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JOHANN GOTTLIEB FICHTE : FONDEMENT DU DROIT NATUREL SELON LES PRINCIPES DE LA DOCTRINE DE LA SCIENCE (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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fichte

JOHANN GOTTLIEB FICHTE : FONDEMENT DU DROIT NATUREL SELON LES PRINCIPES DE LA DOCTRINE DE LA SCIENCE

Pour Fichte, la morale ne peut en

 

aucun cas fonder le droit, car elle ne repose, en elle-même, sur aucune néces­sité. Seul le droit nous contraint. Mais cela n'em­pêche pas la morale de dépendre du droit. Selon le philosophe allemand, c'est le droit qui consti­tue le point de départ de la morale, et non l'inverse. Pour lui, le droit est le domaine où les volontés humaines, encore atta­chées aux besoins et aux intérêts matériels, s'accomplissent de manière légitime; tandis que la morale est plus du domaine de la conscience et de la spiritualité. Le droit n'est donc que l'esquisse de la morale, une sorte de morale de première nécessité, pra­tique et sommaire, indis­pensable pour régir, dans un premier temps, les rap­ports des hommes entre eux. Néanmoins, on peut se demander au nom de quoi on peut poser que les rapports entre les hommes doivent être réglementés. Lorsqu'on dit que le droit sert à garantir la liberté individuelle, ne se fonde-t-on pas sur un jugement de valeur - la liberté est une bonne chose - qui est un jugement moral? Pour un esprit d'au­jourd'hui, il paraît donc évident que c'est la morale qui fonde le droit.

Le Non-Moi prend également le visage d'autrui et la relation à autrui est constitutive

de la réalité du Moi : elle conditionne la prise de conscience de soi. Le Moi et le NonMoi

se déterminent réciproquement, dans une relation dialectique où le Moi incarne

dans la finitude son aspiration infinie toujours renaissante.

i. La construction de la subjectivité authentique impliquant le rapport à autrui,

l'être raisonnable fini ne peut s'attribuer une libre causalité dans le monde sans l'attribuer

également à d'autres êtres raisonnables finis existant hors de lui.

fichte

« Le droit dlri.ve de la moriile 1 4~M~• Un droit dissocié de la morale n'est qu'une abstraction, voire une chimère.

Il n'est qu'un fait que l'on érige arbitrairement en droit.

Ce dernier doit être l'instrument de la morale.

Le droit est une convention sociale 1 1 n'existe pas de dr oit , au se ns contraignant ou res tri c tif du terme, en dehors d' un e volonté humain e.

Autrement dit, le droit ne naît qu e dans et par la volonté humaine.

Selon cCe ne IOnt PM Nrbble­ rnent d• lois celles qui n'ont PM Mt lnslHu6es en v..

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Platon, Llls Lois Rouss eau, il n 'y a de droit que si «l' int é rêt commun» l'emporte sur «l' intér êt privé»: il faut «que plusieurs hommes réunis se co nsi dè rent comme un seul corps» (Du Contrat social).

Le droit repose sur le respect de la personne S i le droit n'est pas se ulemen t théorique , mais égaleme nt pratique, il doit alors appliqu er un principe qui le précède: ce principe est le respect d 'autrui.

Selon Kant, l es hommes so nt tous «sujets de la loi» en tant qu 'ils son t «des fins en soi» e t non d es «moye n s» (Fon­ dements de la métaphy ­ sique des mœurs).

I.e droit doit donc préserver la dignité humaine .

Le droit est le reflet de la justice L e droit absolu n'existe pas.

Nous avons to u­ jour s affaire au droit de commettre un acte ou au droit de ne pa s le commettre.

Il s'agit de rendre la réalité sociale conforme à un certain idéal de la justice.

Pour Alain, «le droit n'est pas le fait».

Il est «un sys­ tème de contra inte ( ...

) fondé sur la coutume» (Les Dieux) .

Le droit pres­ cri t ce que la justi ce dict e.

Aucun droit ni aucune loi ne peuvent être dits absolus.

La morale en constitue le contenu et la motivation .

Le droit vise en effet le respect et le maintien d'un bien général, comme la conservation de la vie, de notre corps et de la propriété.

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