La liberté est essentielle à l'homme
Publié le 22/02/2012
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Ces droits naturels peuvent se résumer en un seul : la liberté. Elle signifie que, contrairement à la conception que se faisaient l'Antiquité et le Moyen Âge, aucune autorité, aucune personne, groupe ou institution (famille, Église, patrie, etc.) n'est, par nature, en droit de déterminer à la place de l'individu ce qu'il estime être son bien ou les conditions de son bonheur. La liberté, écrit Rousseau dans Du Contrat social, est intimement liée à la nature de l'homme : « Sa première loi est de veiller à sa propre conservation, ses premiers soins sont ceux qu'il se doit à lui-même ; et sitôt qu'il est en âge de raison, lui seul étant juge des moyens propres à le conserver, devient par là son propre maître. » Si bien que Rousseau peut conclure : « Renoncer à sa liberté c'est renoncer à sa qualité d'homme. » Kant, à son tour, définira la liberté comme le pouvoir pour chaque homme de déterminer lui-même ce qui est bon pour lui.
Liens utiles
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