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Pour exister, un personnage de roman doit-il nécessairement réussir?

Publié le 22/10/2010

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   Au cours du temps, les personnages de roman ont beaucoup évolué. Ils sont passés de personnages mythologiques, chevaleresques, véritables héros à des personnages ordinaires qui jouent le rôle principal de l'histoire. Les premiers, sont dotés de vertus exceptionnelles. Les seconds accomplissent de moins en moins d'actions spectaculaires et leurs capacités sont plus proches de celles d'un être humain. A partir de là, les écrivains créent tout un éventail d'individus qui peuvent être faibles et ne posséder aucun don particulier. Nous nous demanderons alors si ces personnages sans éclat peuvent exister sans nécessairement réussir ?

Dans un premier temps nous étudierons les spécificités, le rôle et le but d'un héros traditionnel qui atteint sa quête puis celles d'un personnage ordinaire qui parfois, malgré sa médiocrité, son échec obtient la considération du lecteur.

 

    La réussite d'un personnage est liée à des caractéristiques  particulières qui s'inscrivent dans une époque. Elle sera d'autant plus forte que le lecteur pourra s'identifier à ces "êtres de papier".  Quant ils sont vainqueurs ils représentent une facette idéalisée de l'humain, puissant et invincible. C'est particulièrement vrai dans l'Antiquité. Ainsi, avec les épopées les auteurs racontent des aventures étonnantes de héros légendaires. Ces derniers ont des qualités hors du commun et combattent pour de nobles causes. Ces personnages mythiques illustrent des valeurs telles que la bravoure, la ruse, la force, l'intelligence. Un des plus célèbres est Ulysse. Dans  l'Iliade et Odyssée, Homère met en valeur les qualités surhumaines de son héros. Partant victorieux de la guerre de Troie, Ulysse a un statut de conquérant. Au cours de son voyage il rencontre de nombreux obstacles  qu’il surmonte avec courage, détermination, esprit et habileté pour revenir vainqueur dans l'île d'Ithaque.

      De même que les mythes, les légendes du Moyen-âge offrent un genre littéraire où l'esprit chevaleresque, la courtoisie, le courage et le sens de l'honneur prédominent. Les héros sont chargés d'une quête. Pour l'atteindre ils doivent faire preuve de vaillance comme le roi Arthur ou les Chevaliers de la table Ronde. On retrouve de tels héros dans les romans de cape et d'épée  entre le XVe et le  XVIIIe siècle, ou les écrivains  font une place importante aux rebondissements, au suspense, aux duels et à l'escrime. Dans les trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas, D'Artagnan et ses fidèles compagnons mettent leurs vies au service du roi et de la reine, déjouent les manœuvres de Richelieu et les complots. Ces romans font rêver le lecteur à travers des personnages extraordinaires.

    A cause du contexte historique, la notion de réussite va évoluer et modifier le statut du héros. Ainsi dans Robinson Crusoé de Defoe, le personnage ne doit sa réussite qu'à sa persévérance, il lutte pour sa survie dans une nature hostile. Ces héros d'aventures ne perdent pas de leurs notoriétés puisqu'on les retrouve toujours aussi attrayants sous la plume de Frison Roche dans Premier de cordée et celle de Joe Simpson dans la mort Suspendue (roman autobiographique). La force mentale de Simpson est hors du commun et le sauve malgré des circonstances défavorables.  Dans un autre registre on trouve des personnages aux mêmes qualités comme le pianiste de Wladyslaw Szpilman dont le héros échappe à la rafle du ghetto de Varsovie et est sauvé par un officier allemand qui admire sa virtuosité.

 Dans tous ces romans le dénouement est heureux et met la plupart du temps en valeur la force, le dévouement, le courage de ses protagonistes.

