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piraterie.

Publié le 23/11/2013

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piraterie. n.f., attaque de bateaux de commerce. Par extension, la piraterie aérienne signifie détournement d'avion. La piraterie en mer. Dans l'Antiquité, la piraterie existait au large de toutes les côtes le long desquelles se pratiquait la navigation. Les expéditions des Vikings du VIIIe au XIe siècle, les pillages des Vitaliens dans la Baltique aux XIVe et XVe siècles, les expéditions des flibustiers dans les eaux des Antilles aux XVIIe et XVIIIe siècles sont des chapitres de la longue histoire de la piraterie. Ces actions étaient autrefois pratiquées comme gagne-pain par des particuliers, isolés ou organisés en bandes, parfois même avec l'autorisation de l'État. En particulier, la piraterie en Méditerranée était plus ou moins contrôlée par les gouvernements, et les États barbaresques d'Afrique du Nord fondèrent leur économie sur la piraterie jusqu'au XIXe siècle, réussissant à tirer des tributs importants de certaines nations maritimes. Même au XXe siècle, la piraterie a pu se pratiquer (en Chine), mais maintenant elle semble complètement éteinte, à l'exception de celle qui existe encore, depuis 1978, aux dépens des Vietnamiens qui fuient leur pays par bateau (boat people). La loi internationale donne à chaque pays le droit de juger les pirates et à tout navire de guerre et de commerce le droit d'arraisonner et de saisir un bateau pirate. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Histoire - Afrique du Nord La piraterie aérienne. On appelle ainsi les détournements d'avion opérés par des passagers qui menacent de faire sauter l'appareil ou d'abattre certains de ses occupants si le commandant de bord refuse de les conduire à l'aéroport de leur choix. Souvent, aussi, les pirates de l'air exigent de certains gouvernements qu'ils libèrent des prisonniers politiques ou des terroristes ; quelquefois, ils demandent une rançon. Entre 1967 et 1977, près de quatre cents avions ont été ainsi détournés, et ces opérations ont fait près de trois cents victimes. Les différents gouvernements ont de grandes difficultés à s'accorder sur les mesures à prendre pour lutter contre la piraterie aérienne, condamnée par l'ONU en 1977. La Convention internationale. Indépendamment des règles propres à chaque pays, et de la jurisprudence du droit international, qui répriment les actes de piraterie, une Convention internationale sur la haute mer a été élaborée à Genève en 1958 (elle est signée par la France). Elle harmonise les règles nationales, coordonne l'action des États signataires et donne de la piraterie la définition suivante : « Est considéré comme piraterie tout acte illégitime de violence commis pour des buts personnels par l'équipage ou les passagers d'un navire ou d'un aéronef privé et dirigé soit, en haute mer, contre un autre navire ou aéronef ou contre des personnes ou des biens à leur bord, soit, dans un lieu ne relevant de la juridiction d'aucun État, contre un navire, un aéronef, des personnes ou des biens à leur bord. » L'infraction est étendue à tous ceux qui facilitent la réalisation des actes de piraterie ou utilisent en connaissance de cause le navire ou aéronef pirate. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Histoire - Afrique du Nord Barberousse boat-people corsaire flibustier Méditerranée - Histoire - La rupture de l'unité Vikings - L'apparition du phénomène viking

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