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peut on échapper à l'austérité ?

Publié le 21/05/2013

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Bodinier Lisa TleES1 Peut-on échapper à l'austérité ? Les pays européens ne cessent actuellement d'appliquer des politiques d'austérité dont le but principal est de réduire les dettes publiques. En effet, la contagion de la crise financière américaine à l'Europe a conduit les Etats européens à augmenter leurs dettes publiques de façon très importante du fait des stabilisateurs automatiques (par exemple les mécanismes d'indemnisation du chômage) ou des plans de relance budgétaire. Par exemple, en France, François Hollande, en voulant ratifier le pacte budgétaire, le pacte Merkozy, condamne le pays à une austérité permanente. Aujourd'hui, la grande question est de savoir s'il est possible d'échapper à l'austérité car elle semble prendre une ampleur sans précédent.  L'Europe est prise dans un cercle vicieux qui l'entraîne vers le gouffre de l'austérité (I), mais des alternatives sont étudiées pour échapper à cette austérité menaçante (II). I - L'Europe est prise dans un cercle vicieux qui l'entraîne vers l...

« d’austérité.

  Les   Etats   auraient   à  convaincre   les   march és   qu’ils   peuvent   leur   faire   confiance. Et ainsi, l’histoire aurait pu tr ès bien se terminer.  B   ­ Mais c’ était sans compte r sur l’effet du multiplicateur budg étaire. En   effet ,  lorsque l’on r éduit la dette publique ,  on contracte par la m ême occasion l’activit é.

  Le   multiplicateur   fait   p aniquer   de   nouveau   les   agents   économiques   alors   que   l’on   attendait l’effet inverse. Alors la  hausse du ch ômage, les anticipations de la d éflation et   l’incertitude augmentent la valeur des multiplicateurs budg étaires.

  Ils   sont un  élément   important   de   la   politique   budg étaire   stabilisatrice.

  Lorsque   leur   valeur   est   élev ée ,   la   restriction   budg étaire   a   un   impact   si   important   que   le   d éficit   public   et   donc   la   dette   publique augmentent alors que  l’on voulait  les faire diminuer. Apr ès cela ,  d ès que l’on   ne fait rien ,  la dette explose et si  l’ on cherche  à la r éduir e elle augmente et la d éfiance   des   march és   par   rapport   aux   pays   europ éens   r éapparait   et   ils   stoppent   les   financements. II   ­   Mais   des   alternatives   sont   étudi ées   pour   échapper   à  cette   aust érit é   mena çante   : A   –   Tout   d’abord ,   il   ne   faut   pas   partir   sur   de   mauvaises   solutions.

  L’aust érité  n’est  pas  la sol ution,  elle  est  le  probl ème,   elle  entra îne  une paup érisation   de   la   population .

  Elle   est   porteuse   d’une   logique   r écessive   qui   aggrave   in   fine   les   d éficits   publics   et   fait   gonfler   la   dette.

  Il   serait   par   contre   possible   d’appliquer   une   nouvelle politique mon étaire pour que la BCE puisse finance r  les d éficits publics  à des   taux   faibles.

  Il   faudrait   aussi   r éformer   profond ément   le   syst ème   bancaire   afin   de   reprendre   le   contr ôle   des   banques.

  Celles­ci   devront   assurer   le   financement   de   la   «   transition   écologique   »,   des   activit és   visant   à  satisfaire   des   besoins   sociaux   et   l’emploi.

  Ces  orientations  supposent  que   le   gouvernement  ait   la   volont é  politique  de   mener   une   bataille   politique   en   Europe   pour   les   imposer,   ce   qui   n’a   pas   été  le   cas   (force est de constater) du pr ésident Fran çois Hollande. B –  De  plus, il  est  n écessaire  en  France  que l’on  renforce  la confiance   que l’on peut avoir dans les institutions pour ramener la dette  à un niveau convenable.

  Cette   confiance,   en   effet,   n’existe   pas   ou   peu   en   France   et   pourtant   elle   suffirait   à   rendre cr édible le pays face aux march és. En Europe, il n’y a pas d’institutions comme   celles anglo­saxonnes, donc les pays de la zone ne peuvent pas «   donner des gages   sur sa discipline budg étaire   » car un climat de d éfiance y r ègne. Ainsi les march és sont  . »

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