JOHANN GOTTLIEB FICHTE : SYSTEME DE L'ETHIQUE D'APRES LES PRINCIPES DE LA SCIENCE (Résumé & Analyse)

« La morale ne relève pas seulement de la conscience individuelle tH•U• La morale concerne prioritairement l'unité des consciences.

Elle doit affirmer la nécessité de la communauté sociale.

Ce n'est pas l'homme qui est une fin en soi, mais le Moi absolu, c'est-à-dire l'humanité.

La lllorale vise l'unité sociale M êm e si le dro it per­ m et d 'assoc ier l es individu s, il ne le fait qu 'ex té ri e urem ent.

Ces • L:honvne n'est un homme que parmi les hommes.

• Johann Gottlieb Fichte, Systéme de l 'éthique d 'aplés les principes de /a science d e rni ers peu ve nt très bien être sépa rés du d e dan s.

S'opposan t à Kant , Fichte écrit : «La loi morale en moi a pour obj et la raison tout en ti ère et no n pa s s eu­ le m en t moi-m ême.

Elle m 'a pour objet uniqu e­ m e nt dans la mes ure o ù j e s uis l' un des ins tru­ m e nts de sa réa lisat io n dans le monde se nsible » (Système de l'é thiqu e).

Raison et sensibilité ne s'opposent pas K ant esti me qu e le corps, les penchants naturel s, peu vent consti­ tuer un obstacle à la réa­ l isation du d evoir .

Pour Fichte , le co rps est un instrum ent d e la raison.

La raison étant le lien entre toutes les consciences, le corps, avec ses penchants, ses désirs , n' est plus l'ennemi de la mora ­ lité.

Il part icipe, tout co mm e la co nsc ience, à la tota lisa tion de l' hu ­ manité .

L'holllllle n'existe qu'à travers la société S i Fich te rejette l'id ée d'un individuali sm e moral , c'est qu 'il a bi en compris que «chaque indi­ vidu ne peut s'é veiller à la raison qu e so us l'a c­ ti on d 'autre s indi vidu s, les individu s n'ex i sta nt qu'en soc ié té» (Émile Br éhier , Hi s toire de la philosophie).

La com ­ munauté des con­ sciences est le but véri­ table de la morale.

Chaq ue individu doit vouloir le progrès uni ­ versel du genre humain .

La val eur suprême, pour Fichte, est l'humanité en sa totalité.

Elle est le Moi absolu , la raison, Dieu.

Le souci de chaque individu de se perfectionner est aussi volonté de participer au progr ês du genre humain.. »