LÉGENDES DE LA MORT EN BASSE-BRETAGNE (Les) d’Anatole Le Braz
Publié le 30/08/2015
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LÉGENDES DE LA MORT EN BASSE-BRETAGNE (Les). Œuvre d’Anatole Le Braz (1859-1926), publiée en 1893. Désireux de fixer les croyances de la vieille Bretagne, encore si vivaces au début de ce siècle, l’auteur nous entraîne à travers le Goëlo, le Quimpérois et surtout le Trégor, en particulier dans les
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communes de Begard, de Penvénan et du Port-Blanc. « La Bretagne, dit-il, est pleine d’âmes errantes qui pleurent et gémissent «. Les morts n’y sont point les habitants d’un autre monde : ils continuent leur route sans issue parmi les vivants, comme s’ils ne pouvaient se détacher de la terre. Aussi les personnages qu’Anatole Le Braz évoque ici, sont-ils familiers : les morts conservent les mêmes passions que les vivants : on dit par exemple que la veille de la Toussaint, ils vont coucher dans la maison où ils habitaient autrefois. Certains reviennent chez eux pour labourer leur terre, d’autres pour réclamer leur dû à quelque mauvais payeur, quelques-uns tout simplement pour fumer leur pipe ! Toutefois, si l’ancienne Bretagne a le sentiment d’une continuelle présence des morts parmi les vivants, elle ne parle jamais d’eux sans une expression de terreur. Les faits de la maladie, de la mort, ne sont point rattachés à des causes naturelles et physiques, mais à l’action personnelle de l’« ouvrier de la mort «, l’« Ankou «, qui frappe sans pitié avec sa faux et emporte ses victimes sur sa charrette. Il arrive qu’on le rencontre à la tombée du soir.
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