 

     Cependant, avec les mouvements réaliste et naturaliste du XIX siècle,  on a vu apparaître de plus en plus d'individus médiocres. Certains atteignent leur but comme Georges Duroy dans Bel Ami de Maupassant qui accède à la réussite professionnelle par des procédés vils et utilise ses nombreuses liaisons sentimentales pour se hisser au plus haut de l'échelle sociale.  D'autres individus vont échouer comme le héros du  roman le Rouge et le Noir de Stendal. Julien Sorel qui voulait faire une grande carrière ecclésiastique ou militaire, se marier, ne réalise aucun de ses rêves. Il  finit décapité après avoir été accusé d'homicide. Son orgueil, ses calculs, ses ambitions sociales et amoureuses l'ont mené à sa perte.  De même dans le roman Madame Bovary de Flaubert,  l'héroïne est un personnage  médiocre, qui rêve d’une vie exaltante. Elle se marie à un homme qui ne lui convient pas, prend des amants et finit par se suicider.  Ici ni grandes péripéties ni aventures incroyables mais la description de mœurs ou d'intrigues avec des personnes ayant des défauts comme n'importe qui.

      D'autres personnages peuvent aussi échouer dès le début du récit. Ils ont un destin tout tracé voir déroutant et sans véritable objectif.   Cet être sans illusion  se sent perdu dans un monde qu'il ne comprend pas. Dans l'étranger de Camus le personnage n'éprouve aucun sentiment,  son attitude est déconcertante. Il est sans émotion, tant à l'annonce de la mort de sa mère que lorsqu'il tue un homme. Il n'éprouve aucun regret même lors de son procès qui le mènera à la guillotine. Dans Voyage au bout de la nuit de Céline, on retrouve avec Bardamu un personnage désabusé et lâche qui va de déception en déception.

    Ainsi dans la littérature du XIX° et le  début du XX° les auteurs naturalistes mettent en scène des actions quotidiennes loin du romantisme. Leur inspiration prend sa source des êtres qui les entourent et sont les miroirs de la société dans laquelle ils vivent ; comme dans la saga des Rougon Maquart de Zola ou celui-ci met l'accent sur les défauts et la cruauté des individus avec un réalisme surprenant. Cette dimension humaine des personnages les rendent attachants pour le lecteur qui compatit à leurs malheurs et de s'interroger sur une époque.

    Toutefois il existe des personnages hors du commun qui échouent mais qui sont porteurs d'une valeur héroïque et cela quelque soit l'époque.  En particulier dans les histoires d'amour comme Tristan et Iseult, Lancelot, Cyrano de Bergerac qui  sacrifient leur amour par devoir ou humilité. Dans les romans d'aventures comme le vieil homme et la mer d'Hemingway, le personnage va avec bravoure, dignité et respect affronter un espadon dont il reconnait les qualités. Il va lutter contre sa propre mort et finir par capturer le poisson mais lorsqu'il revient au port il ne reste plus qu'une carcasse. Dans le vieux qui lisait des romans d'amour  de Sepulveda, le héros va contre sa volonté partir à la chasse d'un tigre qu'il doit achever, puis pour sa survie il doit abattre la femelle. Ayant honte de son acte de cruauté et de la barbarie des hommes il retourne dans sa cabane lire des romans d'amour. Dans Barrage contre le pacifique de Marguerite Duras, la mère va se battre contre la progression de l'eau sur ses terres contre l'administration coloniale, contre ses enfants qui veulent partir. A la fin malgré tous ses efforts, le barrage cède. Dans le roman autobiographique Dans la peau d'un noir de Griffin, le personnage va se faire pigmenter la peau, devenir noir afin de mieux comprendre les mécanismes de la discrimination mais subir la haine raciale aussi bien du côté des noirs que des blancs. On peut aussi évoquer Enfants perdus de Rykner ou l'auteur tisse des liens entre les personnages, touche la sensibilité du lecteur avec cet enfant qui se sent différent des autres et pour lequel on pressent le drame.

