ses sentiments.

Elle représente donc la faculté de se rendre compte du sujet, de sa situation dans l’environnement.

Elle fait face à l’illusion et permet à l’Homme une introspection sur lui-même afin de pouvoir développer son jugement personnel, son libre arbitre.

Nous le voyons dans son étymologie latine cum scientia la conscience signifie « accompagné de savoir ».

Ainsi le savoir fait face à l’illusion et s’allie à la lucidité.

Mais nous savons que l’expérience de la vie humaine est synonyme de douleurs, de difficultés nous donnant parfois l’envie de ôter cette conscience afin de vivre plus simplement, sans être contraint de faire face à certaines réalités car un gigantesque fossé règne entre la conscience et la facilité.

Finalement cette conscience fait-elle nécessairement le malheur de l’Homme ? En effet cette conscience va tout d’abord être perçue comme un frein, un obstacle au bonheur car elle installe le doute alors que le bonheur représente un état de complète satisfaction.

Il n’est pas momentané et se dissocie du plaisir.

Pouvons nous nous trouver dans cet état de complète satisfaction alors même que la conscience nous ramène à notre impuissance et à des doutes profonds ? La lucidité est-elle nécessairement liée au malheur ? Dans quelles mesures la conscience se comporte-t-elle comme un rempart face à l’état de plénitude ? La conscience synonyme de pensée et de langage, propriétés exclusives de l’Homme, va-t-elle finalement représenter un avantage ou un terrible inconvénient pour celui-ci ? Dans un premier temps nous verrons que certes la conscience plonge l’Homme dans un malheur profond.

Mais elle est nécessaire au bonheur car elle devient libératrice et rend l’Homme capable d’ouvrir les yeux face à lui même mais aussi face aux autres.

Finalement nous tenterons de dépasser la simple opposition entre bonheur et malheur afin d’aboutir au véritable rôle de la conscience : elle est l’outil de définition de l’Homme qui lui permet de passer à travers différents états affectifs. La conscience plonge l’Homme dans un malheur infini.

En effet celle-ci permet la connaissance de ses actes et de ses sentiments.

Ainsi elle rend possible la compréhension et l’interprétation des expériences de la vie parfois très douloureuses.

La perte d’un proche, la perte d’un amour sincère,. »