    D'autre part, les qualités humaines de certains personnages ordinaires sont prépondérantes et les rendent attachants. Dans Oscar et la dame rose de Schmitt, un enfant de dix ans, atteint d'une leucémie va  faire la connaissance de Mamie-Rose qui lui propose de vivre chaque jour comme si il vivait 10 ans et s'interroger sur sa propre mort. De même, dans Le Liseur de Schlink on découvre avec Michaël l'impitoyable histoire d'Hanna et leur relation faite de passion et d'horreurs.  C'est l'absurdité du monde, la personnalité obscure des protagonistes qui rend l'histoire intéressante.

    Cette littérature contemporaine permet au lecteur de s'identifier aux personnages car leur destin, leurs pensées, leurs sentiments ou leurs émotions sont proches de ce qu'il peut ressentir,  ancrés dans la réalité.

 

     Comme nous l'avons vu, la notion de personnage a fortement évolué au cours des siècles et  elle s'est adaptée à l'époque dans laquelle le roman s'inscrit. D'abord idéalisé le personnage de roman  est devenu un héros ordinaire ce qui tend à prouver qu'il ne de doit pas forcement réussir pour intéresser ou séduire le lecteur. Car comme l'écrivait Camus, "le premier homme qui passe est un héros suffisant". En effet, le lecteur moderne est attiré par l'histoire d'homme ou de femme imparfait comme lui auquel il n'arrive rien d'extraordinaire qui peut douter de ses capacités et de ses sentiments.  Par leur talent, par l'histoire qu'ils racontent, les auteurs sont parvenus à faire d'êtres simples nos propres héros.  Mais quoiqu'ils nous fassent vivre  tous ces personnages restent des êtres fictifs, nés de l'imaginaire d'écrivains. Aussi il est intéressant de se demander si l'attachement que le lecteur porte ou non à un personnage qui réussit ou pas ne découle pas de son état d'esprit, de ses propres aspirations, de ses rêves de conquête ou de romantisme, de ses peurs ou de ses envies à un moment donné ?

 

Mais l'on peut  se demander si  l'attachement du lecteur ou non à un personnage de roman n'est pas aussi due à un état d'esprit, davantage conditionnée par un moment propice de lecture et de disponibilité, qui prédispose ou pas à telle ou telle trajectoire de vie fictive, plutôt que par un goût pour les personnages qui échouent ou ceux réussissent. Le lecteur moderne apprécie la complexité et les doutes  et éprouvent parfois de la compassion à leur égard parce qu'ils sont à la recherchent de sens et parce que leur vie semble à certains moments leur échapper.

 

a priori peu exceptionnels des héros reconnus.               => Le personnage de roman n'est donc pas tenu de réussir (par contre, sa vie, ses réussites ou ses échecs, doivent intéresser le lecteur).Il se retrouve lorsque les personnages doutent, se posent des questions et ne sonIl est peut être d'autant plus attirant qu'il se montre aussi imparfait que les hommes dans leur réalité, et la complexité de leur vie psychologique et affective.

L'écriture lui donne corps, rend la situation originale.

 

Le lecteur peut avoir envie de lire l'histoire d'un homme ou d'une femme comme lui, à qui il n'arrive rien d'exceptionnel. et les romans en particulier ne se contentent pas de décrire la réalité, mais la réinventent toujours dans une certaine mesure

Le héros du roman d'apprentissage suscite donc moins l'admiration que le questionnement puisque son comportement est paradoxal, contradictoire. Les romanciers ont utilisé ces héros pour dénoncer les travers de la société. héros permet au lecteur un transfert de ses émotions et joue le rôle de miroir : le lecteur s'identifie. Le personnage fait revivre par procuration des émotions déjà perçues dans la vie réelle

Un personnage qui doute ou qui fait les mauvais choix est plus « humain « qu'un personnage qui réussit tout, car on suit un « destin « en formation dans un roman.

L'échec d'un personnage permet de suivre ses conflits intérieurs et de retrouver nos propres tourments de lecteur dans des situations similaires déjà vécues. : Un personnage de roman ne doit pas forcément réussir pour s'imposer aux yeux du lecteur, pour lui permettre de s'identifier à lui, ou pour suivre son évolution et ses crises de conscience.

On n'est plus dans une vision caricaturale des choses où le bien triomphe du mal.

 Le personnage de roman, le héros, est souvent imaginé comme un être de papier qui réussit tout, à qui il arrive des aventures terribles et dont il se sort grâce à sa force, son intelligence... Cependant, des romanciers ont mis en scène des héros faibles, qui ne parviennent pas à réussir. Ce choix leur permet d'être plus réalistes dans leur approche du personnage, de favoriser l'identification... •

 

Ainsi les auteurs du XIX° ont choisi d'abolir le héros en tant que tel et de raconter l'histoire d'un destin et sont parvenus à faire de ces êtres médiocres des personnages reconnus, voire des mythes de la  littérature. Les protagonistes plus réalistes se rapproche de l'homme et favorise l'identification.

 

cne doit pas nécessairement spécialement réussir, chaque lecteur attend pas la même chose du personnage. Le lecteur s'identifie plus ou moins au héros et de ce fait chaque individu peut ressentir un personnage différemment. Pour prendre plaisir à la lecture le héros ne doit pas forcement réussir mis être plutôt intéressant.

 

* Si le personnage peut être un médiocre, il convient de faire la part de l'époque : cette esthétique n'est que celle du XX° siècle et certains théoriciens du nouveau roman l'ont abandonnée (romans de Le Clézio).

* Le roman raconte l'histoire d'une destinée => en fait un mythe. Emma Bovary n'avait pas les caractéristiques d'une héroïne : elle s'ennuyait, méprisait son mari, elle a pris deux amants (ce n'est pas exceptionnel comme destin) et pourtant, Flaubert en a fait un véritable mythe. Emma est devenue une héroïne au même titre qu'Ulysse, même si elle n'accomplit aucun exploit.

* Le héros de roman a généralement des caractéristiques hors du commun, faisant de lui un être à part. Cependant, des romanciers ont mis en scène des héros médiocres -

*

 

Cependant, le lecteur recherche dans la lecture surtout l'évasion : le héros, non pas celui qui est bassement médiocre, celui qui fait rêver ou que l'on déteste => celui qui ne laisse pas indifférent, favorise plus cela.

 

 

           La réussite d'une oeuvre narrative […] vient de la convergence entre l'univers fictif mis en scène et les procédés formels qui l'évoquent. Etant donné que les oeuvres narratives en général, afin de mieux la comprendre, la différence entre les oeuvres ne sauraient dériver exclusivement de la manière dont elles présentent l'univers au lecteur (imagination abstraite et naïve chez les auteurs archaïques, concrétion accomplie chez les auteurs du XIXe siècle, surcroît d'astuces formelles chez les modernistes). Pour saisir et apprécier le sens d'un roman, il ne suffit pas de considérer la technique littéraire utilisée par son auteur ; l'intérêt de chaque oeuvre vient de ce qu'elle propose, selon l'époque, le sous-genre et parfois le génie de l'auteur, une hypothèse substantielle sur la nature et l'organisation du monde humain (p. 46) (voir ci-dessous, note 1)

 

. Par là, Flaubert annonce le nouveau roman qui contestera les schémas traditionnels du roman balzacien et qui remettra en question le statut du personnage; qui se réduira parfois à une voix (Beckett) ou à une initiale (Kafka, le Procès où le personnage se nomme K.).. Symboliquement, ça révèle une faille identitaire profonde et qui peut s'expliquer par le traumatisme de la Shoah même si Kafka n'a pas connu cette période, il en préfigure l'horreur et l'arbitraire à travers l'arrestation sans raison du personnage, un matin chez lui.

Dans le roman d'apprentissage, le héros a un rôle actanciel : il représent une force active qui structure les événements. Il est le "super-sujet" du roman. L'espace romanesque est structuré en fonction du héros. Il est en devenir, en perpétuelle métamorphose, c'est pourquoi, il échappe à la stabilité d'une définition.

 

Autre exemple chez le romancier naturaliste Zola.

Ses héros sont des êtres ordinaires sans attributs exceptionnels et ne sont pas issus de milieux favorisés( citez l'Assommoir ou Germinal).

 

 

A expliciter dans l'introduction : pour « exister aux yeux du lecteur «, soit « pour lui permettre de s'identifier au personnage «, « pour lui faire prendre conscience de «, « pour lui apporter du plaisir à la lecture «...

 

Présupposé : le personnage de roman peut aussi échouer, mais son importance ou son « efficacité « aux yeux du lecteur en sont-elles diminuées ?

 

I : Le lecteur projette plus facilement son imaginaire sur une figure de personnage qui réussit.

 

1 : Le héros est souvent présenté au cœur d'un conflit avec la société ou d'autres personnages. Quand il est vainqueur, il constitue une figure idéalisée de l'humain, puissant et invincible.

Exemple : Les récits épiques.

 

2 : Le.

Exemple : Les romans centrés sur la vie affective ou l'analyse psychologique, La Princesse de Clèves.

 

3 : Le personnage permet au lecteur de s'évader de sa réalité qu'il peut juger décevante ou médiocre, et ceci d'autant plus efficacement qu'il réussira là où le lecteur échoue, en dépassant son humaine condition.

Exemple : La Condition Humaine, Malraux.

 

II : Mais la richesse d'un personnage n'est-elle pas plutôt dans la complexité de ses facettes, plus proche de la vie réelle et imparfaite ?

 

1 :

Exemple : Voyage au bout de la nuit, Céline.

 

2 :

Exemple : Madame Bovary, Flaubert.

 

3 : Un roman qui déçoit les horizons d'attente du lecteur est peut être plus respectueux de sa liberté et de son imagination : quand il y a des rebondissements imprévus dans l'intrigue et que tout ne se termine pas « pour le mieux dans le meilleur des mondes «, l'interprétation de l'œuvre est plus ouverte, et laissée à l'appréciation du lecteur.

Exemple : L'Étranger, Camus.

 

Conclusion ( possible )

 

   Les personnages de roman

 

On peut aussi prendre comme exemple le conte philosophique Candide de Voltaire dont le personnage naïf vit dans l'optimisme. Il va de désillusion en désillusion, transgresse les lois pour s'apercevoir que le bonheur était dans son jardin. L'avenir qu'il aurait voulu n'était qu'utopie. A la fin du récit il a pour seule occupation l'entretient d'un jardin .Ce travail l'éloigne de "trois grand maux, l'ennui, le vice et le besoin".. Ainsi que

 

Ière partie

 

Les personnages aux qualités héroïques qui réussissent :

> Définition des qualités héroïques : persévérance, courage, astuce, malice...

> Définition de la réussite : la quête, la survie, l'ascension sociale...

 

      -         Mythiques : Ulysse,

      -         Chevaleresques / Nobles : le roi Arthur, D'Artagnan

      -         D'aventures : Robinson Crusoë, Premier de Cordée, la mort suspendue

      -         Ordinaires : Bel Ami, le Pianiste, sans famille

 

 

2ème partie

 

Les héros médiocres,  qui échouent :

> Définition de la médiocrité : le laisser-aller, le mépris, la peur...

> Définition de l'échec : la mort, le renoncement, la déchéance sociale, le mal-être psychologique...

 

      -         dans leur quête : Julien Sorel, Candide, Voyage au bout de la nuit, A la recherche du temps perdu

      -         dès le départ : l'étranger, le joueur d'échecs

 

 

3ème partie

 

Les personnages qui échouent mais qui sont porteurs de valeurs héroïques :

 

      -         courage, amour et persévérances : Tristan et Iseult, Lancelot, Cyrano, Courrier Sud, Le vieil homme et la mer, Barrage contre le Pacifique

 

      -         transition : courage et humanité : Dans la peau d'un noir, Le vieux qui lisait des romans d'amour

 

      -          les qualités humaines de personnages ordinaires : La dame en rose, Enfants perdus, le liseur, Syngué Sabour

 

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